Chantier naval de La Ciotat

Le chantier naval de La Ciotat est l'un des plus grands chantiers navals en France. Situé à La Ciotat, dans les Bouches-du-Rhône, il ouvre au début du XIXe siècle et ferme en 1989. Au début du XXIe siècle, le site industriel est réutilisé pour la maintenance des yachts de luxe.

Chantier naval de La Ciotat

Actionnaires Normed, Société provençale de constructions navales[1], Chantiers navals de La Ciotat (d)[1] et Messageries maritimes
Société mère Messageries maritimes (1849-1916)
Société Provençale de Constructions Navales (1916-1940)
Chantiers Navals de la Ciotat (1940-1982)
Normed (1982-1989)

Histoire

C'est l'ouverture des premières lignes maritimes méditerranéennes qui lance la construction des navires à vapeur dans la région marseillaise. En 1835, le Ciotaden Louis Benet s'associe aux ingénieurs maritimes les Vence pour construire des navires à coque métallique à La Ciotat (et à propulsion à vapeur). En 1851 il appartient à la Compagnie des Messageries impériales qui deviendront en 1870 les Messageries maritimes. En 1916, il est cédé à la Société provençale de constructions navales, créée à cet effet. En , le groupe Terrin rachète la société et fonde les chantiers navals de La Ciotat[2].

La concurrence asiatique à bas coût des chantiers navals japonais, puis de la Corée du Sud entraînera les premiers licenciements en 1978. Dernier coup du sort : le « Plan Davignon » (rapport à la Commission Européenne suggérant aux Etats membres de limiter à un seul par pays les grands chantiers navals ouvrant sur la mer). Pour la France, Saint-Nazaire est choisi, les chantiers de l'Atlantique alors détenus par Alsthom.

Un plan de restructuration est tenté avec la Normed (Chantiers navals du Nord et de la Méditerranée) qui regroupe les Ateliers et chantiers de France (alors détenus par Schneider), la CNIM (Constructions Navales et Industrielles de la Méditerranée) de La Seyne-sur-Mer et les chantiers navals de La Ciotat[3]. Malgré cela, on n'évitera pas la fermeture des chantiers en 1987.

Depuis 2007, le site est équipé pour l'entretien rapide des gros yachts de plaisance de luxe (notamment à la fin de l'été et en hiver) et possède, entre autres, la plus grande cabine à peinture d'Europe.

Au total, de 1948 à 1987, 207 navires seront sortis des cales de la C.N.C.

La société des chantiers du Nord et de la Méditerranée, dernier repreneur a été mise en liquidation judiciaire le [4].

En ce XXIe siècle, le renouveau flamboyant des chantiers navals de La Ciotat. Après avoir fabriqué, les plus beaux bateaux du monde, l’emblème de la ville a su se reconvertir. La Ciotat Shipyards prend soin désormais d’une bonne centaine de yachts par an, soit un septième de la flotte mondiale[5].

Propriétaires

Les différents propriétaires :

Bateaux d'exception

  • Narval
  • Danube, 1854
  • l’Ava, 1870
  • Blois, 1970
  • Pacific sky, 1984, P&O
  • Ville de La Ciotat, 1779 et 1892
  • Alceste, 1825
  • Bonaparte, 1847
  • Périclès, 1852
  • Guienne, 1860
  • Impératrice, 1860
  • Anadyr, 1874
  • Chili, 1875
  • Australien, 1890
  • Laos, 1897
  • Annam, 1899
  • Atlantique, 1900
  • André Lebon, 1915
  • Commissaire Ramel, 1921
  • Mariette Pacha, 1925
  • Mitydjien, 1949
  • La Marseillaise, 1949

Voir aussi

Notes et références

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