Cessenon-sur-Orb

Cessenon-sur-Orb [se.sə.nɔ̃ syʁ oʁ] (en occitan Cecenon [se.se.'nu]) est une commune française située dans le département de l'Hérault, en région Occitanie.

Cessenon-sur-Orb

Panorama du village depuis le « Trou du Corbeau ».

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté de communes Sud-Hérault
Maire
Mandat
Marie-Pierre Pons
2020-2026
Code postal 34460
Code commune 34074
Démographie
Gentilé Cessenonais(e)
Population
municipale
2 313 hab. (2018 )
Densité 62 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 27′ 03″ nord, 3° 03′ 07″ est
Altitude Min. 29 m
Max. 254 m
Superficie 37,29 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Cessenon-sur-Orb
(ville isolée)
Aire d'attraction Béziers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Pons-de-Thomières
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Cessenon-sur-Orb
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Cessenon-sur-Orb
Géolocalisation sur la carte : France
Cessenon-sur-Orb
Géolocalisation sur la carte : France
Cessenon-sur-Orb
Liens
Site web www.cessenon.fr

    Géographie

    Cessenon-sur-Orb se trouve sur la rive de droite de l'Orb, adossé à plusieurs collines de faible altitude. La plaine, façonnée par les crues annuelles du fleuve, offre de grandes terres cultivables.

    Carte

    Communes limitrophes

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 15,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 687 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,4 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[1].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Roquebrun », sur la commune de Roquebrun, mise en service en 1955[6]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[7],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 15,4 °C et la hauteur de précipitations de 782,7 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 52 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,4 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[12].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[13] : la « vallée de l'Orb » (634 ha), couvrant 8 communes du département[14] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[13] : la « montagne noire centrale » (34 724 ha), couvrant 27 communes du département[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Cessenon-sur-Orb est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cessenon-sur-Orb, une unité urbaine monocommunale[19] de 2 284 habitants en 2017, constituant une ville isolée[20],[21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22],[23].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (61,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (46,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21,8 %), forêts (15 %), zones agricoles hétérogènes (14 %), zones urbanisées (2,8 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1693 1722 Jean Roüanet   Maire perpétuel de Cessenon, Négociant
    1723 1744 Barthélémy de Milhé   Maire perpétuel de Cessenon, Marchand drapier et fabricant, Conseiller-auditeur en la CCAF de Montpellier
    1790 1792 Jean-Baptiste de Milhé de Saint Victor[25]   Ancien Capitaine au Régiment Royal-Roussillon[26], propriétaire
    1793  ? Michel Massot   Propriétaire
    1813 1830 César-Alexandre Milhé de Saint Victor   Propriétaire
    1830 1834 Pierre Julia    
    1834 1843 Michel Gabriel Massot   Propriétaire
    1843 1847 Florentin Vidal    
    1847 1848 Joseph Robert    
    1848 1849 André Sabatier    
    1849 1852 Joseph Victor Mourguès    
    1852 1854 Jean Joseph Robert    
    1854 1856 Flavien Vidal    
    1856 1861 Abel Milhé   Propriétaire
    1861 1870 Jean Patrice Cougnenc    
    1871 1876 Louis Philippe Henry Mourgue    
    1876 1877 Ulysse Victor Marie Joseph Lavit    
    1877 1879 Fabien Bergasse   Officier de cavalerie
    1879 1881 Alphonse Martin    
    1881 1883 Paul Martin    
    1883 1884 Philippe Bacou    
    1884 1887 Victor Valat    
    1887  ? Paul Berlan    
    1947 1995[27] Raoul Bayou SFIO - FGDS - PS Instituteur - Député (1958-1986)
    Conseiller général du canton de Saint-Chinian de 1945 à 1995
    1996 décembre 2011[27] Christian Francès DVG  
    janvier 2012 novembre 2016
    (décès)
    Jean-François Favette DVG Enseignant retraité
    novembre 2016 En cours Marie-Pierre Pons PS Conseillère départementale depuis 2015

    Démographie

    Au dernier recensement, la commune comptait 2313 habitants.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6471 6811 9501 9802 1632 1962 1902 2071 943
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 9281 9502 0982 1362 2042 4072 6152 6832 689
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 6082 5132 5602 8722 9032 7172 5672 0852 123
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    2 0722 0251 7361 6801 6021 7301 9192 0662 240
    2018 - - - - - - - -
    2 313--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Toponymie

    La commune a été connue sous les variantes : castro de Cenceno, in capella Cencennone (vers 972), Ysarni de Cencenone (1180), villa Cencenonis (1247), de Cessenon (1262), etc.

    L'étymologie du nom reste incertaine, plusieurs hypothèses ont été avancées au cours de ces dernières années:

    • l'origine celte ou ibère, où « Kess » serait un nom gaulois qui signifierait Fort[30];
    • l'origine gallo-romaine — considérée aujourd'hui comme la plus probable, où Cincinius + suffixe -onem était le nom d'un propriétaire de domaine et qui aurait donné son nom au village[31],[32];
    • enfin, l'origine poétique appartenant au folklore local, qui selon les vers pittoresques d'un poète du terroir aurait une tout autre origine :

    (orthographe originale, orthographe normalisée)

    Un jour qu'un fort ouraché ennégrabo lou ciel,
    Amoun al clouquié, sounnabou la campana.
    Lou campanié, noummat Tantan lou biel,
    Que fasié ressoundi lou flanc de la montagna
    Entendet una bouès, que y disié « CESSE ! »
    Ou sinon par Satan, je te fais la promesse
    Que la foudre à l'instant va s'abattre sur vous.
     
    Tantan qu'éro testut, y diguét : « Qu'ès aco Cesse ? — Nou. »
    Lou noum ès demourat désempeï CESSENOU.
    Ajet pas dich aco, qu'un grand bruch de tonnéro,
    Accoumpagnat d'iglaous, faguet trembla la téro
    Et dins aquel moument lou campagnié Tantan
    Se troubet empourtat sul porché de Tamben.

    Un jorn qu'un fort oratge ennegraba lo cèl,
    Amont al cloquièr, sonaba la campana.
    Lo campanièr, nommat Tantan lo vièlh,
    Que fasié ressondir lo flanc de la montanha
    Entendèt una votz, que i disié « CESSE ! »
    O sinon par Satan, je te fais la promesse
    Que la foudre à l'instant va s'abattre sur vous.
     
    Tantan qu'èra testut, i diguèt : « Qu'ès aquó Cesse ? — Non. »
    Lo nom es demorat desempuèi CESSENON.
    Agèt pas dich aquó, qu'un grand bruch de troneire,
    Acompanhat d'ilhauç, faguèt tremblar la terra
    Et dins aquel moment lo campanièr Tantan
    Se trobèt emportat sul pòrge de Tamben.

    Histoire

    Le village de Cessenon-sur-Orb, idéalement disposé entre le fleuve Orb et la montagne, a une histoire très riche qui remonte à plusieurs millénaires.

    Les origines du village sont très anciennes, il existe des vestiges laissant penser que l'homme préhistorique a sans doute foulé le territoire communal vers 15000 –10000 ans avant notre ère.  Deux "bifaces" ont été découverts et attestent de la présence de l'homme sur ce territoire. D'autres découvertes, deux dolmens, attestent de la présence de communautés rurales au  Néolithique (5000 – 2500 ans av J.C). Des outils, céramiques, mobiliers funéraires, sépultures ont permis d'identifier des occupations humaines aux périodes suivantes Calcholitique, âge du bronze puis du fer.

    La période romaine vers l'an 125 av JC a pu être identifiée aussi grâce à un fragment de sarcophage enchâssé dans la façade du "café du Helder".

    L'acte de naissance du village " CENCENO" date de 972. Le nom apparaît dans une donation de Garsinde, veuve du Comte Pons de Toulouse, du château  à ses enfants.

    Une chapelle romane située à l'emplacement de l'église St Pierre de daterait de l'an 972.

    La croisade contre les Albigeois amena la destruction de la citadelle dont il ne reste que le donjon, vaste tour carrée de plan quadrangulaire remaniée à plusieurs reprises, d'une hauteur d'une quinzaine de mètres.

    De nos jours ce donjon porte les couleurs de l'Occitanie à son sommet rappelant ainsi que la forteresse fut un des pions importants de cette province. A ses pieds, les remparts, dont il ne reste que quelques vestiges furent démantelés en 1209 lors de la croisade contre les Albigeois. Relevés ils furent définitivement détruits en 1633 pendant les guerres de religion.

    Des origines à la période antique

    Le site est en effet occupé depuis la Préhistoire (dolmens, tumulus, silex retrouvés non loin du mas de Lugné). Le village a ensuite subi une période wisigothe et sarrazine (tombes musulmanes, norias, chadouf) ainsi qu'une période romaine (amphores, sépultures, fragment de bas-relief funéraire, villa).

    Plan par masse de culture (an XIII)

    Moyen Âge

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    La période du Moyen Âge est néanmoins celle qui a laissé le plus de vestiges dont une grande quantité de manuscrits ainsi que les remparts et le donjon qui sont aujourd'hui les emblèmes du village.

    La châtellenie dont Cessenon était le chef-lieu s'étendait jadis sur 29 805 hectares et était composé par 15 villages/masseries[33]. On trouve des traces de cette organisation du Xe siècle jusqu'à la Révolution.

    Époque moderne

    Le château, ou plutôt la citadelle, a été définitivement détruit en 1633, sous l'ordonnance, datant du 6 octobre, de Louis XIII et de Richelieu. Les ruines des remparts et le donjon, seuls vestiges de cette glorieuse époque, trônent au centre du Quartier Haut.

    À cette époque, les principales sources de revenu sont l'agriculture et l'élevage. Les terres, situées dans la plaine de l'Orb, sont propices à la culture des céréales[34] et offrent de grands pâturages pour les bêtes (essentiellement des moutons, des chèvres). Une grande partie des terres est consacrée aux vergers plantés d’amandiers, cerisiers, noyers, noisetiers, poiriers, pommiers, pruniers, figuiers, grenadiers et aux plantations d'oliviers. Les terres les plus difficiles sont réservées à la vigne, mais les rigoureux hivers de 1709 et de 1789 qui détruisirent à chaque fois la quasi-totalité des oliviers, et les hivers de 1721, 1731 et 1782, bien que moins rigoureux que celui de 1709, ont détruit une bonne partie des repousses et jeunes pousses d'olivier. L’huile était l'une des principales sources de revenu mais la donne changea progressivement en faveur de la vigne plus résistante aux conditions extrêmes.

    Révolution française

    Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, créée lors de l’été 1791, alors que le fossé s’élargit entre le peuple et son souverain, notamment à la suite de la tentative de fuite à Varennes[35].

    Époque contemporaine

    Paysage avec le hameau de Lugné.

    Le 14 janvier 1850[36], les hameaux de Cazedarnes-le-Haut et Cazedarnes-le-Bas sont détachés de la commune pour créer la commune de Cazedarnes. Puis, le 15 mars 1900[37], Cessenon perd le hameau de Prades qui devient la commune de Prades-sur-Vernazobre.

    En 1985, la commune prend le nom de Cessenon-sur-Orb.

    Cessenon a subi de grands bouleversements de ses activités économiques, la révolution industrielle a commencé avec l'avènement des manufactures de draps (dès 1720 avec la manufacture de draps créé par Barthélémy Milhé et Jean Rouanet[26]) qui ont connu un grand engouement avant de sombrer progressivement jusqu'au milieu du XIXe siècle. Dans le même temps, pour faire face à la surproduction viticole les exploitants furent contraints à distiller leur surplus de vin. Bien que ce travail fut d'abord réservé à des « brûleurs » itinérants qui passaient dans les villages avec leur matériel de distillation, de petites distilleries permanentes furent construites aux alentours de 1810.

    Cessenon-sur-Orb dispose d'une certaine quantité de minerais : marbre, grès, lignite, argile. Le marbre griotte rouge de la carrière de Coumiac, exploité, selon les estimations, du XVe siècle jusqu'à 1975, est le meilleur exemple de ces richesses. Mais la ressource la plus importante était l'argile exploitée dans les terriers et qui servait à la tuilerie toute proche.

    La plus belle réussite de l'économie cessenonaise de cette époque fut la tuilerie Cathala-Riche qui fut fondée vers 1860[38] et qui perdura, avec un certain succès, jusqu'en 1955. Les produits étant exportés vers Béziers via le réseau ferroviaire.

    Sur la petite place du hameau de Lugné, sur la commune de Cessenon, on peut voir une réplique de la statue de la Liberté de Bartholdi qui se trouvait à la proue du paquebot « Le Maxim’s des Mers » en 1987.

    Économie

    L'économie actuelle de Cessenon-sur-Orb se résume essentiellement à la viticulture et au tourisme.

    Le domaine viticole se divise en deux parties : les AOC (AOC Saint-Chinian et AOC Coteaux du Languedoc) et les vins de pays (Vin de pays de Cessenon et Vin de pays de l'Hérault). En outre, une grande partie de la production de vin est exportée en vue d'être incorporée dans d'autres vins (on parle de « vin de coupe »).

    Le tourisme représente une part importante des revenus du village, avec la présence d'un camping en accès immédiat aux rives de l'Orb, des activités de canoë-kayak, promenades équestres, jardin d'enfants, tennis et chemins de randonnées. La commune organise des manifestations estivales pour les fêtes du et du , dédiée au saint patron du village : Saint Roch.

    La base nautique de « Réals » accueille des épreuves du championnat de France de canoë-kayak[39].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Un mazet dans les vignes
    La forêt d'Eucalyptus.

    Architectural

    • Église Saint-Pierre-de-la-Salle

    L'église Saint-Pierre-de-la-Salle est une église paroissiale gothique méridionale du XIIe siècle, qui fut probablement bâtie sur l'emplacement d'un mausolée gallo-romain du Ier ou IIe siècle.

    • Tour carrée

    La Tour carrée est le donjon d'une ancienne forteresse. Cette tour de plan quadrangulaire d’une hauteur de 15 mètres et de 6 mètres de côté a été construite avec des matériaux locaux. Le donjon sert aujourd'hui de clocher pour l'église et d'horloge municipale. Il abrite trois cloches baptisées et installées en 1921.

    • Fragment de sarcophage romain

    Le fragment de bas-relief d'un sarcophage romain datant du Ier siècle représentant un banquet funéraire fut retrouvé dans le dallage de l'église du village. Il est aujourd'hui visible sur la façade du café « Le Helder » sur la place du Marché. La scène reproduite sur cette pierre représente un banquet funéraire, sept personnes autour de la huitième allongée (tridinium). La tête de l’enfant est bouclée (caractéristique de l’école des sculptures arlésiennes).

    Le Pont de Cessenon est un pont suspendu métallique qui enjambe l'Orb à Cessenon en direction de Saint-Nazaire-de-Ladarez. Il fut construit en 1931 (113 mètres de long pour une largeur de 6 mètres 80).

    • Fontaine du Plô

    La fontaine du Plô ou Font de la Gleizes est une fontaine. La source qui jaillit à la fontaine de l'église est déjà mentionnée en 1555. En 1693, on pave le dessus de la voûte de la fontaine, on installe un abreuvoir et quelque temps après des lavoirs. La restauration récente les supprimera.

    Les autres particularités de cette commune sont ses fortifications.

    Naturel

    La carrière de Coumiac est un site géologique exceptionnel, où l'on peut observer des fossiles dans du marbre griotte de couleur rouge. Ce marbre, très rare, fut notamment utilisé pour la fabrication de la « chambre rouge » de la Maison-Blanche à Washington, DC, ou encore la Maison de France à Rio de Janeiro.

    • Olivier de Lugné

    L'olivier de Lugné est un olivier millénaire situé au hameau de Lugné. Isolé au milieu des vignes, quatre variétés d'olive ont été greffées sur le même arbre.

    Sports

    Club de rugby titre regionement

    Puis 4 fois nationalement en entente avec st chinian

    Cadet, juniors et ecole de rugby et seniors a travers un regroupement dit Rives d'Orb

    • CKCC

    Club de canoë-kayak de Cessenon.

    • Base de Réals

    La base nautique de Réals est située à 3,7 km de Cessenon sur la route de Murviel près du pont de Réals[40].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de Cessenon-sur-Orb se blasonnent ainsi : taillé, de gueules au lion d'or et d'azur au lion d'or.

    Galerie

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    6. « Station Météo-France Roquebrun - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    7. « Orthodromie entre Cessenon-sur-Orb et Roquebrun », sur fr.distance.to (consulté le ).
    8. « Station Météo-France Roquebrun - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    9. « Orthodromie entre Cessenon-sur-Orb et Sète », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Liste des ZNIEFF de la commune de Cessenon-sur-Orb », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    14. « ZNIEFF la « vallée de l'Orb » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    15. « ZNIEFF la « montagne noire centrale » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    30. Un Village minervois sous l'Ancien Régime. Hist. de Pépieux. (Toulouse, 1944), p. 164-167.
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    33. Berlou, Causses et Vayran, Cazedarnes, Cessenon/Orb, Ferrières, Fraisse-sur-Agout, Mus, Pierrerue, Prades-le-Lez, Prémian, Roquebrun, Saint-Étienne-d'Albagnan, Saint-Nazaire-de-Ladarez, Le Pin et Lau, Vieussan.
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    36. Bulletin des lois, 1850, V-31
    37. Journal officiel, 03, 1900
    38. Cette tuilerie fut fondée par Barthélémy Cathala en 1860 et reprise par son gendre Moïse Riche en 1892. À la mort de ce dernier en 1902, l'entreprise familiale fut reprise par ses deux fils Louis et Paul.
    39. Laurent François, « Cessenon-sur-Orb accueille les championnats de France de canoë-kayak », sur Midi-Libre, (consulté le ).
    40. Site Web de la Base nautique du Réals

    Annexes

    Bibliographie

    • Louis Anglade, « Visites des carrières de Cessenon et Saint-Nazaire-de-Ladarez, les carrières du Minervois et le travail des carrières : dossier Marbres 2 », Cahiers d'Arts et traditions rurales, no 20, , p. 9-54
    • Henri Barthes et Jean-Denis Bergasse, « Les archives de Cessenon : le cartulaire (1279-1757) et les inventaires des XVIe et XXe siècles, la découverte d'un traité de Guillaume Durand de Mende du XIIIe siècle (suivi de : Les Coutumes de 1363 de Cessenon, Thézan et Servien) », Cahiers de la Société archéologique et littéraire de Béziers, no 19,
    • Jean-Denis Bergasse, Cessenon-sur-Orb, Béziers, Sodiep, , 84 p.
    • Jean-Denis Bergasse, « Noblesse au village pendant la Révolution : un cas à Cessenon », Études héraultaises, Montpellier, Association Études sur l'Hérault, no 5, , p. 105-118 (lire en ligne)
    • Jean-Denis Bergasse et Philippe Marasse, « De l'artisanat à l'industrie dans l'Hérault : le cas exemplaire de Cessenon du XVIIIe au XXe siècle », Cahiers de la Société archéologique et littéraire de Béziers, no 13,
    • Aline Galy, « Le folklore de Cessenon (Hérault) », Folklore, no 98, , p. 3-23
    • Jean-Michel Sauget et Catherine Ferras, Cessenon-sur-Orb : inventaire du patrimoine d'un village héraultais, Saint-Chinian, Syndicat mixte du Pays Haut Languedoc et Vignobles, , 151 p.
    • Jean Segondy, Cessenon-sur-Orb : une ancienne châtellenie royale du Saint-Ponais, la seigneurie, la communauté, le consulat, la paroisse, Montpellier, Impr. de la Charité, , 823 p.

    Fonds d'archives

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