Catherine Ringer

Catherine Ringer, née le à Suresnes, est une chanteuse et multi-instrumentiste de rock française. Entre 1979 et 2007, elle a formé avec Fred Chichin (1954-2007) le groupe Les Rita Mitsouko.

Pour les articles homonymes, voir Ringer.

Biographie

Les années de jeunesse

Catherine Ringer est la fille de Jeanine, architecte, et de Sam Ringer, peintre d'origine juive ashkénaze polonaise[1],[2] et déporté dans neuf camps de concentration durant la Seconde Guerre mondiale (dont elle raconte l'histoire dans C'était un homme, sur l'album Cool Frénésie des Rita Mitsouko en 2000).

La jeune Catherine joue de la flûte, chante et écoute Georges Brassens, Maria Callas mais aussi The Velvet Underground, les Rolling Stones. Elle écrit des poèmes. À huit ans, elle devient mannequin enfant pour des catalogues (Le Printemps) et fait la couverture de journaux de mode, pour ramener un peu plus d'argent au foyer.

À onze ans, elle joue dans Les Deux Coquines réalisé par Marianne Oswald[1],[3].

Elle quitte le foyer familial à treize ans. Elle assiste librement un temps à des cours à l'université[Quoi ?] et s'intéresse au théâtre, à la danse et au chant. À quinze ans, elle quitte l'école et s'oriente vers une carrière artistique[1],[4].

Carrière au théâtre musical

À partir de 1975, Catherine Ringer chante dans plusieurs pièces de théâtre musical : Visite à Locus Solus, un texte de Raymond Roussel mis en scène par Michel Puig ; Fragments pour Guevara (ou Fragments pour le Che), de Pierre Bourgeade, mis en scène par Michael Lonsdale ; Nuits sans nuit, une adaptation du livre de Michel Leiris mise en scène par Michael Lonsdale sur une musique de Michel Puig ; Les Loups de Catherine Dasté, mis en scène par Michel Puig.

En 1976, elle rencontre la danseuse et chorégraphe argentine Marcia Moretto, qui devient son professeur de danse et avec qui Catherine danse au Café de la Gare dans le spectacle Silences nocturnes aux îles des fées d'Armando Llamas et en 1977 au théâtre Le Palace à l’occasion du festival Trans-Théâtres. Elle chante également dans N'Shima sous la direction de Iannis Xenakis au Théâtre de la Ville (Paris), joue dans Comme dans une bourrasque de Ricardo Mosner et dans Mère Courage et ses enfants de Bertolt Brecht mis en scène par Jacques Échantillon (1978) et dans un ballet africain.

Carrière au cinéma et à la télévision

À la même période, elle prête sa voix à quelques dessins animés diffusés sur FR3 et à un film d'animation de Jean Hurtado : Les Boulugres. Ce film sera achevé en 1984, mais ne sortira que douze ans plus tard. À la télévision toujours, elle participe au documentaire Le Temps des yéyés, diffusé sur la première chaîne le 16 janvier 1980.

Entre 1976 et 1982, Catherine Ringer tourne dans une vingtaine de films pornographiques[5]. Pour les essais de son premier film, Corps brûlants elle est encore mineure : « J'avais 17 ans je m'étais fait passer pour plus vieille[6] », mais elle a 18 ans quand le film sort en juin 1976. Elle déclare le faire sans besoin d'argent, juste parce qu'elle était « bizarre »[6]. On la voit dans des productions françaises, mais aussi allemandes et italiennes[7] ; elle pose par ailleurs pour la revue danoise Sex Bizarre de la Color Climax et pour la revue suédoise Pirate. Elle est créditée aux génériques de ces films  souvent assez poussés pour l'époque dans le registre pornographique[7]  sous son vrai nom, ou sous les pseudonymes de Lolita da Nova, Betty Davis ou Yvette Lemercier. C'est au printemps 1986 que le grand public découvre son passé dans le X, jusque-là connu des seuls amateurs de porno : en effet, alors qu'elle est devenue une vedette avec Les Rita Mitsouko, ses anciens films hard sont réédités dans des VHS qui la créditent sous le nom de « Mitsouko », voire de « Rita Mitsouko » (les éditeurs vidéo confondant la chanteuse et le duo). Devant cette utilisation du nom de son groupe, Catherine Ringer porte plainte : elle est cependant déboutée par la justice, ce qui permet aux éditeurs d'écouler leurs cassettes grâce à une nouvelle campagne publicitaire autour du « scandale Rita Mitsouko ». L'affaire fait quelque bruit dans les médias français, mais le public n'en tient pas rigueur à la chanteuse, dont la carrière musicale ne souffre pas[8].

Catherine Ringer est revenue plusieurs fois sur ces expériences, qu'elle n'a par ailleurs jamais reniées[7]. Peu après l'« affaire » des VHS, elle est insultée sur le plateau de l'émission Mon Zénith à moi par Serge Gainsbourg, qui la qualifie de « pute » pour avoir tourné dans des films X[9],[6]. Elle lui répond qu'elle a vécu « l'aventure moderne », il réplique que « l'aventure moderne n'est pas dégueulasse », elle lui rétorque qu'il est devenu « le dégueulasse-type ». La séquence est commentée par Pierre Desproges, qui, prenant la défense de Catherine Ringer, dit de Gainsbourg : « je l'aimais beaucoup, de son vivant[10]. »

En 1986, dans l'émission Sexy Folies présentée par Mireille Dumas, elle raconte que son expérience dans le porno était faite de « situations violentes, difficiles, où son image personnelle [était] complètement écrabouillée, réduite à néant » et compare le porno à une forme de « service militaire »[11]. Dans l'émission C à vous du , alors qu'on lui demande sa position sur le mouvement BalanceTonPorc, elle déclare :

« J'ai été victime de 13 ans et demi à 20 ans d'un pervers narcissique qui m'a entraînée dans les zones pornographiques, dans le viol. J'étais une petite jeune abandonnée par des parents qui ne connaissaient rien à ça. Il faut dire qu'on vivait une époque dans les années 1970 — je ne suis pas la seule à avoir vécu ça — où on disait : "on va se libérer", "vive l'amour libre". Donc, vas-y, t'as 15 ans, lis donc Emmanuelle. On va faire comme dans Emmanuelle, tu vas devenir l'esclave d'un mec qu'a 45 ans, je te donne à lui, etc. Moi, je me suis laissée faire aussi, et j'en ai beaucoup souffert. J'ai beaucoup pleuré. J'ai eu beaucoup de séquelles. Bon, maintenant, on fait aussi avec tout ça. Lui aussi avait été plus ou moins violé quand il était petit dans des écoles catholiques. C'est aussi grâce à lui que j'ai commencé à être une chanteuse professionnelle. Voilà, je n'irai pas le dénoncer par contre. En plus, il y a prescription.[12] »

Les Rita Mitsouko (1979-2007)

En 1979, Catherine Ringer chante dans la comédie musicale Flashes rouges de Marc'O et Geneviève Hervé, assistante aux effets spéciaux. Faute de salaires, deux des musiciens quittent le spectacle. Fred Chichin est engagé et, au bout d'une semaine de répétition, dit à Catherine : « Quittons cette galère et faisons un groupe de Rock ! ».[réf. nécessaire] Ils forment d’abord Les Sprats, composent et jouent entre autres sur scène la musique d'Aux limites de la mer d’Armando Llamas mis en scène par Catherine Dasté avec Marcia Moretto (1980) et de Pôle à pôle chorégraphié par Marie-Christine Gheorghiu et Alain Buffard (1982).

Après quelques tentatives de travail en groupe, c'est finalement en duo que Catherine et Fred choisissent de fonctionner. Le couple travaille chez lui et c'est dans leur cuisine que naissent leurs premiers titres. De concert en concert, dans des bars ou des boîtes rock, ils se forgent une petite notoriété dans Paris. C'est au Gibus, en novembre 1980, que le duo se présente sous le nom de Rita Mitsouko.

En 1985, le duo se rebaptise « Les Rita Mitsouko » pour en finir avec la méprise répandue dans la presse et leur public — on croyait souvent que le nom du groupe était celui de la chanteuse, et vice versa. La même année, le 45 tours Marcia Baïla, hommage à Marcia Moretto, les révèle au grand public.

Leur carrière durera près de trente ans (1979-2007), comptant sept albums studio originaux : Rita Mitsouko, The No Comprendo, Marc et Robert, Système D, Cool Frénésie, La Femme trombone, Variéty), un album de remixes (RE) et deux albums live (Acoustiques, Les Rita Mitsouko en concert avec l’orchestre Lamoureux). Ils sont nommés tous deux chevalier des Arts et Lettres.

Tout au long de ces années, ils collaborent avec de nombreux artistes comme les Sparks, Iggy Pop, Richard Galliano, Jean Néplin, multiplient les tournées internationales et se distinguent par leurs clips, réalisés, entre autres, par Philippe Gautier ou Jean-Baptiste Mondino. Plusieurs de leurs morceaux deviennent des tubes (Andy, C’est comme ça, Les Histoires d'A., Le Petit Train, Y'a d'la haine, etc.) et Les Rita Mitsouko s’imposent comme des artistes incontournables dans le paysage du rock et de la chanson française.

Catherine Ringer en parallèle des Rita Mitsouko

Parallèlement, Catherine Ringer chante aussi en duo avec Marc Lavoine (Qu’est-ce que t’es belle) ou pour des bandes originales de films (Tatie Danielle, Les trois frères, Sinon oui (composée avec Archie Shepp), Un grand cri d’amour, Reines d’un jour, etc). En 2002, elle revient également au théâtre musical en interprétant le rôle principal dans Concha Bonita d'Alfredo Arias (musique de Nicolas Piovani) au théâtre de Chaillot. En 2004, le spectacle tourne en Italie en version italienne.

L'après Rita Mitsouko (2007-2008)

Après la mort de Fred Chichin, en , Catherine Ringer, sans remplacer Fred, reprend la tournée interrompue, renommée Catherine Ringer chante Les Rita Mitsouko and more, qui se terminera par deux concerts les 21 et à La Cigale et une ultime représentation le sur la scène du Métropolis de Montréal[13].

Le paraît l'album live CD/DVD de La Cigale.

Le premier album solo Ring n' Roll et le « Ring n' Roll Tour » (2009-2012)

En 2009, Catherine Ringer débute l'enregistrement de son premier album solo et offre à son public une chanson diffusée sur internet, Je kiffe Raymond, en référence au sélectionneur de l’équipe de France de football, Raymond Domenech. Elle continue à collaborer avec d’autres artistes, comme Mauro Gioia avec qui elle chante des chansons de Nino Rota et de Renato Carosone. Nouvelles bandes originales de films : Liberté de Tony Gatlif, Les Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec de Luc Besson.

Ring n' Roll sort en [14]. Il contient douze chansons, dont trois feront l’objet de clips : « Pardon », « Prends-moi » et « Punk 103 ». Pour ce nouvel opus, Catherine Ringer retrouve Mark Plati, le producteur de David Bowie et de Variéty, et collabore avec l’accordéoniste japonais Coba ainsi que RZA du Wu-Tang Clan. Cette même année, elle est élevée au rang d’officier des Arts et des Lettres[15]. Elle entame une tournée internationale, Ring n' Roll Tour, qui passe par La Cigale et l’Olympia à Paris, dans de nombreuses villes françaises mais aussi à Bruxelles, Londres, au Québec, aux États-Unis et sillonne les routes jusqu’en août 2012. Salué par la critique[réf. nécessaire], Ring n' Roll est nommé aux Victoires de la Musique 2012 dans la catégorie « Meilleur album de chansons » et Catherine Ringer remporte la Victoire de la « Meilleure artiste féminine »[16] ainsi que le Prix spécial de la SACEM[17].

Le trio Plaza Francia (2013-2015)

Courant 2013, par l'intermédiaire d'Alfredo Arias, Eduardo Makaroff et Christoph H. Müller, tous deux musiciens membres fondateurs du groupe Gotan Project, rencontrent Catherine Ringer et lui proposent d'enregistrer une chanson pour leur nouveau projet intitulé Plaza Francia (du nom de la « Place France », située dans la Recoleta, un quartier résidentiel de Buenos Aires). Finalement, Catherine enregistrera toutes les chansons de l'album (des chansons de tango composées par Makaroff et Müller) et intégrera la formation à part entière.

Le temps de faire vivre leur projet commun Plaza Francia, Catherine et les deux musiciens mettent provisoirement de côté leurs projets respectifs : pour Catherine, de nouvelles chansons sur lesquelles elle a déjà commencé à travailler, et pour Makaroff et Müller, le groupe Gotan Project.

Le trio donne ses deux premiers concerts en France le à Sannois (Île-de-France) et le à Clermont-Ferrand (Auvergne).

Le , Plaza Francia publie un album sous le titre A New Tango Song Book et se lance, dès le lendemain, dans une tournée de 20 dates en France et en Suisse, dont 3 soirs consécutifs au Printemps de Bourges[18], qui durera jusqu'en .

Nouvel album solo, tournées de concerts, quarante ans des Rita Mitsouko (2016-2020)

En , Catherine Ringer annonce son retour à la scène et la préparation d'un nouvel album à paraître en 2017.

À l'automne 2016, cette fois-ci sans Plaza Francia, elle se lance dans une nouvelle tournée de 12 concerts, du 18 octobre au 14 novembre, au cours desquels elle interprète des chansons de son futur album (dont le titre provisoire est Senior), des titres des Rita Mitsouko ainsi que des musiques de films[19],[20].

Fin , elle annonce une première date de concert pour 2017 : le dimanche à Castelsarrasin (salle Jean-Moulin), dans le cadre du festival Grain de Sel. S'ensuit l'annonce d'une trentaine d'autres dates en France (et une seule en Suisse, à Lausanne) jusqu'en décembre 2017.

Le paraît son nouvel album intitulé Chroniques et Fantaisies[21].

Elle repart en tournée pour vingt-cinq concerts, du Nantes) au Courlans, dans le Jura), avec, cette fois, une visite de trois pays limitrophes : le Luxembourg, la Belgique et la Suisse.

En 2019, Catherine Ringer prend la route avec ses musiciens pour revisiter le répertoire culte des Rita Mitsouko en se lançant (jusqu'au 6 décembre 2019, ensuite prolongé[22]) dans une tournée de célébration des quarante ans du groupe intitulée « Catherine Ringer chante les Rita Mitsouko »[23]. Par cette tournée, elle perpétue l'œuvre du groupe qui l'a fait connaître[23].

Le répertoire du groupe est gravé sur sillons avec la sortie le d'un double album CD / triple album vinyle en public intitulé Catherine Ringer chante les Rita Mitsouko enregistré à la Philharmonie de Paris les 28 et 29 septembre 2020[24],[23].

Toujours en 2020, elle est nommée dans la catégorie « Artiste féminine de l'année » aux Victoires de la musique[25].

Le , souffrant de la Covid-19, elle annule plusieurs dates de sa tournée des festivals[26].

Famille

Fred Chichin et Catherine Ringer ont eu trois enfants : Ginger Romàn, qui est actrice, Simone Ringer, graphiste et chanteuse dans le groupe Minuit avec son frère Raoul Chichin, guitariste[27]. Ce dernier l'accompagne dans sa tournée 2019 pour les 40 ans de Rita Mitsouko[28].

Discographie

Singles

Clips

Albums studio

Compilations & Live

Albums

Coffret

  • 2019 : L'intégrale : Coffret de 12 CD + 1 DVD.
  • 2019 : L'intégrale : Coffret de 13 Disques Vinyles + DVD + une feutrine pour platine vinyle + un poster exclusif.

Mini-albums

Autres

  • 1985 : Les Enfants du Velvet, titre All Tomorrow's Parties (Disque compilation en hommage à Lou Reed)
  • 1999 : Emmaüs Mouvement, titre Le juste prix (Disque anniversaire des 50 ans du mouvement Emmaüs)

Singles

  • 1982 : Minuit dansant / Don't forget the nite
  • 1984 : Restez avec moi / Marcia Baïla
  • 1986 : Andy / Un soir, un chien / C'est comme ça / Les Histoires d'A.
  • 1988 : Mandolino City / Singing in the shower (avec Sparks) / Tongue dance / Le petit train
  • 1990 : Hip kit / Don't forget the nite
  • 1993 : Y'a d'la haine / Les Amants / Femme d'affaires
  • 1996 : Riche (en duo avec Doc Gynéco / If I were a rich man (adaptation)
  • 2000 : Cool frénésie / Alors c'est quoi / Femme de Moyen Âge
  • 2002 : Triton / Sasha / Tu me manques
  • 2004 : Triton (live) / La sorcière et l’inquisiteur (live) / Andy (live) / Où sont-ils donc ? (live) / Écoutez la chanson bien douce (live)
  • 2007 : Communiqueur d'amour / Ding Dang Dong / Même si / L'ami ennemi

Clips

Albums

Participations

  • 1990 : La complainte de la vieille salope (BOF de Tatie Danielle d'Étienne Chatiliez, musique de Gabriel Yared)
  • 1995 : Doux Daddy (BOF de Les trois frères)
  • 1995 : Peut-être ce soir (sur l'album Roots de Coba)
  • 1997 : Sinon, oui (BOF, musique d'Archie Shepp et Catherine Ringer)
  • 1997 : Les Joyeux Bouchers de Boris Vian (compilation Jazz à St Germain avec le Renegade Brass Band)
  • 1998 : Rendez-vous (sur l'album Conscious Posi de Coba)
  • 1998 : Sa raison d'être (sur l'album Ensemble contre le sida (Sidaction)
  • 1998 : Paranoïa (sur l'album les Liaisons dangereuses de Doc Gyneco)
  • 2001 : Le Vent de Georges Brassens (BOF de Reines d'un jour)
  • 2002 : Tawes (sur l'album Uni-vers-elles de Djura)
  • 2003 : Concha Bonita (VHS & DVD)
  • 2004 : La Bohème de Charles Aznavour, en duo avec Corneille
  • 2005 : Maudie (sur l'album Le Pavillon des fous de Thomas Fersen)
  • 2006 : Concha Bonita (version italienne en CD)
  • 2008 : Rendez-vous chez Nino Rota, dirigé par Mauro Gioia
  • 2010 : Les Bohémiens (BOF de Liberté de Tony Gatlif)
  • 2019 : I Want Your Love + I've Got You Under My Skin (sur l'album Fashion Freak Show)
  • 2020 : Les Souliers de Guy Béart (sur l'album De Béart à Béart(s))

Distinctions

Décoration

Récompenses

Théâtre musical

Filmographie

Cette section concerne sa filmographie en tant qu'actrice. Voir aussi la section « singles » pour sa participation à certaines bandes originales de films.

Cinéma et télévision

Films classés X

  • 1976 : Corps brûlants de Bart Caral : Une partouzeuse
  • 1976 : La Fessée ou les Mémoires de monsieur Léon maître-fesseur de Burd Tranbaree : Marcelle
  • 1977 : Body Love de Lasse Braun : Martine (avec Gilda Arancio et Chantal Virapin)
  • 1977 : Love Inferno de Lasse Braun : Monique
  • 1978 : Color Climax Special 257
  • 1978 : Räuber und Gendarm : figuration, rôle non sexuel
  • 1979 : Poker Partouze de Joe de Palmer avec Cathy Stewart, Marilyn Jess, Dominique Saint Claire
  • 1979 : Histoires de cul de Michel Ricaud, segment La Gloutonne : Vivane, avec Jean-Pierre Armand
  • 1979 : Paradise de Pierre B. Reinhard avec Jean-Pierre Armand
  • 1980 : Petits trous libertins de Pierre B. Reinhard avec Hubert Géral
  • 1980 : La Pension des fesses nues de Francis Leroi, avec Dominique Saint Claire et Julia Perrin
  • 1981 : Mélodie pour Manuella de Joë de Palmer avec Marilyn Jess et Olinka Hardiman
  • 1981 : L'Éducation d'Orphelie de Michel Ricaud avec Jean-Pierre Armand
  • 1981 : Rien ne vaut la première fois de Joe de Palmer et Alain Payet
  • 1981 : Lingeries intimes de Jean-Claude Roy : la veuve, avec Dominique Saint Claire et Élisabeth Buré
  • 1981 : Angela et ses amies (Quella porcacciona di mia moglie) de Lorenzo Onorati : Angela
  • 1981 : Perversions très spéciales pour jeunes filles de bonne famille (Lea) de Lorenzo Onorati : La jeune fille au pair, avec Laura Levi et Marina Hedman
  • 1981 : Provinciales en chaleur de Jean-Claude Roy : Julie, avec Alban Ceray, Evelyne Schultz et Cathy Stewart
  • 1981 : Innocence impudique de Jean-Claude Roy avec Alban Ceray, Cathy Stewart
  • 1981 : Gorges profondes et petites filles (Jeunes, jolies et garces) de Hubert Géral avec Jean-Pierre Armand
  • 1981 : Marathon Love d'Andrei Feher avec Olinka Hardiman
  • 1981 : Greta, Monika et Suzelle de Gérard Kikoïne : Une partouzeuse
  • 1982 : Mélodie pour Manuella de Joe de Palmer avec Olinka Hardiman
  • 1982 : L'Inconnue d'Alain Payet avec Olinka Hardiman
  • 1985 : Les stoppeuses ne portent pas de culotte (The Porno Race) d'Andrei Feher, avec Dominique Alavoine, Christina Anders

Notes et références

  1. « Biographie de Catherine Ringer », sur le site ritamitsouko.org (consulté le ).
  2. Chanter pour la paix, Paris, Mango jeunesse, , 41 p. (ISBN 2-7404-1630-X).
  3. « Les Deux Coquines », sur YouTube (consulté le ).
  4. Entrée Libre, France 5, « Portrait et interview de Catherine Ringer », sur youtube.com, (consulté le ).
  5. « Voluptés particulières », sur le site telerama.fr (lien archivé) (consulté le ).
  6. Éric Loret, « Ceci est bien une pipe », sur Libération, (consulté le ).
  7. cinémax, p. 425.
  8. cinémax, p. 89-90.
  9. « VIDEO : Gainsbourg et Catherine Ringer » (consulté le ).
  10. Signifiant par là que l'artiste, bien qu'encore en vie, n'était plus que l'ombre de lui-même. Entretien publié en vidéo sous le titre Desproges est vivant.
  11. « Catherine Ringer à propos de sa sexualité », sur le site de l'INA.FR, (consulté le ).
  12. Katia Rimbert, « Catherine Ringer révèle avoir été victime d’un pervers narcissique dans C à vous », sur programme-tv.net, .
  13. Marie-Christine Blais, « Les Rita Mitsouko sans Fred Chichin : la grande Catherine », sur le site lapresse.ca, (consulté le ).
  14. « Catherine Ringer annonce la sortie d'un nouvel album », sur le site ozap.com, (consulté le ).
  15. « Nomination ou promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres juillet 2011 - Ministère de la Culture », sur www.culture.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Victoires de la musique : triomphe de Catherine Ringer et Hubert-Félix Thiéfaine », sur RFI, (consulté le ).
  17. « Grands prix Sacem 2012 », sur www.franceinter.fr, (consulté le ).
  18. « Catherine Ringer en concert », sur le site officiel de Catherine Ringer (consulté le ).
  19. Nathalie Paul, « Catherine Ringer s’invite en concert avant son nouvel album prévu en 2017 », sur le site concertlive.fr, (consulté le ).
  20. « CATHERINE RINGER : LE LIVE REPORT », sur le site emb-sannois.org (lien archivé) (consulté le ).
  21. Steven Bellery et Bernard Lehut, « “Chroniques et Fantaisies”, le nouvel opus baroque de Catherine Ringer », sur le site rtl.fr, (consulté le ).
  22. Eric Bureau, « 40 ans après leurs débuts, Catherine Ringer nous raconte les Rita Mitsouko », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  23. Jack, « Il y a 40 ans naissaient Les Rita Mitsouko, et c'était comme ça », sur jack.canalplus.com, (consulté le ).
  24. La captation (1 h 42) est diffusée sur Canal+ le vendredi 6 novembre 2020 à 23 h 10.
  25. « Victoires de la Musique 2020 : la liste complète des nominations », .
  26. programme-tv.net
  27. « Simone Ringer et Raoul Chichin, la musique en héritage », sur le site gala.fr, (consulté le ).
  28. « Le rendez-vous culture: Catherine Ringer célèbre les 40 ans des Rita Mitsouko sans son partenaire Fred Chichin, parti rejoindre les étoiles - Vidéo », sur Play RTS (consulté le ).
  29. « Les Rita Mitsouko - Les Histoires d'A. (Clip Officiel) » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).
  30. Arrêté du 13 septembre 2016 portant nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres.
  31. Le Point magazine, « Camille, Catherine Ringer et Sexion d'Assaut récompensés par la Sacem », sur Le Point, (consulté le ).
  32. « Les Étoiles du Parisien : notre palmarès 2016 », sur Le Parisien, (consulté le ).
  33. Véronique Lesueur, Patrick Dewaere, FeniXX, 270 p. (ISBN 9782258188730, lire en ligne).
  34. Christophe Carrière, Patrick Dewaere, l'écorché, Michel Lafon, , 175 p. (ISBN 9782749933597, lire en ligne).

Voir aussi

Bibliographie

  • Jacques Zimmer, Stéphane Bourgoin, Henri Gigoux, Christophe Lemaire, Gérard Lenne et Didier Roth-Bettoni, Le Cinéma X, La Musardine, , 512 p. (ISBN 978-2-84271-508-3 et 2-84271-508-X), p. 425. 

Liens externes


  • Portail du rock
  • Portail de la guitare
  • Portail du cinéma français
  • Portail de la pornographie
  • Portail des Hauts-de-Seine
  • Portail de la culture juive et du judaïsme
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.