Chaunay

Chaunay est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Chaunay

Fresque d'Armand Langlois dans la Grand Rue.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Vienne
Arrondissement Montmorillon
Intercommunalité Communauté de communes du Civraisien en Poitou
Maire
Mandat
Guy Sauvaitre
2020-2026
Code postal 86510
Code commune 86068
Démographie
Gentilé Chaunaisiens
Population
municipale
1 213 hab. (2018 )
Densité 31 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 12′ 29″ nord, 0° 09′ 52″ est
Altitude Min. 122 m
Max. 148 m
Superficie 38,64 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Lusignan
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Chaunay
Géolocalisation sur la carte : Vienne
Chaunay
Géolocalisation sur la carte : France
Chaunay
Géolocalisation sur la carte : France
Chaunay
Liens
Site web chaunay.fr

    Ses habitants sont appelés les Chaunaisiens[1].

    Géographie

    Localisation

    Chaunay est située sur la RN 10, à 45 km de Poitiers.

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 3 864 hectares ; son altitude varie entre 122 et 148 mètres[2].

    La région de Chaunay présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées et de plaines de champs ouverts. Le terroir se compose[3] :

    • pour 10 % de Terres Rouges peu profondes sur les plateaux.Ce sont des sols couleur acajou, siliceux, dérivés d’argiles ferrugineuses à silex provenant d’épandages superficiels du Massif Central ;
    • pour 89 % de groies plus ou moins profondes.Les groies sont des terres du sud-ouest de la France, argilo-calcaires, peu profondes - en général de moins de 50 cm d’épaisseur – et plus ou moins riches en cailloux. Elles sont fertiles et saines et donc, propices à la polyculture céréalière mais elles s’assèchent vite ;
    • pour 1 % par l'agglomération.

    En 2006, 91 % de la superficie de la commune étaient occupés par l'agriculture, 6 % par des forêts et des milieux semi-naturels et 3 % par des zones construites et aménagées par l'homme (voirie)[4].

    Hydrographie

    La commune est traversée par la Bouleure sur 9,3 km.

    La Bouleure et son affluent bénéficient d’un classement afin de protéger ou de restaurer sa continuité écologique sur le territoire communal : la construction de tout nouvel ouvrage faisant obstacle à sa continuité écologique est interdit [5].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[7].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[8]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]

    • Moyenne annuelle de température : 11,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 887 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Couhe », sur la commune de Valence-en-Poitou, mise en service en 1993[12] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de précipitations de 769,4 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 43 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[16] à 11,7 °C pour 1981-2010[17], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[18].

    Urbanisme

    Typologie

    Chaunay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[19],[20],[21]. La commune est en outre hors attraction des villes[22],[23].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,5 %), zones agricoles hétérogènes (16,1 %), forêts (5,8 %), prairies (3,4 %), zones urbanisées (3,2 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom dérive de l'appellation vicaria Colnacius ou de Conniacus, chef-lieu d'une viguerie. Il apparait pour la première fois en 587 sous le nom "Colniacum", puis le nom est transformé en "Colnyacum", "Coniacus" et "Colniaco".

    Histoire

    Le camp des Prés-de-Caseron révèle une implantation humaine dès le Néolithique.

    Une voie romaine passait à km parallèlement à la N 10. Des pierres druidiques et des vestiges gallo-romains ont été découverts.

    Un cimetière franc a été mis au jour autour de l'église.

    Seigneurie de la famille des de Chaunay du XIe siècle jusqu'au XVe siècle.

    Le , Henri IV apprend le décès de sa mère Jeanne d'Albret au cours d'une halte à Chaunay[25][réf. incomplète].

    À partir de 1789, comme d'autres villes de France, le village accueille favorablement les avancées de la Révolution française et plante ainsi son arbre de la liberté. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires, comme l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI chaque [26].

    Politique et administration

    Intercommunalité

    Chaunay appartient au canton de Couhé et à l'arrondissement de Montmorillon.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
      mars 2001 Guy Pautrot    
    mars 2001 mars 2008 Pierre Didier    
    mars 2008 En cours Guy Sauvaitre[27]    

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Services publics

    Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

    Gestion de l’eau et assainissement

    Le syndicat mixte du Clain Sud est chargé de la gestion de l'eau sur la commune.

    La commune a adhéré à deux SAGE (schéma d'aménagement et de gestion des eaux): SAGE Charente et SAGE Clain. Les schémas d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) définissent les objectifs et les règles, au niveau local, afin de concilier la satisfaction des différents usages, la préservation et la valorisation de ce patrimoine, et de gérer collectivement, de manière cohérente et intégré, la ressource en eau sur un bassin. Toutes les décisions prises dans le domaine de l’eau par les services de l’État et les collectivités locales doivent en effet être compatibles avec le SAGE [28].

    La directive-cadre sur l'eau (D.C.E.) adoptée par l’Europe en 2000 impose l’atteinte d’un bon état des eaux en 2015. Afin de respecter ces objectifs, des états des lieux ont été réalisés, des enjeux identifiés, puis des programmes de reconquête ont été élaborés, avec la définition de politiques à conduire et d’actions à mener, pour la période 2010-2015. Ces actions sont définies par unité hydrographiques de référence (U.H.R.), c'est-à-dire par territoire ayant une cohérence hydrographique (bassin versant) , de l’habitat et des organismes qui y vivent, hydrogéologique et socio-économique. La commune appartient ainsi à 2 U.H.R : UHR Charente amont pour 28 % et à l'U.H.R Clain pour 72 % [4].

    Les eaux usées de la commune sont traitées dans une station d'épuration située sur le territoire communal [29].

    Traitement des déchets et économie circulaire

    La commune a aménagé une déchèterie[30]

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].

    En 2018, la commune comptait 1 213 habitants[Note 6], en augmentation de 3,32 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,47 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6731 6651 4631 7592 1632 1642 2412 5302 400
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 3472 3612 1482 0262 1132 1312 0821 9701 873
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 7801 7521 7101 5631 5541 5501 5351 5811 503
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 4811 3171 2751 1571 1741 1801 2001 2021 179
    2017 2018 - - - - - - -
    1 2121 213-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, selon l'Insee, la densité de population de la commune était de 31 hab./km2, 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 en France.

    Économie

    Agriculture

    Selon la direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt de Poitou-Charentes, il n'y a plus que 43 exploitations agricoles en 2010 contre 56 en 2000[35].

    Les surfaces agricoles utilisées ont paradoxalement augmenté de 17 % et sont passées de 3 156 hectares en 2000 à 3 697 hectares en 2010[35]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares[36].

    55 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement pour plus de 50 % mais aussi orges et maïs), 26 % pour les oléagineux (colza et tournesol), 1 % pour les protéagineux (essentiellement des pois) et 10 % pour le fourrage[35].

    Huit exploitations en 2010 (contre onze en 2000) abritent un élevage de bovins (515 têtes en 2010 contre 668 en 2000). Six exploitations en 2010 (contre trois en 2000) abritent un élevage d'ovins (1 248 têtes en 2010 contre 575 têtes en 2000). L'élevage de volailles est important et s'est fortement concentré: 14 407 têtes en 2000 répartis sur 19 fermes contre 13 370 têtes en 2010 répartis sur trois fermes.

    L'élevage de chèvres joue aussi un rôle prépondérant : 2 391 têtes en 2010 répartis entre dix fermes pour 2 833 têtes en 2000 entre seize fermes[35]. C’est un des troupeaux importants de caprins du département de la Vienne (74 500 têtes en 2011) qui est le deuxième département pour l’élevage des chèvres derrière le département des Deux-Sèvres[37]. La vocation laitière du troupeau est très forte. Moins de 2 % des élevages caprins sont non laitiers en 2000. La quasi-totalité de la production laitière, en constante augmentation (de 2000 à 2011 : + 44 %[38]) est livrée à l’industrie agro-alimentaire soit 96 % des 485 000 hectolitres récoltés dans l’ensemble du département de la Vienne en 2004. La production de fromage à la ferme reste très marginale et ne représente que 1 % de la production de lait et 6 % des fermes. 75 % des élevages sont basés sur un système de production de type hors sol, la surface agricole étant destinée essentiellement dans ce cas, à la production de fourrage. 75 % de ces exploitations n’élèvent que des chèvres. Le dynamisme de cet élevage, l’accent porté sur la qualité des produits a permis d’obtenir les AOC « chabichou du Poitou » et « Sainte Maure de Touraine » pour les fromages produits[39].

    Un élevage important de porcs (1 700 têtes environ ) est situé sur la commune (SCEA Les Champs de la Richardière).

    Commerce

    110 artisans et commerçants prospèrent jusqu'à la déviation de la N 10 en 1979.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine civil

    • Les anciennes halles couvertes sont détruites en 1932 et remplacées par un bâtiment moderne aujourd'hui salle des fêtes.
    • En , la mairie fait démolir des maisons vétustes en plein centre ville. Un grand trompe-l'œil rappelant les anciens commerces a été peint par le plasticien Armand Langlois sur les pignons des bâtiments contigus.

    Patrimoine religieux

    • Calvaire.
    • L'église Saint-Pierre de Chaunay est en partie romane. Le chœur et le chevet sont du XVIe siècle. L'église a été construite sur les ruines de l'ancienne église mérovingienne. Après la restauration des voûtes de la nef en 1876, le 28 avril 1878 trois nouvelles cloches, fabriquées par Georges Bollée fondeur de cloches à Orléans, sont installées dans le clocher et bénites par monseigneur Marnay, vicaire général de Poitiers, en présence de Clément Proton, curé de Chaunay. La petite cloche de l’Angélus, baptisée Louise Magdeleine Lucie, la grosse cloche, baptisée Marie-Pauline, et la cloche de la messe, baptisée Jeanne Ernestine Élizabeth. Georges Bollée est intervenu, aussi pour fondre une des deux cloches de l'église de Marçay.

    Patrimoine naturel

    Deux espaces naturels de la commune, qui couvre moins de 2 % de la surface communale, ont un intérêt écologique reconnu, et sont ainsi classés en tant que zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) [40]:

    • La vallée de La Bouleure,
    • La plaine de La Mothe Saint-Heray/Lezay.

    La plaine de La Mothe Saint-Heray/Lezay est, par ailleurs, aussi classées par Directive oiseaux qui assure la protection des oiseaux sauvages et de leurs biotopes[41].

    La vallée de la Bouleure/Mémageon est protégé au titre des espaces naturels sensibles (ENS) et couvre moins de 1 % de la surface communale .

    Le marais de Chaunay, qui couvre 3 % de la surface communale, est géré par le Conservatoire d'espaces naturels de Poitou-Charentes[42].

    Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[43], il y a un arbre remarquable sur la commune qui est un if commun situé au lieu-dit Chez Bernardeau.

    Personnalités liées à la commune

    • Zozo le chômeur, vieil habitant de Sénillé, hameau de Chaunay, dont l'histoire est racontée par Bertrand Redonnet, dans son ouvrage Zozo, chômeur éperdu.
    • Francine Poitevin, 1869-1946, née à Chaunay. Institutrice, ethnologue, romancière.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Collectif, Adresse et délibération des curés de l'archiprêtré de Chaunay, département de Poitiers. Manifestation de sentiment de vénération pour l'Assemblée nationale par les archiprêtres, curés et vicaires composant la conférence de Chaunay, au diocèse de Poitiers. , 1790
    • Pierre Dubois, Discours prononcé par M. Dubois, curé de Chaunay avant la bénédiction du Drapeau de la Garde Nationale, le 23 mai 1790, 1790
    • Pierre Dubois, Chanson chantée par M. le commandant de la milice nationale de Chaunay en Poitou, près Civrai, le dimanche 23 mai 1790, jour de la bénédiction des drapeaux, et faite par M. Dubois, archiprêtre dudit Chaunay, 1790
    • Jean-Marc Manguy, Chaunay : son histoire, ses biens, ses familles, 1998, (ISBN 2-95132-010-8)
    • Marie Minot, Un dimanche au tantoût, novembre 2002, texte en langage poitevin
    • Marie Minot, Le Cahier à Marie, novembre 2002, texte en langage poitevin
    • Bertrand Redonnet, Zozo, chômeur éperdu, 2009
    • Jules Richard, Quelques mots sur l'étendue et la formation des anciens archiprêtrés d'Exoudun, Rom, Chaunay, Bouin, Melle, Niort, Saint-Maixent et Lusignan, 1865, pièce extraite des Mémoires de la Société de statistique... du département des Deux-Sèvres

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[9].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 29/09/2008.
    2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    3. Chambre Régionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007
    4. Observatoire régional de l'environnement de Poitou-Charentes
    5. DREAL Poitou-Charentes / MNHN, 2012/2013
    6. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    7. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    8. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    9. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    10. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    11. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    12. « Station Météo-France Couhe - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    13. « Orthodromie entre Chaunay et Valence-en-Poitou », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station Météo-France Couhe - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    15. « Orthodromie entre Chaunay et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
    16. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    19. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    21. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    25. François Bayrou, Henri IV : le roi libre, Paris : Flammarion, 1999, (ISBN 2-08-067725-X), 539 p., (ISBN 2-08-067725-X), p. ?
    26. Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989, p. 176-177.
    27. Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
    28. Office International de l'eau, 2014
    29. Ministère de l'Écologie, du Développement Durable et de l'Énergie
    30. ADEME/SINOE, 2014
    31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    35. Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
    36. Agreste – Enquête Structure 2007
    37. Agreste – Bulletin no 12 de mai 2013
    38. Panorama de l’Agriculture en Vienne – juin 2012 – Chambre d’Agriculture de la Vienne
    39. Agreste – Bulletin no 11 de décembre 2005
    40. Secrétariat scientifique de l'inventaire des ZNIEFF, DREAL Poitou-Charentes , 2011
    41. DREAL Poitou-Charentes / MNHN, 2013
    42. Conservatoire d'Espaces Naturels de Poitou-Charentes, 2015
    43. Poitou-Charentes Nature, 2000
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