COMAC (jeunes du Parti du travail de Belgique)

Il est issu de la fusion de deux groupements : le Mouvement marxiste léniniste (MML) qui était actif sur les campus universitaires et de Rebelle, qui lui était actif parmi les jeunes de l'enseignement secondaire[2].

Comac rassemble des jeunes de 14 à 30 ans qui n'acceptent pas la société actuelle et qui veulent bouger pour changer les choses[2]. Comac est une organisation qui se réclame du socialisme international et suit les orientations du Parti du travail de Belgique (PTB-PVDA). Le programme de l'organisation de jeunesse compte dix points[3]. Comac souhaite rassembler des jeunes qui se reconnaissent dans au moins un des dix points suivants et veulent agir en ce sens :

1. Pour un enseignement gratuit, démocratique et de qualité
2. Pour des droits politiques et sociaux égaux pour tous – contre le racisme et les partis d’extrême droite
3. Pour la paix et la résistance à la guerre
4. Pour la protection et la défense d’un environnement sain et de qualité
5. Pour de bons moyens de communication et de bons transports publics gratuits
6. Pour des soins de santé et une aide judiciaire accessible à tous
7. Pour un travail stable et humain
8. Pour la défense des droits démocratiques
9. Pour une culture accessible, progressiste et internationaliste
10. Pour le socialisme[4]

COMAC est actif dans les écoles secondaires, Hautes-écoles et Universités dans les trois régions de la Belgique. Les activités sont souvent organisées en fonction de l'âge des membres. Les écoliers francophones et néerlandophones se rencontrent à des camps organisés pendant les vacances de Pâques (Boost Week[5] ou Camp de Pâques[6]). À la fin de l'année scolaire, des activités sont également organisées pour les jeunes. Pour augmenter les chances de réussite des jeunes à l'école, COMAC organise des Boost Days[7] où les jeunes sont aidés gratuitement par des professeurs de mathématiques, sciences, langues, etc.

Les étudiants du supérieur assistent à des bloques collectives[8] qui sont organisées avant les sessions d'examens pendant les vacances de Noël ou Pâques dans des lieux calmes sur le territoire belge.

Les écoliers et étudiants peuvent se rencontrer pendant des weekends de formations sur des thèmes précis. L'École Karl Marx[9] est organisée chaque année au mois de mars afin de rapprocher les jeunes de l'idéologie marxiste.

Il y aussi une rencontre des jeunes et adultes militants et sympathisants[10] : « Manifiesta ! » est une fête organisée par le Parti du travail de Belgique, son journal Solidaire ainsi que Médecine pour le peuple chaque année le troisième weekend de septembre.

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COMAC est organisé dans une série de villes, d'écoles et de centres universitaires. Chaque groupe organise des activités propres (conférence, vente de pin's et de brownies, élections étudiantes locales, mobilisations de l'organisation, etc.) et se mobilise lors des activités nationales (congrès national, défilés nationaux, voyages, élections étudiantes nationales, etc.).

Max Vancauwenberge est le président actuel. Line De Witte et Jos D'Haese sont les porte-paroles. ^{[réf. souhaitée]}

Le 4 mars 2015, le COMAC participe à l'organisation d'une conférence avec l’activiste du FPLP Khalida Jarrar à la Vrije Universiteit Brussel par visioconférence. Le FPLP étant sur la liste des organisations considérées comme terroristes par le Conseil de l'Union européenne et ayant commis des attentats contre des cibles juives et israéliennes, la LBCA demande l'annulation de la conférence et dénonce qu'« un des hauts faits d'armes du FPLP est le détournement d'avions qu'il a perpétré et où ses commandos faisaient le tri entre les passagers juifs et non-juifs ». Pour le président du LBCA, Joël Rubinfeld, cela conforte l'accusation contre le PTB d'« antisémitisme camouflé sous le nom d'antisionisme...»[11] et il interroge le journal Le Soir: « Inviteront-ils la prochaine fois un représentant de l’État Islamique et d’Al Qaïda ? »[12]. En réaction, Olivier Goessens représentant le COMAC, fait référence aux théorie du complot juif en affirmant après la conférence: « C'est tout de même interpellant que l'on ne puisse pas apostropher Israël sur ses crimes sans que des ficelles ne soient tirées »[13].

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