Caroline Skeel

Caroline Anne James Skeel, née le à Londres et morte le , à Hendon, est une historienne britannique. Elle est professeure d'histoire et bibliothécaire à Westfield College, spécialiste de l'histoire économique et sociale du pays de Galles dont sa famille est originaire.

Biographie

Caroline Skeel naît à Hampstead, à Londres, la sixième des sept enfants de William James Skeel, négociant, et d'Anne James[1]. Ses parents sont originaires de Pembrokeshire, au pays de Galles. Elle fait ses études secondaires à Hampstead puis à Notting Hill High School, entre 1884 et 1890. Elle obtient les meilleures notes aux examens universitaires de Cambridge et bénéficie d'une bourse d'étude pour faire ses études à Girton College, Cambridge, en 1891[2]. Elle obtient une mention très bien aux tripos classiques en 1894, puis l'année suivante, une mention très bien en histoire, à une époque où l'université de Cambridge ne délivre pas de diplômes aux étudiantes[3]. Elle obtiendra ultérieurement, en 1926, un master de Cambridge[4].

Caroline Skeel est nommée maître de conférences invitée, en études classiques et en histoire, à Westfield College, en 1896. Elle publie son premier ouvrage, Travel in the First Century A.D. en 1901[5], ouvrage récompensé par le prix Gibson décerné par Girton College. Elle entreprend des recherches doctorales à la London School of Economics, et soutient sa thèse d'histoire moderne intitulée The Council in the Marches of Wales: A study in local government in the sixteenth and seventeenth centuries en 1904[3].

Caroline Skeel cumule des fonctions de maître de conférences en histoire et de bibliothécaire du collège à partir de 1902[4]. Elle a des problèmes de santé liés à une dépression, et prend un congé entre 1907 et 1911[4]. Elle reprend ensuite ses fonctions, et dirige le département d'histoire de 1911 à 1919[3]. Elle est nommée professeure de l'université de Londres en 1925, et est secrétaire du conseil d'histoire de l'université, de 1902 à 1906. En 1924, elle publie un article sur l'industrie de la laine au pays de Galles, et contribue à l'ouvrage sur cette province, dirigé par l'historien Robert William Seton-Watson (en)[3]. En 1926, elle a soumet une communication scientifique, intitulée The Cattle Trade Between England and Wales in the 15th to 18th Centuries, à la Royal Historical Society[6].

Skeel est membre de la Royal Historical Society, de 1914 à 1928, membre du conseil de la société et du comité des publications de 1921 à 1927. Elle est membre de la Classical Association et de plusieurs autres sociétés savantes[3].

Elle prend une retraite académique anticipée, en raison de problèmes de santé, en 1929, et s'installe à Hendon, où elle meurt des suites d'un accident vasculaire cérébral, le . Elle lègue 50 000 £ à Westfield College[3].

Hommages et distinctions

  • 1914 : médaille Henry Hutchison et le Gamble Prize, pour son essai sur les œuvres de John William Fortesque[3].
  • La bibliothèque de Westfield College porte son nom[7].

Références

  1. The Carmarthenshire Historian, vol. 6–13, , p. 8
  2. F. Hodgson, History, , p. 286
  3. Charles 2001.
  4. Sondheimer 2007.
  5. Caroline A. J. Skeel, Travel in the First Century After Christ : With special reference to Asia Minor, Cambridge University Press,
  6. Philip Gwyn Hughes, Wales and the Drovers, Golden Grove Editions, , p. 24
  7. « Westfield College », AIM25, (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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