Cenne-Monestiés

Cenne-Monestiés est une commune française, située dans le département de l'Aude en région Occitanie.

Cenne-Monestiés

Vue générale du village de Cenne-Monestiés.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Carcassonne
Intercommunalité Communauté de communes Piège-Lauragais-Malepère
Maire
Mandat
José Froment
2020-2026
Code postal 11170
Code commune 11089
Démographie
Population
municipale
406 hab. (2018 )
Densité 52 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 19′ 58″ nord, 2° 07′ 06″ est
Altitude Min. 145 m
Max. 310 m
Superficie 7,76 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Castelnaudary
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Malepère à la Montagne Noire
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Cenne-Monestiés
Géolocalisation sur la carte : Aude
Cenne-Monestiés
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Cenne-Monestiés
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Cenne-Monestiés

    Ses habitants sont appelés les Cennois.

    Géographie

    Localisation

    Cenne-Monestiés est une commune située dans le Lauragais près de la Montagne Noire et du parc naturel régional du Haut-Languedoc sur le Lampy.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Cenne-Monestiés[1]
    Villemagne Saissac
    Villespy
    Carlipa Saint-Martin-le-Vieil

    Géologie et relief

    Cenne-Monestiés se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[2].

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 10,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 801 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,3 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[3].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saissac », sur la commune de Saissac, mise en service en 1928[8]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 10 °C et la hauteur de précipitations de 1 320,9 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à 23 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[12], à 14,1 °C pour 1981-2010[13], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Cenne-Monestiés est une commune rurale[Note 3],[15]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Castelnaudary, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (59,3 %), forêts (27,5 %), prairies (11,5 %), terres arables (1,6 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Cenne-Monestiés est composée de deux communes : Cenne et Monestiés. Dès 950 on connaît Monestiés. La communauté est située sur la rive gauche du Lampy, elle est composée de plusieurs fermes. L’église, la résidence du camérier et le cimetière tiennent lieu de village, des moulins fariniers sont construits sur les rives du Lampy.

    Vers 1150 commence la construction de la Bastide de Cenne sur la rive droite du Lampy au lieu-dit Silva Rotunda. En 1355 la région est dévastée par le Prince Noir Édouard, Prince de Galles fils aîné du roi Édouard III roi d’Angleterre. Le l’avant-garde brûle et pille Alzonne pendant qu’une colonne brûle Villespy, Carlipa et Monestiés. Des moulins fariniers sont transformés en moulins foulons pour le travail de la laine. Des fabriques se construisent le long du Lampy (dont une datée de 1610 est toujours là). Cenne subit les guerres de religion, les luthériens (nom utilisé avant celui de huguenot) de Revel et Saint Félix pillent et brûlent la bastide. Selon le chroniqueur de l’époque «de ce qui était une grande et belle ville avec des rues tirées au cordeau, il ne reste que quelques maisons ».

    De 1600 à 1700 Cenne compte environ 1 400 habitants, les qualités physico-chimiques de l’eau du Lampy font sa renommée, les produits fabriqués sont d’excellente qualité et exportés en Italie, Suisse et Allemagne. Fait exceptionnel : en 1660 les habitants de Cenne ont la faculté de pêche et de chasse sans aucune licence d’un supérieur, pour 5 sols par an ils ont le droit de travailler des terres. Louis XIV octroie les armoiries à Cenne et Monestiés.

    Pendant le siècle suivant l’industrie continue à prospérer. En 1741, les élus cennois s’élèvent contre la construction du barrage du Lampy destiné à dévier les eaux de la montagne Noire vers le canal du Midi. Ils demandent au Roi la démolition de la partie construite car ils craignent que le débit de l’eau soit insuffisant.

    En 1810 Napoléon Ier décrète que Cenne et Monestiés ne feront qu’une seule et même commune.

    Le XIXe siècle voit Cenne-Monestiés se développer davantage encore. Plus de 1 000 ouvriers travaillent dans les usines. Le canal du Midi prend les eaux du Lampy qui servait à alimenter les machines de Cenne-Monestiès ce qui entraîne la mise au chômage des ouvriers durant 3 à 4 mois par an pendant les périodes de sécheresse en été et à l’automne. Un barrage communal est mis en eau en 1885 pour remédier à la fermeture des usines.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1972  ? Jacques Lanes Divers droite  
    avant 1981  ? René Soum-Glaude DVG  
    2001 2014 Augustin Riu    
    2014 2020 Jean-Michel Monmège    
    2020 En cours José Froment    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].

    En 2018, la commune comptait 406 habitants[Note 5], en augmentation de 2,78 % par rapport à 2013 (Aude : +2,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5295587527738969361 0081 018953
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    866804859953942868740708604
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    648718729631611550555468439
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    362332322309285310314381399
    2018 - - - - - - - -
    406--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • La commune est propriétaire d'un grand barrage qui retient les eaux depuis 1885.

    Vers 1870 une étude est diligentée par les Ponts et Chaussées en vue de trouver un site sur lequel on puisse construire un barrage réservoir. Avec l’aide de l’État et du conseil général le barrage est construit et mis en eau en 1885.

    • Lavoir municipal : à la suite de la construction du barrage la mairie a décidé pour le bien de la communauté la création du lavoir municipal (date de construction : 1888).

    Bâtiment de style néo classique qui s’inscrit dans le courant architectural du XIXe siècle. La façade principale est ouverte avec deux arcades en plein cintre héritée de l’architecture florentine de la renaissance. Le fronton néo classique repose sur une épaisse corniche en pierres taillées où figurent les noms des élus ayant présidé à la commande de l’édifice.

    Église de l'Assomption de Cenne-Monestiés

    • Église Sainte-Marie : patronne de Cenne-Monestiès est dédiée à la Vierge Marie, fête de l’Assomption. Elle dépend actuellement de Saint-Papoul.

    Les premiers textes connus concernant l'église de Cenne font référence à : "Baillivia nove bastide de Senna, 1287 (C.R. 28439), puis en 1347 à la dénomination ecclésia parochialis de Cena quae vix sufficit ad victum rectorum (arch. Vat. Collect.). En 1781 elle est connue sous la dénomination de Céne (c ; dioc ; Carcassonne).

    Monestiès (ancienne communauté et consulat) ancienne paroisse de Saint Martin, jusqu'au , date de son annexion à la paroisse de Cenne, le bénéfice cure a été annexé à l’office de chambrier de l’abbaye de Montolieu, sénéchaussée de Carcassonne. En 1789, l'église de Monestiès (appelée Saint-Martin de Monestiès) est à usage de grange. Les premiers écrits concernant cette église remontent à l'an 950 sous le nom de Monasterium qui vocatur S. Martini (Mah. I, 78).

    L’église Sainte-Marie actuelle en pierres apparentes date de 1566. Elle a été réparée et presque remise à neuf en 1870. Le clocher carré, rappelant l’architecture d’un pigeonnier, présente la particularité d’être excentré par rapport à la nef. Un carillon de neuf cloches, encore existant, a été mis en place en 1854. À l’intérieur, on peut admirer une vierge antique en bois qui fut très vénérée. Elle fut offerte à Cenne par le cardinal Ponte Combo en 1660 (sources : Fondation du Patrimoine).

    Ancienne usine agricole.

    L’église Sainte-Marie se compose de deux parties distinctes. La plus ancienne qui correspond au chœur et peut être aux chapelles latérales, remonte probablement à la fin du XVIe siècle (l’édifice originel ayant été très endommagé durant les guerres de religion). La plus récente qui correspond à la nef, date du XIXe siècle (murs dressés selon un appareil en « blocage » renforcé par des éléments structurants soigneusement appareillés et travées couvertes de fausses voûtes à structure en lattis plâtrés sur armatures de bois (sources : Conseil d’architecture d’urbanisme et de l’environnement). Les fonts baptismaux en forme de coquille saint Jacques sont en marbre de Caunes - Minervois.

    Personnalités liées à la commune

    Patrimoine naturel

    Le village de Cenne-Monestiés est très attentif à la qualité de son environnement car le label Natura 2000 a été attribué à la commune. Le site "Vallée du Lampy" fait partie des Sites d'intérêt communautaire (dir. Habitat). Le Lampy est un cours d'eau de type méditerranéen abritant plusieurs espèces classées d'intérêt communautaire : lamproie de Planer, barbeau truité ou barbeau méridional, bouvière.

    Afin de protéger le milieu naturel, le village s'est équipé en 2007 d'une station d'épuration lagunaire à plantes macrophages (purification par roseaux).

    Patrimoine culturel

    • Depuis de nombreuses années des artistes peintres, sculpteurs et céramistes se sont installés à Cenne-Monestiès[25].

    Héraldique

    Blason
    • Cenne : barré d'or et de sable de quatre pièces
    • Monestiès : d'argent flanqué d'azur.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    En 1703 les armoiries sont : Monestiés : sont d’argent flanquées d’azur (armorial général Languedoc, généralité de Montpellier Carcassonne numéro 287 du registre bibliothèque impériale).

    Cenne : armoiries en 1703 de la communauté des habitants de Cenne « barrée d’or et de sable de 4 pièces » (armorial général Languedoc généralité de Toulouse numéro 286 du registre bibliothèque impériale) Nul ne sait pourquoi le blason de Monestiés a été tronqué pour ne garder que le flanc senestre du blason.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • « Cenne-Monestiès », dans Alphonse MAHUL, Cartulaire et Archives des Communes de l'ancien diocèse et de l'arrondissement administratif de Carcassonne , chez V. Didron, Paris, 1863, volume 4, p. 521-528 (lire en ligne)

    Article connexe

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Plan séisme
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Saissac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Cenne-Monestiés et Saissac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Saissac - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Cenne-Monestiés et Carcassonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    25. Circuit découverte
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