Christophe Chantepy

Christophe Chantepy, né le à Saint-Chamond (Loire), est un diplomate et haut fonctionnaire français.

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Parcours

D'origine modeste, cet ancien élève de l'École centrale Paris, promo 1981 et de l'Institut d'études politiques de Paris, puis de l'École nationale d’administration (promotion Diderot), entre au Conseil d'État en 1993. C'est alors un ami proche de Richard Descoings[1].

Après avoir été conseiller technique de Michel Charasse au ministère du budget, puis d'Édith Cresson et Pierre Bérégovoy à Matignon durant le second septennat de François Mitterrand, il revient dans les cabinets ministériels sous le gouvernement Jospin, dirigeant d'abord le cabinet de Ségolène Royal à l'enseignement scolaire (1997-2000)[2] puis celui de Michel Sapin à la fonction publique (2000-2002)[3],[4].

Il est promu conseiller d'État le 31 juillet 2001[5], corps qu'il retrouve en mai 2002 après la réélection de Jacques Chirac. Placé dans la position de disponibilité pour convenances personnelles par décret du président de la République le 11 janvier 2007, afin de devenir l'un des principaux animateurs de la campagne présidentielle de Ségolène Royal, il réintègre le Conseil dès le lendemain de la défaite socialiste. Il est nommé président de la 1re sous-section de la section du contentieux du Conseil d'État le [6]. Il a par ailleurs été président de section à la Cour nationale du droit d'asile et membre titulaire de la Cour supérieure d'arbitrage[7].

En 2011, lors de la primaire socialiste, il rejoint la campagne de François Hollande[8].

Le 15 mai 2012, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault lui confie la direction de son cabinet[9], poste qu'il occupe jusqu'en 2014.

De 2015 à 2019, il est ambassadeur de France en Grèce.

En 2019, il est réintégré au Conseil d’État. Par arrêté du 25 octobre 2019, il est nommé président de la 3ème chambre de la section du contentieux du Conseil d’État[10].

Il est nommé à compter du 27 janvier 2021, président de la section du contentieux du Conseil d’État.

Militant socialiste

Ce germanophile[réf. souhaitée], qui ne fait pas mystère de son homosexualité[11],[12] est entré au Parti socialiste (PS) en 1980 et fut un fidèle de Laurent Fabius jusqu'à son passage au ministère de l'Économie de 2000 à 2002, où il entre en désaccord avec sa politique. Il se rapproche alors du Premier secrétaire François Hollande.

Sur la proposition de Ségolène Royal, il devient en 2005 président de l'association Désirs d'avenir (et du site Web associé), tremplin de la candidate à la candidature. Après l'investiture de Ségolène Royal par le PS, il est nommé directeur de cabinet de son comité de campagne[13].

Notes et références

  1. Il est surnommé « Che Che » par ses amis gays à cette époque, cf Raphaëlle Bacqué, Richie, Paris, éditions Grasset, 2015
  2. Arrêté du 10 juin 1997 portant nomination au cabinet du ministre
  3. Arrêté du 3 avril 2000 portant nomination au cabinet du ministre
  4. Le Monde, 13 décembre 2006.
  5. Décret du 31 juillet 2001 portant nomination de conseillers d'Etat en service ordinaire
  6. Arrêté du 1er janvier 2010 portant nomination (Conseil d'État)
  7. « Christophe Chantepy; Conseiller d'État », Les Biographies d'Acteurs Publics, 25 mai 2012
  8. « Royalistes chez Hollande », Le Point, no 2034, , p. 17 (ISSN 0242-6005)
  9. Arrêté du 16 mai 2012 relatif à la composition du cabinet du Premier ministre
  10. Arrêté du 25 octobre 2019 portant nomination d'un président de chambre de la section du contentieux (Conseil d'Etat) (lire en ligne)
  11. Le Journal du dimanche, les derniers secrets de Richard Descoings, 12 avril 2015
  12. Les réseaux gays ont-ils de l'influence?, Bertrand Fraysse, challenges.fr, 7 juin 2014
  13. Nouvelle République L'équipe de Ségolène Royal dirigée par Bianco et Rebsamen

Liens externes

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