Charmes-sur-l'Herbasse

Charmes-sur-l'Herbasse est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est située dans la vallée de l'Herbasse, à l'est de la vallée du Rhône et au nord de la vallée de l'Isère dans le canton de Drôme des collines.

Charmes-sur-l'Herbasse

Le château de Charmes-sur-l'Herbasse.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Valence
Intercommunalité Arche Agglo
Maire
Mandat
Stéphanie Nouguier
2020-2026
Code postal 26260
Code commune 26077
Démographie
Gentilé Charmois, Charmoises
Population
municipale
907 hab. (2018 )
Densité 71 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 08′ 57″ nord, 5° 01′ 01″ est
Altitude 251 m
Min. 224 m
Max. 426 m
Superficie 12,84 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Romans-sur-Isère
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Drôme des collines
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Charmes-sur-l'Herbasse
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Charmes-sur-l'Herbasse
Géolocalisation sur la carte : France
Charmes-sur-l'Herbasse
Géolocalisation sur la carte : France
Charmes-sur-l'Herbasse

    Le village est modeste ; il est dominé par un château médiéval remanié au cours des siècles. Le facteur Cheval est né sur la commune.

    Ses habitants sont dénommés les Charmois[1].

    Géographie

    Carte de Charmes-sur-l'Herbasse et des communes voisines.

    Localisation

    La commune de Charmes-sur-l'Herbasse est située dans la vallée de l'Herbasse, à l'est de la vallée du Rhône et au nord de la vallée de l'Isère dans le canton de Drôme des collines.
    Elle est à environ 26,5 kilomètres au nord de Valence (préfecture) et à 11,9 kilomètres de Romans sur Isère[2].

    Relief et géologie

    Sites particuliers[3] :

    • Combe de Champos
    • Combe de la Fayole
    • Combe de Montore
    • Combe de Valerey
    • Combe Masson
    • le Rognon (326 m)

    Géologie

    Les collines de la vallée de l'Herbasse, à l'instar des collines du Bas-Dauphiné, sont constituées essentiellement de sables jaunes molassiques présentant des couches irrégulières de grès. Cette région, malgré une intense érosion quaternaire due aux différentes périodes glaciaires, est encore stratigraphiquement proche du comblement initial du Miocène.

    Les dépôts quaternaires y sont représentés par des alluvions de sable et de cailloux disposés en un système complexe de terrasses étagées et emboîtées, plus ou moins défaits en fonction de leur ancienneté, des limons et des matériaux qui s'y sont accumulés [4].

    Hydrographie

    La commune est traversée par l'Herbasse, une petite rivière provenant de la forêt de Chambaran (commune de Roybon, département de l'Isère). Elle coule dans la partie méridionale du territoire sur un axe sud-ouest puis conflue avec l'Isère en aval de Romans-sur-Isère[5].

    La commune est aussi arrosée par les cours d'eau suivants[3] :

    • la Limone, affluent de l'Herbasse ;
    • le Canal du Moulin ;
    • le Valet ;
    • Ravin de Bard.

    Un lac artificiel, le Lac de Champos, a été créé pour servir de base de loisirs[3].

    Climat

    Pour un article plus général, voir Climat de la Drôme.

    La vallée de l'Herbasse et Charmes possèdent un climat qualifié de « méditerranéen dégradé ou altéré » car il est en partie soumis à des influences océaniques et semi-continentales, les pluies connaissent des maxima de printemps et d'automne d'importance à peu près similaire. La sécheresse d'été est plus modérée que dans le sud du département et le mistral (vent du nord) ne souffle pas aussi fort[réf. nécessaire].

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par les routes départementales 67, 121, 538, 584 et 584A[3].

    Urbanisme

    Typologie

    Charmes-sur-l'Herbasse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8].

    La commune fait partie de l'aire d'attraction de Romans-sur-Isère dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39,7 %), forêts (30,4 %), terres arables (13,7 %), prairies (13,6 %), zones urbanisées (2,6 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Morphologie urbaine

    La commune est essentiellement rurale. Son chef-lieu est un modeste village dominé par son château médiéval et entouré de terres agricoles. La commune compte de nombreux hameaux disséminés dans un paysage agricole et entourée de collines.

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site Géoportail (carte IGN)[3] :

    • Bard
    • Bessey
    • Bois de Bard
    • Bois la Dame
    • Champ Guinot
    • Champos
    • Châteaudu
    • Crefsant
    • Laca
    • la Courbatière
    • la Fayole
    • la Griotte
    • la Plaine
    • le Cabaret Neuf
    • le Devès
    • le Gouret
    • le Planeau
    • les Bayards
    • les Égoutières
    • les Ginots
    • les Guerrènes
    • les Merles
    • les Pinates
    • les Souillans
    • le Travaler
    • Masson
    • Mistral
    • Montore
    • Moulin Robert
    • Pré de Léty
    • Valerey

    Sismicité

    La totalité du territoire de la commune de Charmes-sur-l'Herbasse est situé en zone de sismicité n°3, comme la plupart des communes de son secteur géographique[13].

    Terminologie des zones sismiques
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 3Sismicité modéréeaccélération = 1,1 m/s2

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[14] :

    • 995 : Calmen (cartulaire de Romans, 11 bis).
    • 998 : castrum quod dicitur Calmis (cartulaire de Romans, 212).
    • 1000 : villa Calmanense (cartulaire de Romans, 71).
    • 1050 : Chalmen (cartulaire de Romans, 11 bis).
    • 1080 : castrum Chalmi (cartulaire de Grenoble, B 55).
    • 1080 : mention du mandement : mandamentum castri Chalmi (cartulaire de Grenoble, B 55).
    • XIe siècle : Chalmis (cartulaire de Romans, 150).
    • 1111 : mention de la paroisse : ecclesia de Chalmo (cartulaire de Grenoble, 146).
    • 1163 : mention de la paroisse : parrochia de Chalme (cartulaire de Romans, 335).
    • XIVe siècle : mention de la paroisse : capella de Chalmen (pouillé de Vienne).
    • 1317 : Chayrmis (bull. de la soc. d'archéolog., XIII, 192).
    • 1388 : Charment (choix de documents, 208).
    • 1404 : Charmain (inventaire de la chambre des comptes).
    • 1420 : Charmen (archives de la Drôme, E 2119).
    • 1523 : mention de la paroisse : ecclesia de Charmes (pouillé de Vienne).
    • 1891 : Charmes, commune du canton de Saint-Donat.

    Non daté[réf. nécessaire] : Charmes-sur-l'Herbasse.

    Histoire

    Pour un article plus général, voir Histoire de la Drôme.

    Protohistoire

    La partie de la Drôme, située au nord de la rivière Isère, faisait partie du territoire de la tribu gauloise des Allobroges.

    Du Moyen Âge à la Révolution

    La seigneurie :

    • Au point de vue féodal, la terre (ou seigneurie) était du fief de l'église archiépiscopale de Vienne[14].
    • Xe siècle : elle est possédée par un certain chanoine Premencus, bienfaiteur de l'église de Romans[14].
    Vers l'an 1000 : les terres de Charmes sont possédées par le chanoine Premencus de la Collégiale Saint-Barnard de Romans (située au sud de la paroisse). À l'emplacement actuel du château, il fait dresser une tour en bois, ainsi qu'une enceinte où les habitants peuvent se réfugier[15].
    • 1227 : la terre est inféodée aux Hauterives[14].
    • Elle passe aux Nerpol[14].
    Les seigneurs de Nerpol, qui vécurent à Charmes entre 1160 et 1300, firent bâtir le château actuel dans lequel ils incorporèrent le donjon bâti au siècle précédent. Les armes de cette famille sont sculptées dans la pierre sur la façade méridionale du château[16].
    • Elle passe (par héritage) aux Bathernay[14].
    En 1340, Aymare de Nerpol, fille d'Arthaud épouse Jordan II de Bathernay. Leur fils Joachim, qui épousa en 1387 Agnès de Chavannes, hérita de son grand-père Arthaud de Nerpol, en 1406, du château de Charmes[16].
    Le fils de Joachim appelé Arthaud comme son arrière-grand-père, lui succéda. Il épousa Catherine de Gaste, de Peyrins, dont il eut douze enfants. Arthaud était particulièrement remarqué pour ses qualités chevaleresques et guerrières[16].
    Imbert de Bathernay succéda à son père Arthaud le 28 avril 1462. Sa vie prit un tournant décisif lors de sa rencontre, un certain jour de son adolescence, avec le dauphin Louis, futur Louis XI, qui passait par là[16].
    Le dauphin invita le jeune Imbert à venir le trouver dans son château de Peyrins afin de s'occuper de ses offices de fauconnerie et de vénerie. Imbert participa à tous les divertissements du dauphin, et devint son meilleur compagnon dans les chasses à travers les forêts de Bayanne, des Chambarands, du Diois et du Vercors. Imbert était aussi celui qui supportait patiemment la mauvaise humeur de son maître quand il fallait rentrer fourbus, sans avoir pu débusquer l'ours, le sanglier ou le loup. Il devint un auxiliaire précieux pour le dauphin. Ce dernier lui confiait des missions d'espionnage et d'intrigues car Imbert était aussi rusé et dénué de scrupules que le futur Louis XI. Imbert de Bathernay fut sans conteste le favori de Louis XI, lequel sut le récompenser royalement. Il combla Imbert de ses faveurs, de dons, de revenus en fiefs, terres et châteaux. Le fils cadet d'un modeste seigneur reçut les titres et fonctions de seigneur de Charmes et de Margès, baron de Bouchage, seigneur d'Ornacieux, Morestel, Brangues, Charpey, Colombier, Saint-Laurent, Vaugris et Auberives, baron d'Anthon, comte de Fézensac, seigneur de Peyrins, Beaumont-Monteux, Faramans, Montrésor, Bridoré et Moulins, chambellan du roi et gouverneur du Mont Saint-Michel[16].
    Imbert de Bathernay épousa Georgette, fille de Falques de Montchenu, le 25 avril 1463. Ils eurent quatre enfants, dont une fille Jeanne qui, mariée à Jean de Poitiers, seigneur de Saint-Vallier, fut la mère de la fameuse Diane de Poitiers qui exerça sur François Ier et Henri II, une grande influence[16].
    Pendant sa longue vie (il mourut en 1523), Imbert de Bathernay était demeuré l'un des conseillers les plus influents, les plus écoutés et les plus fidèles de Louis XI, de Charles VIII et de Louis XII qui l'envoyèrent en mission à Saluces, à Milan, en Guyenne, en Artois, en Bretagne, en Allemagne et en Espagne. François Ier le chargea de l'éducation de ses enfants[16].
    À la mort d'Imbert, son petit-fils René lui succéda dans la plupart de ses biens[16].
    René qui avait épousé Isabeau de Savoie, fille bâtarde de René de Savoie, Grand Maître de France, eut plusieurs enfants. Il maria sa fille Françoise à François d'Ailly, vidame d'Amiens. Elle hérita de Charmes. Le vitrail qui éclaire l'escalier intérieur du château unit les écussons du Dauphiné et de la Savoie. Il fut sans doute placé là par René de Bathernay pour illustrer son mariage[16].
    • 1602 : la terre de Charmes est vendue aux Hostun[14].
    Le , Françoise d'Ailly vendit à Antoine d'Hostun, sénéchal de Lyon, les châteaux et juridictions de Charmes, Saint-Donat, Margès et Bren[16].
    Le nouveau seigneur connaissait bien le pays. Il venait de prendre une part importante aux guerres de Religion dans le Dauphiné et s'était fait remarquer autant par ses combats que par ses interventions de conciliation au parlement de Grenoble. En récompense de ses services, il fut nommé maréchal de camp des armées du roi, le . Il n'habita guère sous le toit des Bathernay, pas plus que son fils Balthazar et son petit-fils Roger qui lui succédèrent, bien que ces derniers aient porté le titre de baron de Charmes. Roger d'Hostun vendit le château[16].
    Les armes du comte Jacques Coste accolées à celles de sa femme Françoise de Simiane ; décoration se trouvant dans l'oratoire du château de Charmes
    • Revendue au président Coste[14].
    Le nouvel acquéreur, déjà propriétaire du domaine de Champos, hérité de sa mère, Bonne de Costaing, était Jacques Coste, chevalier-conseiller au parlement de Grenoble, ami de Fouquet, le futur surintendant des finances de Louis XIV[16].
    • En novembre 1652, Jacques Coste obtint l'érection de Charmes en comté avec union des terres de Saint-Donat, Bren, Bathernay, Saint-Mury (ou Muris) et Margès[16],[14].
    Le château de charmes, si longtemps négligé fut restauré et aménagé par ses soins. C'est à lui que l'on doit la décoration dans l'oratoire où l'on voit encore ses armes accolées à celles de sa femme Françoise de Simiane[16].
    Devise du comte Coste : Sustentant lilia turres Les tours soutiennent les lys »)[16].
    La mère de Jacques Coste, Bonne de Costaing, avait fondé le couvent des clarisses de Romans. C'est là qu'il fut inhumé en 1676. Sa femme se retira dans ce monastère jusqu'à sa mort, dix ans plus tard[16].
    • Le comté passe (par héritage) aux Bérenger du Gua[14].
    Le château de Charmes passa alors à son gendre : Jacques Béranger de Gua[16].
    • 1776 : le comté est vendu aux Chabrières, derniers seigneurs[14].
    Les Chabrières de la Roche, de Peyrins[16].

    Avant 1790, Charmes était une communauté de l'élection et subdélégation de Romans et du bailliage de Saint-Marcellin.
    Elle formait une paroisse du diocèse de Vienne dont l'église était sous le vocable de Saint-Alban et dont les dîmes appartenaient au prieur de Saint-Donat qui présentait à la cure.
    Le mandement de Charmes avait la même étendue que la commune de ce nom[14].

    De la Révolution à nos jours

    En 1790, la commune fait partie du canton de Saint-Donat[14].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (novembre 2020). 
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    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790 1871  ?    
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
    1871 1874  ?    
    1874 1878  ?    
    1878 1884  ?    
    1884 1888  ?    
    1888 1892  ?    
    1892 1896  ?    
    1896 1900  ?    
    1900 1904  ?    
    1904 1908  ?    
    1908 1912  ?    
    1912 1919  ?    
    1919 1925  ?    
    1925 1929  ?    
    1929 1935  ?    
    1935 1945  ?    
    1945 1947  ?    
    1947 1953  ?    
    1953 1959  ?    
    1959 1965  ?    
    1965 1971  ?    
    1971 1977  ?    
    1977 1983  ?    
    1983 1989  ?    
    1989 1995  ?    
    1995 2001  ?    
    2001 2008 Fernand Pellat   agriculteur à la retraite
    2008 2014 Fernand Pellat DVD[17] maire sortant
    2014 2020 Fernand Pellat   maire sortant
    2020 En cours
    (au novembre 2020)
    Stéphanie Nouguier[18][source insuffisante]    

    Rattachements administratifs et électoraux

    Adhérente à la communauté de communes du Pays de l'Herbasse jusqu'au , la commune a ensuite été rattachée en 2017 à la nouvelle communauté d'agglomération Hermitage-Tournonais-Herbasse-Pays de Saint Félicien, plus connue sous le nom d'Arche Agglo[19] qui regroupe 41 communes des départements de l'Ardèche et de la Drôme.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].

    En 2018, la commune comptait 907 habitants[Note 3], en diminution de 1,73 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5395876137768788621 0621 1501 169
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1751 104980944966896905880833
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    815778773647607598581559514
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    497455449530631713838908936
    2018 - - - - - - - -
    907--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Située dans l'académie de Grenoble, la commune de Charmes-sur-l'Herbasse compte une école publique élémentaire présentant un effectif de 65 élèves à la rentrée scolaire de 2018[24].

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête patronale : 22 juin. / Fête communale : deuxième dimanche de juillet[25].
    • Fête de l'asperge : elle est organisée au cours du mois de mai, durant la période de production de l'asperge. Il s'agit d'une animation locale ou se côtoient les exposants d'un vide-grenier et des producteurs locaux d'asperges et d'autres productions du terroir local[26].

    Loisirs

    • Stock-car : fin juillet[25].
    • Pêche et chasse[25].

    Médias

    Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de « Romans et Drôme des collines » un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

    Cultes

    La paroisse catholique Notre Dame des Collines de l’Herbasse est rattachée au diocèse de Valence. Elle comprend dix-huit « clochers » (dont l'église de Châbons, propriété de la commune)[27].

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : bois, maïs, cultures fourragères, vergers, vignes, caprins, porcins[25].

    Artisanat

    Tourisme

    • Rives de l'Herbasse[25].
    • Lac artificiel de Champos[25].
    Le domaine du lac de Champos est situé à la limite des communes de Charmes-sur-l'Herbasse et de Saint-Donat-sur-l'Herbasse. C'est une base de loisirs nautiques. Le lac s'étend sur neuf hectares et comprend une zone de baignade surveillée[28].
    • Le parc Animodou, situé dans la commune, est un parc de loisirs, avec de petits animaux, réservé aux très jeunes enfants de un à six ans[29].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le château de Charmes-sur-Herbasse.
    • Maisons anciennes[25].
    • Escalier de l'ancienne maison Proclamy et son enveloppe (classé MH)[25].
    • Tour ruinée à Champos[25].
    • Eglise du XIXe siècle : un Christ en ivoire (objet classé C)[25].
    L'église paroissiale Saint-Alban a été construite à la fin du XIXe siècle. La bénédiction de la première pierre s'est déroulé le . La dernière rénovation de l'édifice date de 1987[30].
    Le château féodal

    Ancien château fort (XIIe siècle au XVe siècle)[25].

    • Le château a été construit au XIe siècle sur l'emplacement supposé d'une tour en bois et d'une enceinte édifiées au Xe siècle[31].
    • 2020 : le château est actuellement en cours de restauration[réf. nécessaire].

    Patrimoine culturel

    En 2014, une société d'événementiel a été mise en place afin de sauvegarder le patrimoine local[réf. nécessaire].

    Patrimoine naturel

    Un peuplier noir de 22 m de haut se trouve sur la commune de Charmes-sur-l'Herbasse. Il a entre 150 et 175 ans. Sa circonférence et de 9,65 m. Il s'agit de l'un des plus gros peupliers de France[32].

    Personnalités liées à la commune

    Le facteur Cheval.

    Héraldique, logotype et devise

    Blason
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Site habitants.fr, page sur les habitants des communes du département de la Drôme, consulté le 18 mars 2019.
    2. Site abc France, page sur les distances entre la commune de Charmes et les autres villes, consulté le 18 mars 2019.
    3. https://www.geoportail.gouv.fr/
    4. Site de la préfecture de la Drôme, page sur le plan de prévention des risques naturels prévisibles, la vallée de l'Herbasse, consulté le 18 juin 2019.
    5. SANDRE, « Fiche rivière l'herbasse (W35-0400) » (consulté le ).
    6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune rurale - définition », sur site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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    23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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