Château-Chervix

Château-Chervix (Chasteu Chervic en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Château (homonymie).

Château-Chervix

Panneau bilingue à l'entrée du village - Français et occitan.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Haute-Vienne
Arrondissement Limoges
Intercommunalité Communauté de communes Briance Sud Haute-Vienne
Maire
Mandat
Jean-Luc Lachaud
2020-2026
Code postal 87380
Code commune 87039
Démographie
Gentilé Châtelauds
Population
municipale
798 hab. (2018 )
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 36′ 31″ nord, 1° 21′ 17″ est
Altitude Min. 313 m
Max. 534 m
Superficie 51,05 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Limoges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Eymoutiers
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Château-Chervix
Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne
Château-Chervix
Géolocalisation sur la carte : France
Château-Chervix
Géolocalisation sur la carte : France
Château-Chervix

    Géographie

    Situation de la commune de Château-Chervix au Sud de la Haute-Vienne

    La commune est située à l'extrême sud du département et au nord-est des monts de Fayat, dont elle abrite le point culminant, le Puy de Bar (534 m).

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La commune est traversée par un ruisseau appelé la Breuilh (cours d'eau) qui prend sa source dans la forêt de Fayat.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 1 140 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pierre-Buffière », sur la commune de Pierre-Buffière, mise en service en 1996[8] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de précipitations de 1 010 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, mise en service en 1973 et à 28 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,4 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Château-Chervix est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38 %), zones agricoles hétérogènes (29,5 %), prairies (26,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4 %), zones urbanisées (0,6 %), eaux continentales[Note 7] (0,6 %), terres arables (0,5 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Durant la Révolution, la commune porte le nom de Chervix-la-Chaumière[21]. Les habitants de la commune sont appelés les Châtelauds[22].

    Histoire

    Le territoire communal fut habité dès la Préhistoire. De nombreux lieux attestent d'importantes activités durant ces différentes époques (silex, aurières [toponyme local désignant une mine d'or], pierres levées, vestiges d'habitat).

    À partir du Ve siècle av. J.-C., les Gaulois Lémovices exploitèrent plus d'une trentaine de mines d'or dans le sud et le centre de la commune actuelle (toujours au sud du village). Deux nécropoles du Premier Âge du Fer et un village peuplé de mineurs ont aussi été retrouvés dans la commune[23], au sein du district minier de Saint-Yrieix-la-Perche. L’exploitation de ces mines a été arrêtée après la conquête romaine[24]. La mine de La Fagassière, à Château-Chervix, est l’une des mieux fouillées du secteur. Outre des fosses à ciel ouvert, une partie de l’exploitation du minerai aurifère s’est faite par des galeries profondes (à partir de l’époque de La Tène D1-D2, soit la fin de la période d’exploitation)[25]. Des galeries d’exhaure ont été creusées pour assécher la fosse[26]. Enfin, les sols humides du Limousin ont permis de retrouver le boisage dense qui a été utilisé pour empêcher les galeries de s’effondrer[27].

    Le village est l'un des plus anciens vici (agglomération) de l'Antiquité tardive et du haut Moyen Âge en Limousin. La tour médiévale, bien conservée dans son architecture extérieure, est le seul vestige visible d'un château construit aux limites de l'ancienne vicomté de Limoges.

    Les familles héritières de la vicomté et des châtellenies : Bretagne-Blois-Penthièvre-Blois-Chatillon-Albret-Bourbon.

    Dans un périmètre très proche, trois châtellenies vicomtales nous renvoient aux vicomtes de Limoges qui y possédaient en propre des territoires et divers droits, il s'agit : de Chalucet, Château-Chervix, Masseret. Salon-la-Tour qui possède une tour vicomtale de nos jours restaurée n'est pas au XV° une châtellenie.

    La dernière vicomtesse de Limoges, Marie, épouse Arthur II de Bretagne, lui-même fils d'Arthur 1er de Bretagne et de Béatrice D'Angleterre, elle-même de la famille des ducs d'Aquitaine, les Plantagenets rois d'Angleterre. Devenue bretonne, la vicomté rajoutera dans ses armoiries l'hermine bretonne. La vicomté et les châtellenies de Chalucet, Chervix, Masseret (qui englobe Salon-la-Tour) vont dès lors avoir leur sort associé aux péripéties des guerres de succession de Bretagne et la vicomté servir de dot aux filles des différentes maisons de Bretagne, Penthièvre et Blois-Chatillon, qui par leur mariage les apporteront dans d'autres familles (Albret-Bourbon Navarre).

    Le mariage d'une descendante de Marie de Limoges et d'Arthur de Bretagne va mettre dans les mains de la famille d'Albret la vicomté.

    Françoise de Blois -Chatillon, comtesse de Périgord, vicomtesse de Limoges, épouse en 1470 Alain D'Albret vicomte de Tartas, comte de Grave...

    À la suite d'un procès qui opposera Alain d'Albret à sa belle-sœur, un état exhaustif des possessions et revenus des châtellenies de la vicomté de Limoges, les différentes ventes qui suivirent, permettent d'avoir un état des lieux des châtellenies et notamment de Chervix, Masseret au XV. Les archives de la vicomté sont conservées aux archives départementales de Pau. Recopiées par M. Bosvieux au XIX°, le fonds Bosvieux, conservé aux archives départementales de la Haute-Vienne permet au lecteur de mieux appréhender les droits et les possessions du Vicomte. La guerre de Cent Ans à laquelle a pris part Jean de L'aigle, seigneur de L'Aigle, comte de Penthièvre et vicomte de Limoges est terminée. La nièce de Jean de L'Aigle héritera de son père Guillaume de Chatillon-Blois, frère d'Olivier de Blois et de Jean de L'Aigle, tous les deux successivement vicomtes de Limoges.

    Les documents provenant des archives de la vicomté conservées aux Archives départementales. Fonds Bosvieux, ADHV87.

    Mémoire des officiers de la vicomté à l'intention du vicomte Alain d'Albret pour cause de procès avec madame de Montrésor, portant sur la châtellenie de Chervix :

    La Tour vicomtale ;

    "Au chasteau de Cherviz n'a qu'une grosse tour descouverte que cent ans a que ne fust couverte et une vieille sale ancienne dont le tout est en la forme et la manière qu'elle était du temps du comte Guilhaume et depuys ne s'est rien ajouté et le tout ne vault x ll ecepte la pierre.

    -Le comte Guilhaume : Guillaume de Châtillon-Blois dit de Bretagne, mort en 1455, comte de Penthièvre, vicomte de Limoges et seigneur de Payzac ;

    Possessions foncières du vicomte à Chervix

    Elles se résument à peu de chose au XVe : "Audit Chasteau-Cherviz, ni en toute la châtellenie, le seigneur (le vicomte) n'a nul domaine, excepté ladite forêt, et un petit jardin d'une sesterée joignant au chasteau."

    "Au regard de ledit estang que la partie adverse (la belle-sœur du vicomte) dit qu'il est en nature, valoit mll à un bon mesnagier, ledit estang longtemps qu'il rompit et qu'il ne fut en nature (sous entendu qu"il ne fut empoissonné) etc.".

    Paroisse de Chervix

    "Premièrement Cherviz qu'est une petite paroisse et bien petite car elle n'a que le bourg dudit lieu sans avoir village quelconque de paroisse et audit bourg n'a que dix ou douze feux."

    "En laquelle paroisse et bourg, le Seigneur seulement y a droit de justice. " Un urevot représente le vicomte à Cherviz.

    "Le prevost de Cherviz possédait toute la paroisse en fondalité". (Clement Simon).

    Le guet :" Est frans tous ceux dudit bourg."

    Paroisse de Chasteaux

    "Après est la paroisse de Chasteaux, qui est une bien petite paroisse, tant pauvre que merveilhes, car le pays de sol est stéril, et ne y a au bourg que quatre feuz bordiers, exans de guet et environ pas plus pas moins, dix villages bien pauvres".

    Il est dans l'esprit des gens de la région de minimiser leurs possessions par superstition, on ne se vante pas. En l'occurrence, il n'est pas dans l’intérêt du vicomte de surestimer ses biens. Ceci étant, le sol argileux et acide de la région est pauvre. Un feu désigne une maisonnée qui peut comporter jusqu'à six ou sept habitants. Un feu bordier désigne une petite propriété, au Moyen Âge en périphérie d'un ténement désigné sous le nom de Borderia. Des lieux-dits en Limousin portent le nom de Bordier ou de La Borderie.

    Le mot" merveilhes" est la traduction du mot occitan "miraudio" qui signifie plus ou moins un rêve, une illusion, dans le sens du merveilleux des contes.

    Autres seigneurs ayant des droits et des propriétés foncières : la prieuresse du Masgaudet (commune actuelle de Meuzac), le prieur du Cluzeau (Meuzac) , celle relevant de l'abbaye de Grandmont, les sieurs de Bonneval, de Saint-Jean Ligoure, de Freyssinet, de Tranchelion, d'Orval, de Montbrun, de Lavergne, etc. (Clement-Simon).

    Autres paroisses

    Glanges-Meuzac-Vic etc.

    Meuzac appartenait pour la plus grande part aux seigneuries de Magnac et Bré. (Clement-Simon).

    Glanges : Petite paroisse, appartenait pour partie aux seigneurs de Pierre-Buffière et Magnac. Le bourg était de la fondalité de Pierre-Buffière et la justice de Château-Chervix. (Clement -Simon).

    Vic sur Breuilh : Vic au XV : "La paroisse de Vic était de la justice du sieur de Magnac. Les villages de Freissanges, Noailhas, le Mas au Vicomte et l'Abeille étaient de la fondalité et de la justice de Château-Chervix. La famille de Tranchelion avait divers héritages en direct dans la paroisse. (Clement-Simon).

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[28]
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981  ? Jean Auxéméry PCF  
    1994 avril 2010 Michel Nardot    
    juin 2010 En cours Jean-Luc Lachaud[29] DVG Artisan plâtrier-peintre
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].

    En 2018, la commune comptait 798 habitants[Note 8], en augmentation de 0,5 % par rapport à 2013 (Haute-Vienne : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 1931 8211 6291 5911 6581 7311 6791 8451 760
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6921 6301 6821 6061 6841 7631 8461 9231 934
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 9221 9952 0101 7511 6791 6891 5891 4591 305
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    1 1811 0731 019909801710764772779
    2013 2018 - - - - - - -
    794798-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • La tour de Château-Chervix (XIIe siècle) est le seul vestige d'un château brûlé à la fin du Moyen Âge. Il compte parmi les plus beaux donjons romans du Limousin.
    • Alignement du Pré d'avant Clédie
    • Château de Lavaud-Bousquet[33]
    • La fontaine Bonnafy : Cette fontaine construite en 1897 est implantée au centre de la place Haute du bourg (8 MAI 1945). Elle est due à la générosité de Pierre Louis Bonnafy, riche commerçant, qui fut affligé de voir les villageois peiner le long d'un chemin escarpé et difficile pour se ravitailler en eau. Il fit capter une source, raccorder et construire cette fontaine pour l'offrir à la commune afin que les habitants disposent en permanence d'une eau abondante et pure. Cette fontaine que les Châtelauds appellent « La Margelle » se compose d'une grande vasque en maçonnerie circulaire et d'un fût central rond d'où l'eau se déverse continuellement grâce à trois tuyaux en cuivre. Sur la colonne centrale circulaire a été apposé un portrait du bienfaiteur sur une plaque en bronze moulée.
    • l'église Saint-Sylvain-du-Château de style roman fut édifiée en 1096, et dépendait de l'abbaye Saint-Martial de Limoges. La structure de la maçonnerie a subi de nombreux remaniements au fil des siècles. La nef unique avec un faux transept ainsi que le chevet et les deux chapelles latérales sont voûtés en berceau. L'édifice se termine à l'est par un chevet plat et à l'ouest par un clocher-fronton muni de deux cloches. Le dallage en ciment du XIXe siècle a remplacé un ancien pavage constitué de pierres tombales qui a complètement disparu aujourd'hui.
    • La « Pierre des Morts », est une pierre de réemploi accolée à l'église, taillée dans la serpentinite, qui est un témoin millénaire des rites funéraires du village. Cette pierre des morts servait de reposoir lors d'une halte d'un convoi funéraire pour poser le cercueil du défunt au cours du transport de son domicile jusqu'à sa tombe. Une légende raconte que le bol du défunt accompagnant le cercueil était rempli d'eau bénite et était cassé volontairement sur cette pierre.
    • Le cimetière communal : de récentes fouilles archéologiques préventives effectuées sur la place du 8-Mai-1945, ont permis de mettre au jour les restes de l'ancien cimetière lié à l'église, avec des sépultures datées pour la plupart allant du XIIe au XIVe siècle. La plus ancienne d'entre elles, datée du XIe siècle, a été fortement perturbée par les fondations de l'église, ce qui atteste que cette sépulture existait bien avant que l'église actuelle ait été édifiée.
    • Les habitations : l'habitat rural du vieux bourg est typique du Limousin en gardant en grande partie les caractères des siècles passés.
      L'organisation des hameaux est soit groupée comme la Chauvière, la Flotte, la Nonardie, ou dispersée la Chapelle, les Landes, Lavaud-Bousquet. Les maisons sont le reflet des différentes catégories paysannes de la commune : maisons basses pour les paysans ou paysans-artisans et grands logis ou maisons à étages pour les propriétaires de fermes plus importantes.
      La maison rurale, bâtie avec des pierres locales a son propre grenier. Le toit était fait de chaume ou de petites tuiles plates. Enfin une grange-étable était souvent accolée au logis.
    • Fontaine permanente située à l'extérieur du mur d'enceinte de la cour de l'école, alimentant un petit bassin situé à proximité dans un petit jardin arboré.
    • Bâtiment de l'école communale, architecture du XVIIIe siècle.
    • Lande de la Flotte et du Cluzeau, lande serpentinicole.

    Héraldique

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

    D'azur au donjon carré d'argent posé sur une terrasse d'or.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Livret édité par l'Association des Amis de la Tour et du Pays Briance Sud Haute-Vienne. - consulté

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Carte IGN sur Géoportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Pierre-Buffière - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Château-Chervix et Pierre-Buffière », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Pierre-Buffière - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Château-Chervix et Limoges », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Limoges », sur insee.fr (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    22. « Nom des habitants », sur www.habitants.fr (consulté le ).
    23. Béatrice Cauuet, L'Or des Celtes du Limousin, Limoges : Culture et patrimoine en Limousin, coll. Archéologie, 2004, (ISBN 2-911167-37-6), p. 25.
    24. Cauuet, op. cit., p. 33.
    25. Cauuet, op. cit., p. 48.
    26. Cauuet, op. cit., p. 67.
    27. Cauuet, op. cit., p. 52.
    28. « Les maires de la commune » (consulté le ).
    29. Site officiel de la préfecture de Haute-Vienne - liste des maires (doc pdf)
    30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    33. Notice no PA00132762, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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