Champrond-en-Gâtine

Champrond-en-Gâtine [ʃɑ̃pʁɔ] est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir, en région Centre-Val de Loire.

Champrond-en-Gâtine

L'église Saint-Sauveur.
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Eure-et-Loir
Arrondissement Nogent-le-Rotrou
Intercommunalité Communauté de communes Terres de Perche
Maire
Mandat
Éric Legros
2020-2026
Code postal 28240
Code commune 28071
Démographie
Population
municipale
675 hab. (2018 )
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 24′ 11″ nord, 1° 04′ 35″ est
Altitude Min. 207 m
Max. 277 m
Superficie 33,68 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Chartres
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nogent-le-Rotrou
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Champrond-en-Gâtine
Géolocalisation sur la carte : Eure-et-Loir
Champrond-en-Gâtine
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Champrond-en-Gâtine
Liens
Site web Site de la mairie

    Géographie

    Situation

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Sur la commune se trouve la source de la rivière le Loir, affluent de la Sarthe, sous-affluent de la Loire.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 740 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Loupe_sapc », sur la commune de La Loupe, mise en service en 1996[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 735 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Chartres », sur la commune de Champhol, mise en service en 1923 et à 32 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 11 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,4 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Champrond-en-Gâtine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chartres, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 117 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,2 %), terres arables (40,5 %), prairies (2,3 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %), zones urbanisées (0,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Campus Rotundus in Gastina en 1366[21], ce qui se traduit mot pour mot par « Champ Rond en Gâtine », Champrond en Gâtine au XVIIIe siècle[22].

    Un rendez-vous de chasse perdu dans l’immense forêt du Perche, donna naissance à une agglomération qui essarta un coin de bois, puis finit par dégager une vaste clairière quasi circulaire. Ce fut le « Champ Rond » où s’implanta le futur village.
    « Gâtine » partage le même radical que les termes gâter et l'ancien français gast « désert, inculte ».

    Histoire

    Moyen Âge

    L'histoire de la commune du Xe siècle au XIIIe siècle, ainsi que celle de Friaize et de Montlandon, était intimement liée aux puissants barons de Châteauneuf-en-Thymerais. Champrond constituait l'un de leurs principaux fiefs avant que leur lignée ne disparaisse et que leur baronnie dont le domaine couvrait l'ensemble du Thymerais ne soit démembrée.

    La Révolution française

    Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Champrond-Marat[23].

    Le loup chassé

    Une battue faite dans la forêt de Champrond-en-Gâtine, le 14 avril courant (1871), sous la direction de M. Brissonnet-Texier, régisseur de M. le marquis d'Aligre, a produit un assez beau résultat : deux loups mâles ont été tués, l'un âgé de deux ans, par M. Juillet, garde particulier, l'autre, déjà vieux de six ans, par M. Hamelin, garde-forestier[24].

    Le variant de la Covid-19 apparu à Champrond-en-Gâtine

    En mai 2021, dans une intervention sur la chaîne de l'IHU Méditerranée Infection, le professeur Raoult déclare que l'élevage de visons de Champrond-en-Gâtine est, à son avis, « la source de cette épidémie et c'est le variant le plus mortel dans le monde de la Covid-19, c'est le plus mortel chez nous et il s'est répandu dans toute l'Europe, c'est un vrai tueur, le pire des tueurs, le pire de ceux que l'on a eu ! »[25].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1995  ? Pierre Michel DVD  
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 En cours Éric Legros[26],[27]   Professeur des écoles ou instituteur ou assimilé

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].

    En 2018, la commune comptait 675 habitants[Note 7], en augmentation de 12,31 % par rapport à 2013 (Eure-et-Loir : −0,22 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    900853968904871900929947965
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    829845867826826786726752746
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    716739711633618597584637540
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    530507446430356416464541638
    2018 - - - - - - - -
    675--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La tour d'Aligre.
    Clocher de l'église Saint-Sauveur.

    La tour d'Aligre

    La tour d'Aligre[31],[32], est édifiée en 1876 :

    « C’est ma mère qui, filleule de la marquise d’Aligre, a posé en 1876, la première pierre de la « Tour » de Champrond, propriété de la famille d'Aligre et dépendant du château des Vaux.

    Cette tour est située sur les ruines d'un ancien château fort qui aurait été bâti vers 1070 par le comte du Perche, seigneur de Champrond, et la base qui subsiste seule actuellement, est en maçonnerie si solide que la pioche aurait été impuissante à la démolir et qu'on dut y renoncer. Ma grand-mère habita cette tour pendant plus de cinquante ans et c’est là que j’ai passé toutes mes vacances jusqu’à ma dix-huitième année.

    À quelques centaines de mètres du bourg, s’étendent les grandes forêts de Champrond et Montécot. »

     Docteur Siméon Langlois, médecin en chef honoraire de l’administration générale de l’Assistance Publique à Paris en 1973 - Un million de malades[33].

    Au XIe siècle, le comte du Perche fait construire un château fort à Champrond-en-Gâtine ; les assauts de l'histoire l'ont anéanti. En 1820, le marquis d'Aligre acquiert la grand'maison de Champrond, 159 hectares des forêts de Champrond[34] et de la Magnane, la ferme du Valdon et la tour de Montlandon. Et c'est en 1876, que la filleule de la marquise d'Aligre fait édifier la tour de Champrond, sur les soubassements de l'ancienne tour du château féodal. Avant la famille d'Aligre, les ruines appartenaient aux Gontaut-Biron.

    L'église Saint-Sauveur

    L'église Saint-Sauveur présente des éléments des XIIe, XVIIe et XIXe siècles.

    Personnalités liées à la commune

    • Gilles III du Buat, écuyer, né 1639, mort 1705, habitait Champrond-en-Gâtine[35]
    • François-Lubin Passard, libraire-éditeur et écrivain, né à Champrond-en-Gâtine en 1817. Pour le pseudonyme "Eugène Le Gai", l'auteur se qualifie parfois de "docteur" et pour "Louis Delanoue", d'avocat[36].

    Héraldique

    Blason
    Écartelé : au 1) d'argent au village au naturel toituré de gueules, au 2) d'azur au gland d'or feuillé de deux pièces de sinople en chevron, au 3) d'azur à l'épi de blé d'or posé en bande, au 4) d'argent aux cinq ondes alésées d'azur ; sur le tout d'argent aux trois chevrons de gueules.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Centre-Val de Loire », sur centre-valdeloire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France La Loupe_sapc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Champrond-en-Gâtine et La Loupe », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France La Loupe_sapc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Champrond-en-Gâtine et Champhol », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Chartres - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Chartres - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Chartres - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. A.D. 28-G 907.
    22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Champrond-en-Gâtine », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    24. Journal L'Union Agricole du 27 avril 1871
    25. https://actu.fr/societe/coronavirus/covid-19-le-professeur-raoult-estime-que-les-visons-d-eure-et-loir-ont-engendre-un-monstre-le-pire-des-tueurs_41580435.html
    26. « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    27. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    31. La tour d'Aligre sur le site de généalogie Perche-Gouët
    32. La tour d'Aligre sur le site officiel de la commune
    33. Langlois Siméon, Un Million de malades : mémoires d'un médecin…, Paris : la Pensée universelle, 1977. BNF Notice n° : FRBNF34594554
    34. Fiche FR2400550 - Arc forestier du Perche d'Eure-et-Loir sur le réseau Natura 2000.
    35. Le Court Henri, Généalogie des branches normandes et percheronnes de la maison Du Buat, seigneurs, barons, comtes et marquis Du Buat, dressée sur documents authentiques, Lisieux : Impr. de E. Lerebour, 1885 (dépôt 1900), In-4°, 68 p. BNF Notice n° : FRBNF34210468
    36. BNF Notice d'autorité personne nº : FRBNF12425692
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