Château d'Ambleville

Le château d'Ambleville est un château Renaissance situé dans le Vexin français.
Le domaine, protégé au titre des monuments historiques, fait partie du parc naturel régional du Vexin français.

Château d'Ambleville

Façade nord du château
Période ou style Château médiéval refait au XVIe et XVIIe
Type Château fort
Architecte inconnu puis Jean Grappin au XVIe
Début construction milieu XIVe siècle
Fin construction base du XIIIe, refait au XVIe, modifié au XVIIe restauré au XIXe
Propriétaire initial Guillaume d'Ambleville
Destination initiale Place forte de la défense de la vallée de l'Aubette
Destination actuelle habitation
Protection  Classé MH (1945)
 Inscrit MH (1926, 2006)
 Jardin remarquable
Site web https://chateauxetjardins.com
Coordonnées 49° 09′ 02″ nord, 1° 41′ 47″ est
Pays France
Région historique Vexin français
Région Île-de-France
Département Val-d'Oise
Commune Ambleville
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France

Il a reçu le label Jardin remarquable, décerné par le Ministère de la culture. Grand prix européens E.B.T.S.des jardins 2015. 1* au Guide vert Michelin 2016.

Histoire

La seigneurie d'Ambleville est entre les mains de la famille des Essarts dès sa première mention au XIIIe siècle jusqu'en 1470, et devient par mariage la propriété des Mornay[1] (famille d'origine berrichonne dont les différentes branches eurent St-Germain-sur-Indre, La Ferté-Nabert et La Ferté-Hubert ; La Chapelle-la-Reine, Achères et Villiers-le-Châtel : fiefs venus des Essarts ; La Chapelle-en-Vexin, Omerville, Buhy, Villarceaux à Chaussy, Boisemont (Boisemont ?), Montchevreuil, Le Mesnil, Valdampierre, le Haut-Bois de Pommereuil, Vaux-sur-Eure, le Plessis-Marly/Mornay, La Forêt-sur-Sèvre etc., à laquelle appartenaient le chancelier Pierre, Philippe du Plessis, Henri ou Auguste ; à distinguer de la famille homonyme de Mornay), qui la conservera jusqu'en 1711[2]. C'est Louis de Mornay qui confie à l'architecte Jean Grappin la modification du château médiéval par le placage de la façade Renaissance encore visible sur la façade nord. Le château était entouré de douves sur les bases d'une forteresse féodale postée sur les bords de l'Aubette, aux confins de l'Île-de-France et de la Normandie, alors anglaise. Le donjon du château médiéval sera détruit au milieu du XVIIIe, et remplacé par une aile à la fin du XVIIIe .

Madame de Maintenon, alors maîtresse de Mornay, séjourna au château de Villarceaux en compagnie des « Enfants de France » et vint sans doute à Ambleville, propriété du cousin de son protecteur. [Quoi ?]

En 1711, la famille de Marolles succède aux Mornay pour la courte période jusqu'en 1737, et la famille Labbé prend le relais pour une période pas beaucoup plus longue, jusqu'en 1774.

Le dernier propriétaire sous l'Ancien Régime est Grégoire Alexandre Dupuis de Gerville, qui garde le domaine jusqu'en 1818. En 1819, il est vendu aux enchères et racheté par les Filleul d'Amertot, qui à leur tour le vendent aux Cavelier de Montgeon en 1860.

En 1886, Antoine-René Hamot, fermier à Hodent, acquiert le domaine pour le revendre un an après à Ernest Leprêtre, qui ne figure que comme prête-nom dans cette transaction, mais sans les fermes et sans l'inventaire du château.

Leprêtre cède le château à Charles Sedelmeyer en 1893. Dans cette famille, Charles Sedelmeyer (1837-1925) se distingue comme célèbre marchand d'art. Il restaure le château à grands frais, y fait installer un théâtre et replacer des cheminées et des balcons vénitiens du XVIe, orne le jardin de statues italiennes, acquises lors de la vente aux enchères de la villa d'Este sur le lac de Côme, aujourd'hui conservées à Villarceaux.

Le château bénéficie de plusieurs protections au titre des monuments historiques : classement le pour les façades et toitures du château, inscriptions le pour le reste du château et le pour le parc du château et les façades et toitures des communs[3].

Trois ans après sa disparition (1925) la famille de Tulle de Villefranche, déjà à Villarceaux, devient propriétaire du château et le reste jusqu'en 2003, quand la famille Coutau-Bégarie lui succède; elle a entamé depuis 2003 une importante campagne de reconstitution des jardins originaux.

Description

Un portrait de Louis XVIII, en costume de sacre, orne l'escalier XVIIIe du château. Salon des cuirs d'Avignon Louis XIV, vers 1670, galerie des tapisseries. Cabinets en ébène du XVIIe.

Les jardins des XVIIe et XVIIIe siècles ont été remaniés en 1928 par la marquise de Villefranche, et s'inspirent de ceux de la Villa Gamberaia restaurés en 1906 à Florence. Ils offrent un exemple particulièrement abouti de jardin à l'italienne.

Les jardins sont ouverts au public ainsi que le château, voir sur le site du château : www.chateauxetjardins.com

Façade sud.
Façade sud.
Vue des jardins.
Le château vu des jardins.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

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