Castelnau-Pégayrols

Castelnau-Pégayrols (Castèlnòu de Leveson en occitan) est une commune française, située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie.

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Castelnau-Pégayrols

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Millau
Intercommunalité Communauté de communes de la Muse et des Raspes du Tarn
Maire
Mandat
Frédéric Balard
2020-2026
Code postal 12620
Code commune 12062
Démographie
Gentilé Castellévéziens
Population
municipale
337 hab. (2018 )
Densité 6,4 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 07′ 51″ nord, 2° 56′ 02″ est
Altitude Min. 421 m
Max. 1 102 m
Superficie 53,01 km2
Élections
Départementales Canton de Tarn et Causses
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Castelnau-Pégayrols
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Castelnau-Pégayrols
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Castelnau-Pégayrols
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Castelnau-Pégayrols
Liens
Site web castelnaupegayrols.fr

    Géographie

    Localisation

    Carte de la commune de Castelnau-Pégayrols et des proches communes.

    Site

    Le territoire de la commune matérialise une fraction sud du Massif central. Partie intégrante du parc naturel régional des Grands Causses, il s'étend sur une partie du versant Est du plateau du Lévézou et domine la rive droite de la vallée de la Muze, et sur le Causse Rouge sur la rive opposée. La commune de Castelnau-Pégayrols est composée de trois villages, Castelnau-Pégayrols, Estalane, Castelmus ainsi que de fermes isolées.

    Histoire

    Moyen Âge

    Dès le Xe siècle, les seigneurs de Lévézou s’implantent à Castelmus. La première famille de Lévezou fonda le château neuf (Castel-nau) dont l'existence est attestée dès le XIe siècle. En 1192, le siège de cette puissante famille était à Castelmus et possédait en outre les seigneuries de Roquetaillade et Marzials[1]. En 1238, Bernard de Lévézou était seigneur de Castelnau-de-Lévézou, de Saint-Beauzély de Lévézou, de Castelmus, de Roquetaillade, de Marzials et de Comprégnac. En 1289, il entre en conflit avec Hugues d'Arpajon pour la possession de Castelnau-de-Lévézou. Un duel judiciaire a lieu le . À l'issue de celui-ci, Bernard de Lévézou doit céder la place à Hugues d'Arpajon. Castelnau-de-Lévézou appartiendra à cette puissante famille de 1289 à 1758.

    Époque moderne

    En 1759, à Versailles, Louis XV crée le marquisat de Pégayrolles et le confère à Étienne Hippolyte de Pégayrolles, président du parlement de Toulouse. Castelnau-de-Lévézou en deviendra le chef-lieu sous la nouvelle appellation de Castelnau-Pégayrolles.

    Époque contemporaine

    En 1834, une ordonnance royale de Louis Philippe crée la commune de Castelnau-Pégayrols.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2008  ? Christian Trémolières DVG Retraité
    avril 2014 mai 2020 Christian Tremolieres[2]   Retraité d'une entreprise publique
    mai 2020 en cours Frédéric Balard[2],[3]   Profession intermédiaire administrative et commerciale des entreprises
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[5].

    En 2018, la commune comptait 337 habitants[Note 1], en diminution de 0,88 % par rapport à 2013 (Aveyron : +0,55 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1836 1841 1846 1851 1856 1861 1866
    7407651 2071 2101 2461 2011 1271 0731 051
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    9949961 1561 015902818775795760
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    707676634605512480466428334
    1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017 2018 -
    311295282315320342333337-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[7].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    L'économie de cette commune à vocation agricole est caractérisée par une agriculture traditionnelle extensive basée sur l'élevage pour la production laitière de brebis destinée à l'élaboration des fromages de Roquefort, Pérail, tome et pour la production de veaux et agneaux destinés à l'engraissement.

    Culture locale et patrimoine

    Château

     Inscrit MH (1975)[8], des XIe et XVe siècles.

    Réseau hydraulique médiéval

     Inscrit MH (1997)[9].

    Patrimoine religieux

    Prieuré Saint-Michel

     Inscrit MH (1990)[10], des XIe et XVe siècles.

    Église Saint-Michel

     Inscrit MH (1920)[10], ancienne église priorale.

    Église Notre-Dame

     Inscrit MH (1930)[11].

    Patrimoine naturel

    Vallée de la Muze.
    • La vallée de la Muze.
    • Le col de la Vernhette, sur la RD 993, emprunté par le Tour de France en 1954 et 1983. Situé à l'ouest du territoire communal, il n'est pas relié directement au village.

    Héraldique

    Blason
    Parti crénelé de sable et de gueules. A une fasce réduite engoulée par deux têtes de lion d’or, surmontée de deux ailes affrontées d’argent, et une harpe d’or en pointe.
    Détails
    Le sable et le gueules qui servent de fond au blason sont les couleurs des anciens consuls de Castelnau. La cité était si bien organisée qu’elle a eu très tôt une administration municipale, bien avant la Révolution Française. Les deux consuls élus portaient une robe noire et rouge.

    La division est crénelée, rappelant ainsi ce que l’on peut trouver au sommet des murs des châteaux pour traduire le nom de Castelnau qui est le château neuf. Ces créneaux indiquent également que le village avait des murailles dont il reste des vestiges.

    La fasce réduite représente l’extraordinaire système d’adduction d’eau du village, classé comme l’un des 100 monuments mondiaux à protéger selon la World monument watch. Ce tuyau est « avalé » par les deux têtes de lion pour indiquer que la cité et toutes ces merveilles ont été créées par la famille de Lévezou. Les armes de cette famille était « d’azur à un lion d’or ». La reprise intégrale des armes de famille étant interdite pour les municipalités, il suffit d’en emprunter un ou plusieurs éléments.

    Les ailes sont l’un des symboles de saint Michel, le saint patron du village.

    La harpe est l’un des éléments des armes de la famille d’Arpajon qui devint seigneur de Castelnau à la suite d’un duel remporté sur les Lévezou. Le blason exact de cette famille est « de gueules à une harpe d’or ». La remarque concernant la reprise intégrale des blasons de famille est valable ici aussi.

    Les ornements sont deux gerbes de blé d'or, mises en sautoir par la pointe et liées de gueules pour honorer l'activité agricole.

    Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable.

    La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien à voir avec des fortifications.[12].
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Bibliographie

    • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Armand Vernhettes), Sent-Bausèli : Castelnòu, Mont Jòus, Verrièiras, Lo Vialar / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Sent-Bausèli, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 239 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-34-3, ISSN 1151-8375, notice BnF no FRBNF36988822)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

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