Charles Foulkes

Charles Foulkes est un général canadien de la Seconde Guerre mondiale, né à Stockton-on-Tees en Angleterre et mort le à Ottawa. Il commanda le 1er Corps canadien lors de la libération de l'Europe de l'Ouest en 1944 et 1945 et sera après guerre Commandant de l'Armée canadienne.

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Charles Foulkes

Naissance
Stockton-on-Tees, Angleterre
Décès
Ottawa, Canada
Allégeance The Royal Canadian Regiment
Grade Général
Commandement 1er Corps canadien
Conflits Seconde Guerre mondiale
Distinctions Compagnon de l'Ordre du Canada
Compagnon de l'Ordre du Bain
Commandeur de l'Ordre de l'Empire britannique
Ordre du Service distingué
Décoration des forces canadiennes

Avant-guerre

Ayant rejoint l'Armée canadienne en 1926, il est officier du Royal Canadian Regiment. En 1937, il fréquente le Staff College de Camberley en Angleterre.

Seconde Guerre mondiale

Au début de la Deuxième Guerre mondiale, Foulkes était major dans la 3e Brigade de la 1re Division d'infanterie canadienne. Plus tard, il devient commandant du 1er Corps canadien.

Le , Foulkes convoqua le général allemand Johannes Blaskowitz à l'hôtel de Wereld dans la ville Wageningue aux Pays-Bas pour discuter de la capitulation des forces allemandes sous son commandement (le Heeresgruppe H). Le Prince Bernhard, agissant en qualité de commandant en chef des Forces néerlandaises de l'intérieur, assista à la réunion. Blaskowitz fut d'accord avec toutes les propositions faites par Foulkes. Toutefois, nulle part dans le bâtiment - certaines sources affirment : nulle part dans l'ensemble de la ville - on ne put trouver une machine à écrire pour dactylographier le document. Le lendemain, les deux parties sont rencontrées et, en présence du général Foulkes, Blaskowitz signa le document de reddition qui, entre-temps, avait été tapé.

L'après guerre

General Foulkes, assis 2e en partant de la droite, avec d'autre généraux de la First Canadian Army.

En , Foulkes a été nommé chef d'état-major. Ses préoccupations sur le renseignement d'origine électromagnétique le mèneront à rédiger un mémorandum intitulé « Proposition pour l'établissement d'une organisation nationale de renseignement » (A proposal for the Establishment of a National Intelligence Organization.). Le Centre de la sécurité des télécommunications fut fondé en 1946 et ses efforts furent encore plus marqués pour les communications sans fils.

En 1951, il est nommé commandant chef de l'état-major. Il a pris sa retraite en 1960. En 1968, il a été fait Compagnon de l'Ordre du Canada. Il décède dans la ville d'Ottawa en 1969.

Ses médailles et autres objets personnels sont exposés au Royal Canadian Regiment Museum (en) à London, en Ontario, Canada.

Liens externes

Sources


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