Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique

Le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique, en abrégé CRAAG, est un observatoire astronomique, connu lors de sa création sous le nom d’Observatoire d'Alger. Il a plusieurs missions, à savoir la recherche dans les domaines de l'Astrophysique et de la Géophysique, ainsi que la surveillance sismique du territoire.

Historique

Il est créé le [1], héritant de l'Observatoire astronomique de Bouzareah, construit en 1885, et de l'Institut de Physique du Globe d'Alger datant de 1931, pour changer de statut en 1985, puis de prendre le statut actuel[2].

Lors de la création de l'observatoire, le , sous l'égide du directeur de l'Observatoire de Paris, Urbain Le Verrier, le professeur de mathématiques spéciales au lycée d'Alger, Charles Simon, dit Darembert, est le premier chargé de mission menant des travaux d'observations magnétiques et météorologiques. Ne pouvant pas accéder au poste de directeur dont la direction est confiée au rectorat de l'Académie d'Alger par arrêté du , il se fait muter au même poste à Marseille, en 1861[1].

Dans son évolution, l'observatoire hérite des travaux de la première station sismologique d’Alger créé en 1910[3]. Trois années auparavant, l'astronome, François Gonnessiat est nommé directeur en , jusqu'à sa retraite, en 1931, qui est retardée pour terminer la révision des longitudes et l’installation d’un service de sismologie.

En 1931, il devient l’Institut de météorologie et de physique du globe à Alger (IMPGA)[2], dont l'astronome, Joanny-Philippe Lagrula en assure la direction. Paul Queney y travaille en tant qu'adjoint météorologue[4]. En 1937, le géophysicien, Jean Coulomb en est le directeur[5]. Puis, en 1945, l'ethno-météorologue, Jean Dubief est nommé au siège de l'Institut[6]. De 1951 à 1953, puis 1955 à 1957 et 1961 à 1968, l'astronome, Jean-Louis Lagrula succède à son père et prend la direction de l'Institut[7].

En 1980, l'Institut est remplacé par le Centre National d'Astronomie, Astrophysique et Géophysique (CNAAG), il est créé et dirigé par le Pr Hadj Benhallou jusqu'en 1998[8]. Les nouvelles missions du centre l'orientent vers les sciences de la terre et lui font abandonner sa mission première de recherche en météorologie[9].

En 1985, le centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG) est créé en application du décret no 83-521 du , faisant suite à la mise en place des statuts des centres de recherches[10].

Il fait partie du HCR en 1990 et placé sous l'égide de l'autorité du Ministère de l'Intérieur en 1991[2].

Il est un établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST), régi par le décret no 20-06 de [2].

Découvertes

C’est à l'observatoire d'Alger que plusieurs astéroïdes de la ceinture principale ont été découverts et nommés en lien avec le lieu :

Personnalités liées à l’observatoire

Références

  1. [PDF] Dictionnaire des Astronomes Français 1850-1950 : lettre S, page 18/32, publié le sur le site de l'observatoire de Haute-Provence (consulté le 9 juin 2019)
  2. Présentation, publié sur le site du craag.dz (consulté le 10 juin 2019)
  3. [PDF] Historique du Centre de Recherche en Astronomie Astrophysique et Géophysique, page 4/30, publié le par Ouahiba Bakour, sur le site if-algerie.com (consulté le 10 juin 2019)
  4. Robert Capot-Rey, « Études récentes sur le climat de l'Afrique du nord et du Sahara », Annales de Géographie, Paris, Armand Colin, no 297, , p. 39 (lire en ligne, consulté le )
  5. [PDF] Le personnel dirigeant du CNRS (1937-1966) : Jean Coulomb, page 19/30, publié le par Jean-François Picard, sur le site vjf.cnrs.fr (consulté le 10 juin 2019)
  6. « Jean Dubief, 97 ans, ethnométéorologue… », publié le par Dominique Leglu, sur le site de Libération (consulté le 10 juin 2019)
  7. Jean-Louis Lagrula (1906-1988), publié le par l'Institut de France, sur le site du Comité des travaux historiques et scientifiques (consulté le 10 juin 2019)
  8. « Décès de Hadj Benhallou fondateur de l'ancêtre du CRAAG », publié le sur le site El Moudjahid (consulté le 10 juin 2019)
  9. [PDF] La science en Algérie : l’Institut de Météorologie et de Physique du Globe (IMPG), page 5/14, publié le par Hocine Khelfaoui, sur le site de l'IRD (consulté le 10 juin 2019)
  10. [PDF] Décrets successifs du CRAAG, 13 pages, publié le sur le site mesrs.dz/services (consulté le 10 juin 2019)
  11. (en) « (858) El Djezair », sur le site du Centre des planètes mineures (consulté le )
  12. (en) « (859) Bouzareah », sur le site du Centre des planètes mineures (consulté le )
  13. (en) « (1213) Algeria », sur le site du Centre des planètes mineures (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

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