Cacel Nice

Le CACEL (acronyme de Centre d'Animation, de Culture Et de Loisirs) était une structure associative située à Nice. Elle avait pour objectif le développement de la culture et du sport dans la jeunesse, dans une perspective d'éducation populaire.

Centre d'Animation, de Culture et de Loisirs

Cadre
But Promotion du développement sportive et culturelle dans la jeunesse
Surnom Cacel
Zone d’influence Nice
Fondation
Fondation 1975[1]
Fondateur Jacques Médecin
Identité
Dissolution
Dissolution 1999

En 1987, le club du Cercle des Nageurs de Nice est repris par le Cacel.

L'association disparait en 1999 dans le cadre d'une affaire de corruption impliquant l'ancien maire de Nice Jacques Médecin.

Histoire

En , Jacques Médecin accuse les quatre Maisons des jeunes et de la culture (MJC) de Nice (créées entre 1965 et 1971[2]) d'être politisées[3]. Il s'agit de la première attaque importante en France contre ces structures associatives[3]. Dans journal Nice-Matin, il déclare que les MJC sont « des foyers de révolution qu'[il s'en va] supprimer » et que « les jeunes trouveront beaucoup plus de bonheur à s’exprimer sur un stade que dans des conciliabules plus ou moins putrides »[3]. Par la suite, il désigne les MJC sous le terme de « Maisons des Jaunes » après avoir évoqué un portrait de Mao Zedong qui aurait été trouvé à la MJC de Nice Bon-Voyage[3]. Il leur reproche également les « "spectacles répugnants" offerts à la vue [des] enfants » ainsi que, selon lui, leur militantisme contre la municipalité[3]. Pour faire concurrence aux quatre MJC, il crée en 1975[1] (ou 1974[4]) une structure rivale, les CACEL (Centre d’animation de culture et de loisirs[N 1]), dirigés par ses proches[5], qui seront au nombre de cinq[6] et mieux aidés financièrement que les MJC[3].

Au cours des années 1990, le Cacel est l'épicentre de l'affaire de détournement de fonds publiques et de corruption impliquant Jacques Médecin[7] et Jean-Claude Pastorelli gestionnaire du Cacel, considéré comme un « foyer de subversion » ainsi que le signale le Conseil municipal de Nice du . Or ce CACEL qui totalisait plus de 20.000 adhérents, accusait en 1995 un passif de 200 millions de francs, dont 1,3 millions de francs de cotisations dues aux organismes sociaux, et pourtant avancées par la ville de Nice[8].

Section water-polo

En 1912, le Cercle des Nageurs de Nice est fondé par le champion de natation Paul Vasseur. Alors siégeant à la piscine du Piol, la section de water-polo est repris par le Cacel est charge du nouveau Palais des sports Jean-Bouin[9].

Après quatre titres consécutifs de champion de France de 1992 à 1995, l'histoire du club est stoppée en 1995 par une liquidation judiciaire, en raison de problèmes financiers.

L'équipe est immédiatement reformée au sein d'un nouveau club, l'Olympic Nice natation, champion de France en 1997.

Palmarès

Notes et références

Notes

  1. On trouve aussi : Côte d'Azur culture et loisirs.

Références

  1. Renaldi et al., op. cit., p. 84 [lire en ligne]
  2. « Une M.J.C. de Nice est occupée par son personnel », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
  3. Laurent Besse, « Chapitre XII. Les MJC hors de leurs murs 1970-1977 », dans Les MJC : De l'été des blousons noirs à l'été des Minguettes, 1959-1981, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », (lire en ligne), p. 291-314.
  4. Michel Franca et Jean Grozier, Nice, la baie des requins, , 208 p. (ISBN 978-2-402-12532-1, lire en ligne), p. 141
  5. Bragard, Gilbert et Sinet 1990, p. 63-64.
  6. Philippe Poirrier, « L'inauguration du musée d'art moderne et d'art contemporain de Nice en 1990 », Vingtième Siècle : Revue d'histoire, no 38, , p. 62-73 (lire en ligne, consulté le ).
  7. HISTORIQUE ONN
  8. Palmarès depuis 1988 sur le site officiel de la coupe de France ; page consultée le 2 septembre 2010.
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