Château triangulaire de Poitiers

Le château triangulaire de Poitiers était une forteresse s'élevant entre 1385 et 1591 à Poitiers au confluent du Clain et de la Boivre[2]. Il a été construit pour le duc Jean de Berry, et est surtout connu grâce à sa représentation dans les Très Riches Heures.

Château triangulaire de Poitiers

Représentation du château dans Les Très Riches Heures du duc de Berry, à la page de juillet
Période ou style Médiéval
Type Château fort
Début construction 1383
Fin construction 1385
Propriétaire initial Duc Jean de Berry
Destination initiale Ouvrage défensif et résidentiel
Coordonnées 46° 35′ 27″ nord, 0° 20′ 29″ est [1]
Pays France
Anciennes provinces de France Poitou
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Vienne
Commune Poitiers
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Vienne
Géolocalisation sur la carte : Poitiers

Il est probable qu'un château antérieur, également triangulaire ou au moins une tour, a existé dès le XIe siècle, construit par le duc Guillaume VII. Jean de Berry le fait ensuite transformer en une résidence richement décorée. Après sa mort, la forteresse est utilisée comme prison. Jacques Cœur y est détenu et parvient à s'en évader en octobre 1454. Elle est ensuite cédée à la commune qui l'intègre pleinement à son système de défense. Mais après le siège de Poitiers par l'amiral de Coligny durant les guerres de religion en 1569, le château n'est pas convenablement restauré et tombe en ruines. Il est démoli à partir de 1591.

Aujourd'hui, il ne subsiste plus que quelques vestiges du château lui-même, dont la base de la tour nord au confluent du Clain et de la Boivre (au fond de l'Impasse de la Petite Villette) ainsi que des autres fortifications de la ville, notamment la Tour du Cordier toute proche (actuelle place Jean de Berry) À son emplacement se trouve un square, dit de la Petite-Villette en référence à des abattoirs qui se trouvaient autrefois à proximité. La Boivre, qui bordait le château, est maintenant enterrée.

Articles connexes

Notes et références

  1. Coordonnées vérifiées sur Géoportail et Google Maps
  2. « La tour du Cordier, ultime vestige des fortifications », La Nouvelle République, (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes

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