Burleigh Grimes

Burleigh Arland Grimes, né le 18 août 1893 et mort le 6 décembre 1985, est un joueur de baseball professionnel américain, et le dernier lanceur (pitcher) à être officiellement autorisé - grâce à une clause d'antériorité - à lancer la balle mouillée (spitball) à la suite de l'interdiction de cette pratique en 1920[1]^,[2]^,[3]. Grimes a tiré le meilleur parti de cet avantage et il a remporté 270 matchs et a participé à quatre séries mondiales au cours de sa carrière de 19 ans[4]. Il a été élu au Wisconsin Athletic Hall of Fame en 1954 et au Baseball Hall of Fame en 1964[4].

Biographie

Né à Emerald, dans le Wisconsin, Grimes est le premier enfant de Nick Grimes, agriculteur et ancien travailleur journalier, et de l'ancienne Ruth Tuttle, fille d'un ancien législateur du Wisconsin. Ayant déjà joué au baseball pour plusieurs équipes locales, Nick Grimes a géré les Clear Lake Yellow Jackets et a enseigné à son fils comment jouer au baseball très tôt dans la vie[5]. Burleigh Grimes a également participé à la boxe quand il était enfant[6].

Il a fait ses débuts professionnels en 1912 pour les commissaires d'Eau Claire de la Minnesota-Wisconsin League[7]. Il a joué à Ottumwa, Iowa, en 1913 pour les Ottuma Packers de l'Association Centrale.

Carrière MLB

Grimes a joué pour les Pirates de Pittsburgh en 1916 et 1917. Avant la saison 1918, il a été envoyé chez les Brooklyn Dodgers dans un jeu multijoueur[8]. Lorsque le spitball a été interdit en 1920, il a été nommé comme l'un des 17 lanceurs établis qui ont été autorisés à continuer à lancer sur le terrain.

Notes et références

(en) « Grimes says he's woodsman; others say he's great hurler », Chicago Tribune,‎ 18 septembre 1931, p. 27 (lire en ligne[archive du 8 mars 2017], consulté le 9 mai 2018)
(en) « THE INFAMOUS SPITTER », sur si.com, 31 juillet 1967 (consulté le 9 mai 2018)
Steve Wulf, « Tricks of the Trade: A history of sign-stealing in MLB », SI.com,‎ 13 avril 1981 (lire en ligne, consulté le 9 mai 2018)
(en) Joe Guzzardi, « Burleigh Grimes, the last great spitballer », Pittsburgh Post-Gazette,‎ 3 avril 2016 (lire en ligne, consulté le 9 mai 2018)
Niese, p. 10.
Niese, p. 12.
Christofferson, Jason. Diamonds in Clear Water: Professional Baseball in Eau Claire, 1886–1912. Self-published. 2013. p.143-155.
"Robins give Pirates two players for three in big trade; Mamaux obtained by Robins in deal". The New York Times. January 10, 1918. Retrieved November 2, 2014.

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[1] (en) « Grimes says he's woodsman; others say he's great hurler », Chicago Tribune,‎ 18 septembre 1931, p. 27 (lire en ligne[archive du 8 mars 2017], consulté le 9 mai 2018)

[2] (en) « THE INFAMOUS SPITTER », sur si.com, 31 juillet 1967 (consulté le 9 mai 2018)

[3] Steve Wulf, « Tricks of the Trade: A history of sign-stealing in MLB », SI.com,‎ 13 avril 1981 (lire en ligne, consulté le 9 mai 2018)

[:0-4] (en) Joe Guzzardi, « Burleigh Grimes, the last great spitballer », Pittsburgh Post-Gazette,‎ 3 avril 2016 (lire en ligne, consulté le 9 mai 2018)

[5] Niese, p. 10.

[6] Niese, p. 12.

[7] Christofferson, Jason. Diamonds in Clear Water: Professional Baseball in Eau Claire, 1886–1912. Self-published. 2013. p.143-155.

[8] "Robins give Pirates two players for three in big trade; Mamaux obtained by Robins in deal". The New York Times. January 10, 1918. Retrieved November 2, 2014.