Bruay-la-Buissière

Bruay-la-Buissière est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Elle est née en 1987 de la fusion des communes de Bruay-en-Artois et Labuissière.

Bruay-la-Buissière

Bruay-la-Buissière.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Béthune
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Maire
Mandat
Ludovic Pajot
2020-2026
Code postal 62700
Code commune 62178
Démographie
Gentilé Bruaysiens
Population
municipale
21 851 hab. (2018 )
Densité 1 336 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 28′ 55″ nord, 2° 32′ 55″ est
Altitude Min. 30 m
Max. 106 m
Superficie 16,35 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Béthune
(ville-centre)
Aire d'attraction Bruay-la-Buissière
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Bruay-la-Buissière
(bureau centralisateur)
Législatives Dixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Bruay-la-Buissière
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Bruay-la-Buissière
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Bruay-la-Buissière
Géolocalisation sur la carte : France
Bruay-la-Buissière
Liens
Site web bruaylabuissiere.fr

    Elle fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes, depuis le soit près de 280 000 habitants.

    La ville abrita un grand centre d'exploitation charbonnière de 1850 à 1978 grâce à la Compagnie des mines de Bruay qui y a implanté ses fosses nos 1 - 1 bis, 2, 3 - 3 bis - 3 ter, et 4 - 4 bis - 4 ter.

    Géographie

    Localisation

    Bruay-la-Buissière se situe, à vol d'oiseau, à 8,7 km de Béthune, à 19,8 km de Lens, à 25,4 km d'Arras, à 39 km de Lille et à 71,9 km de Calais[1].

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    Terril de Bruay.

    La géologie a joué un rôle important sur le territoire, puisque Bruay se situe au cœur du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. Le charbon a longtemps été exploité. En 1987, l'exploitation minière abandonnée le « 5 de Bruay » servait à produire du gaz naturel[2].

    La commune est soumise à des risques d'affaissement minier en cas d'inondation. Le rehaussement de la digue de Bruay a été achevé en 2009, et sera suivi dans le cadre du Plan de prévention des risques miniers animé par la DREAL. Le risque sismique est faible sur l'ensemble du territoire communal (zone 2 sur 5 du zonage mis en place en mai 2011)[3], comme dans la majorité du Pas-de-Calais.

    L'altitude communale varie de 30 à 106 mètres.

    Hydrographie

    La Biette.
    La Lawe.

    Bruay-la-Buissière est arrosée par la Lawe, affluent de la Lys et sous-affluent de l'Escaut. La rivière est restée à un état archaïque de canalisation[4].

    La Biette, affluent de la Lawe, rejoint celle-ci à l’est du territoire communal.

    Climat

    Le climat est de type océanique tempéré dans ce département ayant une façade maritime, située à un peu moins de 80 km du territoire communal. Du fait de cette distance, le climat local est légèrement plus continental que celui de la côte. Les amplitudes thermiques sont modérées (un peu plus grandes que sur le littoral) et les hivers sont doux avec un temps instable. Il pleut en moyenne environ 700 mm de pluie par an[5]. Les précipitations sont de 723 mm à Lille, station météorologique la plus proche à environ 40 km[6].

    Voies routières

    Bruay-la-Buissière est située sur la route départementale 941 de Béthune à Saint-Pol-sur-Ternoise. La route départementale 341, ancienne route romaine d'Arras à Thérouanne dite chaussée Brunehaut, passe dans le sud-ouest de la commune.

    La route départementale 301, prolongement de l'autoroute A21 ou « rocade minière » qui relie l'A2 au sud de Valenciennes à l'A26 à l'ouest de Lens, passe sud de la commune.

    Transports en commun

    Bruay-la-Buissière est desservie par le réseau de bus Tadao, qui couvre un territoire de 750 km2 peuplé de plus de 610 000 habitants, incluant les agglomérations de Lens et Béthune et s'étendant de Leforest à l'est jusque Cauchy-à-la-Tour à l'ouest. Le réseau, exploité par la société Transdev Artois-Gohelle, transporte plus de 15 millions de voyageurs chaque année[7].

    Urbanisme

    Typologie

    Bruay-la-Buissière est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes[11] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[12],[13].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bruay-la-Buissière, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (62,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (59,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (46 %), forêts (17,9 %), terres arables (16,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12 %), mines, décharges et chantiers (2,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %), prairies (0,2 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].

    Morphologie urbaine

    Cité de la fosse no 4.

    Après la Première Guerre mondiale afflue une forte population immigrante, essentiellement polonaise, et il est nécessaire de construire de nouvelles cités ou corons. De 1855 à 1913, la population passe de 700 à 18 000 habitants, puis à 31 705 habitants en 1946[18]. Depuis plusieurs années s'est engagée une politique de restructuration des quartiers miniers. Dès 1970, la ville cherche à se doter d'un véritable centre, qui prendra la forme de la « ZAC des Provinces ». En 1978, le plan de restructuration de Bruay est cité comme exemple de réhabilitation d'une ville du bassin minier par le Comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire. Une deuxième tranche de travaux lancée en 1979 concerne près de 1 000 logements, des bureaux, des commerces et des équipements publics. En 1980 est créé un secteur piétonnier[19].

    D'autres quartiers sont concernés par la restructuration urbaine : Le Nouveau Monde, Les Terrasses et le quartier Loubet, avec la création de nouvelles voiries, d'activités ou d'équipements publics, la démolition ou la rénovation de logements anciens[19].

    La rénovation urbaine se poursuit avec le lancement par la municipalité en 2009 de la démolition de barres d'immeubles. Les premiers quartiers impliqués sont le quartier de la Gare[20] et le quartier du Stade-Parc[21], travaux finalisés en 2011[22].

    Logements

    En 2008, on dénombre à Bruay-la-Buissière 10 942 logements dont 10 303 résidences principales soit 94,2 % de l'ensemble des logements. Les résidences secondaires et logements occasionnels sont au nombre de 24. Le nombre de logements vacants s'élève à 615 soit 5,6 %. Sur l'ensemble de ces logements, on dénombre 8 803 logements individuels soit 80,5 % et 1 970 logements dans un immeuble collectif soit 18,0 %[23].

    Projets d'aménagement

    L'écoquartier des Alouettes est également programmé[24]. L'objectif de l'écoquartier est d'assurer une continuité urbaine entre les quartiers sud de la commune et le centre-ville. Redynamiser le centre-ville de Bruay-la-Buissière par la création d'environ 350 logements, d'un village des marques (de 8 000 m2), de commerces en rez-de-chaussée dont une halle alimentaire. Le projet prend place sur deux sites industriels et ferroviaires.

    Le projet s'appuie sur plusieurs éléments de programme fondamentaux :

    • la viabilisation de lots à construire (logements, commerces et services) ;
    • trois voies nouvelles (qui permettent de relier les quartiers nord et sud) ;
    • la place Henri-Bodelot (accueillir dans d'excellentes conditions une partie du marché dominical) ;
    • les halles Plastic Omnium (y développer un pôle d'animation attractif) ;
    • le jardin public (plaine de jeux transformée en jardin public) ;
    • la promenade et le mail TCSP (avenue complétée d'une promenade plantée dédiée aux modes de transports doux, offre de stationnement complémentaire, emprise qui permet de recevoir le futur transport en commun) ;
    • une programmation de logements diversifiée (mixité sociale et fonctionnelle, équipements de proximité, commerces et services).

    L'écoquartier se trouve sur l'ancien site industriel PLASTIC OMNIUM et sur les anciennes emprises de la gare ferroviaire. L'écoquartier privilégie le recyclage.

    La friche de la cité des électriciens, qui accueillit le tournage d'une scène de Bienvenue chez les Ch'tis en 2007,a fait l'objet d'un ambitieux projet urbain[25]. Le nouveau quartier réhabilité (la Cité des Électriciens), qui constitue l'un des cinq grands sites de la mémoire minière du Nord-Pas-de-Calais, a été inauguré en mai 2019.

    Toponymie

    Le nom de la commune trouve son origine en 1987 de la fusion des communes de Bruay-en-Artois et Labuissière. Le nom « Bruay » viendrait de Brugus, nom d'homme gaulois[26].
    Bruay : Bruwaei en flamand[27].

    Histoire

    Premières occupations humaines

    L'homme de Néandertal occupe la région, à proximité d'Arras[Note 3], il y a 200 000 ans[28]. À partir de 10000 av. J.-C., l'occupation humaine autour de Béthune est attestée par différentes découvertes[26].

    Époque romaine

    Divers vestiges d'époque romaine ont été mis au jour depuis le 19e s. dont deux cimetières à incinération, des puits, des fondations, des amphores et du mobilier céramique[29]. L'ensemble le plus significatif reste un atelier de potiers, l'un des plus grands du nord de la Gaule, où cent cinquante fours de production, treize puits maçonnés, de nombreuses structures liées à la fabrication de céramique et plusieurs édifices ont été découverts[Note 4].

    Moyen Âge et époque moderne

    Sous Charlemagne, vers 800 apr. J.-C., le Béthunois compte 4 000 à 5 000 habitants. Cette population est multipliée par 10 dans les 500 années qui suivent[30].

    En 1139-40, Baudouin de Bruay, en latin Balduinus de Bruaico, fait partie de l'entourage du seigneur de Lillers[31].

    Vers 1250, Bruay fait partie des terres de Béthune[32], possédées durant près de trois siècles par la seigneurie des avoués. Bien que l'agglomération de Béthune ne soit pas au cœur des axes de circulation principaux, il existe un péage au Moyen Âge à Bruay ; mais son rendement s'effondre à chaque guerre[33]. La richesse agronomique des sols entraîne une certaine prospérité du Béthunois vers 1300[30].

    Les Flamands attaquent le secteur durant la guerre de Cent Ans (XIVe siècle - XVe siècle). En 1500, Béthune est sous domination espagnole. En 1645, Béthune est assiégée ; le traité des Pyrénées de 1659 (Louis XIV) confirme le rattachement de ces terres à la France.

    En 1603, par lettres données à Bruxelles, la terre et seigneurie de Bruay est érigée en comté au bénéfice de don Gaston Spinola, chevalier de l'ordre de Saint-Jacques, gouverneur de Limbourg, dont la vie entière s'est passée sur les champs de bataille et qui a eu trois frères tués à la guerre. Il obtient ce titre du fait de son épouse Marie de Renty, dame d'Embry et de Bruay[34].

    En 1694, Oudart Lamoral de La Buissière obtient le titre de marquis pour deux de ses terres, il est écuyer, seigneur de Luzy (Lugy?), Roquetoire, Lochen. Il est le fils d'Oudart Joseph de La Buissière et de Marguerite le Marchand, fille de Charles, seigneur de Roquetoire, frère de Louis de La Buissière, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, lieutenant-colonel du régiment de Famechon[35].

    Bruay au cœur du bassin minier

    Puits 3 et 3 bis de la Compagnie des mines de Bruay.
    Puits 4 et 4 bis de la Compagnie des mines de Bruay.

    À partir de 1850, Bruay est le siège de la Compagnie des mines de Bruay. Plusieurs fosses ouvrent à partir de 1852 et jusqu'en 1909 sur son territoire (six puits numérotés de 1 à 6) ainsi que des usines. À son apogée (dans la première moitié du XXe siècle), la Compagnie des mines de Bruay exploite dix-huit puits de mine répartis sur huit sites de production situés à Bruay-la-Buissière, Haillicourt, Divion et Houdain. Elle possède plus de 80 % du territoire communal[36].

    Après la Première Guerre mondiale, pour laquelle 4000 bruaysiens sont mobilisés, les compagnies font venir des Belges, Italiens, Polonais pour reconstruire un bassin dévasté. Parmi eux, de nombreux « mineurs westphaliens », d'origine polonaise, d'abord installés dans la Ruhr et qui se font ensuite embaucher par les industriels français du charbon, grâce à leur savoir-faire[37]. Bruay devient ainsi une «capitale polonaise»; en 1939, 90 % des abatteurs sont polonais[38]. C'est à Bruay-en-Artois qu'a été formée la première communauté polonaise où le premier prêtre fut Monseigneur Wincenty Helenowski. Cette communauté se rencontrait dans l’église sainte Barbe de Bruay (où maintenant le culte religieux n’existe plus), mais à cette époque les Polonais de toute de la région de Bruay, Divion, Houdain, Haillicourt se rassemblaient pour les offices. Depuis mai 1921 la paroisse polonaise de Bruay devint indépendante avec des registres conformes à la mission. Dix ans après cette communauté eut sa propre chapelle, celle du Sacré Cœur, Place Guynemer à Bruay[39],[40].

    Durant la Seconde Guerre mondiale, des mouvements de résistance s'organisent, alors que les mines sont un lieu stratégique d'approvisionnement en énergie pour les Allemands. Il y a 465 fusillés dans le Pas-de-Calais ; 40 % sont des mineurs, 35 % des étrangers, Polonais pour l'essentiel. Près de 3 000 résistants du département sont déportés, plus de la moitié meurent. En juin 1941, 100 000 mineurs font grève dans tout le bassin minier pour l'amélioration des conditions de travail et contre l'occupant. Arrestations, déportations, surveillance - parfois violente - des corons (et instauration d'un couvre-feu), fermeture des cafés, restaurants, cinémas s'ensuivent, jusqu'à la reprise du travail[41].

    Un photo de la première communion des enfants polonais, Bruay. Le Prélat Wincenty Helenowski (Gach-Helenowski; 8 mars 1893 - 23 septembre 1980) photographié assis au deuxième rang, le troisième sur la gauche (le deuxième est le prochain Évêque de Kielce, Pologne, l'abbé Czesław Kaczmarek, 15 avril 1895 - 26 août 1963)

    Après la Seconde Guerre mondiale

    En 1956, la fermeture des mines s'organise à l'ouest du bassin minier, du côté de Béthune et Bruay[42]. La plasturgie se développe et emploie 4 000 personnes dans le secteur de Béthune - Bruay ; dans ce domaine, Plastic Omnium s'implante à Bruay[43].

    Le nom de la commune a été souvent évoqué depuis 1972 en raison d'une affaire criminelle non élucidée, l'affaire de Bruay-en-Artois, qui connut un grand retentissement dans les médias nationaux.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune, constituée par l'association en 1987 de celles de Bruay-en-Artois et de Labuissière, se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1986 de la dixième circonscription du Pas-de-Calais.

    Bruay-en-Artois faisait partie de 1793 à 1962 du canton de Houdain, année où elle devient le chef-lieu du canton de Bruay-en-Artois. En 1991, le territoire communal est réparti entre les cantons de canton de Houdain et de canton de Bruay-la-Buissière[44]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 23 à 70 communes.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté d'agglomération de l'Artois, dite Artois Com, créée fin 2001.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[45], celle-ci fusionne avec les intercommunalités voisines, formant, le , la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, conformément à l'arrêté préfectoral du [46].

    Tendances politiques et résultats

    Détail de la façade de l'hôtel de ville.

    Au premier tour de l'élection présidentielle de 2002 Lionel Jospin, avec 25,23 % des voix, devançait Jean-Marie Le Pen (16,15 %) et Jacques Chirac (14,14 %). Au second tour, le résultat a été de 79,14 % pour Jacques Chirac (RPR) et 20,86 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), avec 73,79 % de participation[47].

    Une large majorité socialiste se retrouve à l'élection présidentielle de 2007 où 63,23 % des suffrages vont à Ségolène Royal et 36,77 % à Nicolas Sarkozy, contre respectivement 46,94 % et 53,06 % au niveau national, avec un taux de participation de 79,01 %. Au premier tour, avec une participation de 78,42 %, Jean-Marie Le Pen obtenait à Bruay-la-Buissière un résultat nettement supérieur au reste de la France (16,71 % contre 10,44 %), contrairement à François Bayrou (11,11 % contre 18,57 %). Olivier Besancenot, avec 7,28 % des voix, était le seul autre candidat à dépasser 5 %[48].

    Depuis la fusion en 1987 des communes de Bruay-en-Artois et Labuissière, Bruay-la-Buissière est administrée par des maires socialistes : Alain Wacheux (Parti socialiste) est réélu dès le premier tour des élections municipales de 2008 avec 73,22 % des voix contre 33,93 % à Lisette Sudic (divers gauche), avec 54,71 % de participation[49].

    Les élections régionales françaises de 2010 montrent les mêmes tendances, la liste conduite par Daniel Percheron (Union de la Gauche) arrivant largement en tête au second tour avec 63,17 % des suffrages, contre 13,37 % à la liste de la majorité présidentielle conduite par Valérie Létard, et 23,46 % à Marine Le Pen (Front National)[50].

    Le premier tour des élections municipales de 2020 se déroule le . Le confinement lié à la pandémie de Covid-19 retarde de trois mois la tenue du second tour, qui a lieu le . À cette occasion, s'opposent le député frontiste Ludovic Pajot et Bernard Cailliau, ex-PS, maire de la commune associée de Labuissière et conseiller départemental du canton de Bruay-la-Buissière. Le maire sortant, Olivier Switaj, arrivé en troisième position au premier tour, avait fait le choix de se retirer et d'appeler à voter pour Bernard Cailliau, de sorte à « faire barrage au RN ». Bruay-la-Buissière est la commune la plus peuplée du Pas-de-Calais où est organisé un second tour[51]. Celui-ci est remporté par la liste de Ludovic Pajot[52].

    Administration municipale

    Compte tenu du nombre d'habitants, le nombre de membres du conseil municipal est de 35.

    Conseil municipal de Bruay-la-Buissière (mandature 2020-2026).
    Liste Tendance Président Effectif Statut
    « Un nouvel élan pour Bruay-la-Buissière » RN Ludovic Pajot 27 Majorité
    « Avec force et respect pour Bruay-la-Buissière » DVG Bernard Cailliau 8 Opposition

    Liste des maires

    Depuis la création de la commune en 1987, quatre maires se sont succédé[53] :

    Liste des maires successifs de Bruay-en-Artois puis de Bruay-la-Buissière
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1919 1944 Henri Cadot    
    Les données manquantes sont à compléter.
    1987 1988[54] Marcel Wacheux PS Professeur de collège
    Dernier maire de Bruay-en-Artois (1965 → 1987)
    et premier de Bruay-la-Buissière en mars 1987
    Député du Pas-de-Calais (10e circ.) (1981→1993)
    1988 1999 Serge Janquin PS Professeur certifié de sciences économiques et sociales
    Député (1993 →2017 )
    1999 2017 Alain Wacheux[55] PS Fils de Marcel Wacheux
    Conseiller général de Houdain (2004 → 2010).
    Président de la CA de l'Artois (2002 → 2016)
    Président de la CA Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane (2017 → 2020)
    Président du Pôle métropolitain de l'Artois (2017 → )
    Démissionnaire après son élection comme président de CA Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
    2017 2020 Olivier Switaj PS Attaché territorial
    2020 En cours Ludovic Pajot RN Député du Pas-de-Calais (10e circ.) (2017→2021)
    Conseiller régional des Hauts-de-France

    Démocratie participative

    Depuis 1994, un conseil municipal des jeunes a été mis en place[56].

    Politique environnementale

    La commune de Labuissière ainsi que celles de Lapugnoy, Labeuvrière, Gosnay, Bruay-en-Artois abritent le bois des Dames qui s'étend sur près de 401 hectares [57]. C'est l'une des deux forêts de protection de la région Nord-Pas-de-Calais, instituée en 1984 en application du code forestier[58],[59] C'est un élément important de la trame verte régionale, qui doit aussi être connecté à la trame bleue dans le cadre du Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) de la Lys, via le corridor de la vallée de la Lawe à connecter à la ceinture verte de Béthune[60].

    Labels et distinctions

    Bruay-la-Buissière bénéficie en 2011 du label « ville fleurie » avec trois fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[61].

    Jumelages

    Au 20 septembre 2011, Bruay-la-Buissière est jumelée avec[62] :

    Par ailleurs, un contrat de partenariat (culture, jeunesse) a été signé en 2001 avec la commune d'Olkusz en Pologne[62].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[63],[Note 5]

    En 2018, la commune comptait 21 851 habitants[Note 6], en diminution de 4,17 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    500470592606688707711694712
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9351 5282 1022 3164 0375 3357 0319 64711 380
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    14 74016 54418 36329 71030 89331 83130 12531 70531 923
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    30 90228 62825 71422 89324 92723 99823 81323 44122 230
    2018 - - - - - - - -
    21 851--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[64].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Bruay-la-Buissière en 2017 en pourcentage[65]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90  ans ou +
    2,1 
    6,2 
    75 à 89 ans
    11,5 
    14,0 
    60 à 74 ans
    16,0 
    20,4 
    45 à 59 ans
    18,5 
    17,4 
    30 à 44 ans
    17,0 
    20,6 
    15 à 29 ans
    16,8 
    20,9 
    0 à 14 ans
    18,2 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2017 en pourcentage[66].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90  ans ou +
    1,4 
    5,4 
    75 à 89 ans
    9,1 
    15,4 
    60 à 74 ans
    16,7 
    20,3 
    45 à 59 ans
    19,4 
    19,2 
    30 à 44 ans
    18,4 
    18,6 
    15 à 29 ans
    16,4 
    20,6 
    0 à 14 ans
    18,6 

    Enseignement

    L'école Marmottan.

    Bruay-la-Buissière est située dans l'académie de Lille.

    La ville administre huit écoles maternelles et dix écoles élémentaires communales[67].

    Le département gère trois[68] collèges et la région trois[69] lycées (le lycée général et technologique Carnot[70], le lycée professionnel Pierre-Mendès-France[71] et le lycée professionnel « des métiers des travaux publics »[72]).

    Manifestations culturelles et festivités

    Depuis 1994, la ville organise chaque année en avril, un ensemble de courses pédestres appelé « Les Foulées du Bruaysis »[73]. Les Foulées du Bruaysis se divisent en plusieurs courses à pied et en randonnées[74].

    Depuis mai 1958, chaque année sont organisées « Les Floralies », prestigieuse manifestation florale[75].

    Fin août, a lieu depuis 2002 le « festival western »[76].

    En septembre, a lieu depuis 2009, une « fête vénitienne » au parc de la Lawe[77].

    En décembre, la commune organise les « Trophées du Sport »[78].

    Santé

    Le groupe hospitalier privé d'Artois possède une clinique médico-chirurgicale à Bruay-la-Buissière[79]. Au sein de cet hôpital, le centre hospitalier Germon-et-Gauthier de Béthune dispose d'une unité de soins palliatifs Amélie-Loutre [80]. Par suite des orientations décidées par l'agence régionale de santé, cette clinique doit fermer en 2015 pour être regroupée avec la clinique Anne-d'Artois de Béthune[81].

    Par ailleurs, un centre de diagnostic et de cure Françoise-Dolto est installé à Bruay-La-Buissière.

    Sports

    Plus de 50 clubs sportifs œuvrent à Bruay-la-Buissière. La ville met à leur disposition des équipements dans tous les quartiers : 12 salles, 13 terrains, 6 courts de tennis, 2 piscines, 10 boulodromes[78]...

    Le complexe sportif Léo-Lagrange a accueilli en décembre 2009 des épreuves du championnat de France de boxe[82].

    Média

    Le quotidien régional La Voix du Nord publie une édition locale pour Béthune-Bruay.

    L'hebdomadaire local L'Avenir de l'Artois publie une édition locale pour Bruay-la-Buissière et le Bruaysis, chaque mercredi.

    En 2016, l'hebdo L'Abeille de la Ternoise lance une édition « Bruaysis », la troisième après celles du Ternois et du Doulennais.

    Logo de l'association de média de proximité Bruay-La-Buissière Info.

    La ville est couverte par les programmes de France 3 Nord-Pas-de-Calais et les chaînes nationales de la TNT. Elle reçoit également la chaîne régionale Wéo.

    Pour ce qui est de la radio, la ville est le siège de la station régionale RDL Radio.

    Depuis le 22 août 2020, la ville dispose de son association de média de proximité, Bruay-La-Buissière Info parfois appelée BBI[83].

    Cultes

    L'église Saint-Joseph.

    Les Bruaysiens disposent de lieux de culte catholique et protestant.

    Culte catholique

    Les lieux de culte catholique sont les trois clochers (église Saint-Joseph, église Saint-Éloi-et-Saint-Martin, inscrite aux monuments historiques, et l'église Saint-Martin) de la paroisse Saints-Pierre-et-Paul en Bruaysis du doyenné de Béthune-Bruay, au sein du diocèse d'Arras[84], ainsi que la chapelle du Sacré-Cœur (bénie en 1930) et la chapelle de la Divine-Providence (inaugurée en 1984), administrées par la Mission polonaise. En 1930, la population de Bruay était composée à 70 % de Polonais presque tous catholiques pratiquants[85]. Bruay-en-Artois était appelée « la petite Rome polonaise. »

    Culte protestant

    Une église évangélique baptiste, membre de la fédération des Églises évangéliques baptistes de France dispose d'un lieu de culte à Bruay-la-Buissière[86], de même que la communauté issue du courant des Assemblées de frères darbystes[87].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 13 201 , ce qui plaçait Bruay-la-Buissière au 30 312e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[88].

    Emploi à Bruay-la-Buissière

    En 2008, la population active totale de la commune s'élève à 8 324 personnes[89]. La répartition en fonction du secteur d'activité est assez différente de la répartition au niveau national, compte tenu d'une forte proportion de la population travaillant dans les secteurs de l'administration publique et assimilés.

    Répartition des emplois par secteur d'activité économique

      Agriculture Industrie Construction Commerces, transports et services Administration publique, enseignement, santé, action sociale
    Bruay-la-Buissière 0,2 % 6,1 % 5,8 % 43,6 % 44,3 %
    Moyenne nationale 3,0 % 14,2 % 6,9 % 45,2 % 30,7 %
    Sources des données : Insee[90],[91]

    Quant à la répartition par domaine d'activité, elle montre une proportion d'employés nettement plus importante que la répartition nationale.

    Répartition des emplois par domaine d'activité

      Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
    Bruay-la-Buissière 0,3 % 4,7 % 8,5 % 23,2 % 39,5 % 23,8 %
    Moyenne nationale 2,0 % 6,1 % 15,9 % 24,9 % 28,6 % 22,5 %
    Sources des données : Insee[92],[93]

    .

    Emploi des Bruaysiens

    En 2008, la population active parmi les Bruaysiens s'élève à 9 475 personnes[94] dont 1 783 chômeurs, soit un taux de chômage de 18,8 %, largement supérieur au taux national de 11,6 %[95].

    Entreprises et commerces

    Depuis la fermeture des mines de charbon en 1976, la ville a entrepris sa reconversion économique, grâce notamment à la plasturgie et à la recherche-développement[96]. En 2011 les principaux employeurs de Bruay-la-Buissière sont une fabrique de pièces plastiques du groupe Plastic Omnium, l'entreprise de travaux publics Dezellus, une usine de fabrication de la société « Cheminées Philippe »[97], l'hypermarché Cora, ainsi que d'autres commerces (Intermarché, Brico-Dépôt, Conforama) et les entrepôts frigorifiques ITM du groupe Intermarché[98].

    La recherche-développement est représentée par le laboratoire LCPA commun à l'université des sciences et techniques de Lille et à l'université d'Artois (physicochimie des processus de combustion et de l'atmosphère)[99], le centre de recherche et d'études sur les procédés d'ignifugation des matériaux (Crepim)[100] et le centre de recherche, d'innovation technique et technologique en moteurs et acoustique automobile( CRITT M2A)[101].

    La commune dispose de deux parcs d'activités : le « parc de la Porte Nord », créé à l'emplacement d'un ancien terril, qui accueillait en 2006 une centaine d'entreprises commerciales, artisanales et de services, et la « Z.A.L. du no 3 » dans le quartier des Terrasses à l'ouest, qui accueillait une douzaine d'entreprises en 2007. La zone industrielle de Ruitz, sur la commune voisine du même nom, accueillait en 2006 50 entreprises qui employaient environ 2 600 salariés[96].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments historiques

    La cité des Électriciens.

    Bruay-la-Buissière dispose d'un riche patrimoine[102] inscrit à l'inventaire des monuments historiques, ainsi que plusieurs bâtiments présents sur les sites no 94, 95 et 96 de la liste des biens du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

    Hôtel de Ville et son beffroi, en 2011.
    • L'hôtel de ville, d'une hauteur de 47 m, est édifié dans un style néo-régionaliste par l’architecte bruaysien Hanote en 1927. Dans la cage d’escalier, se trouve un ensemble de vitraux ayant pour sujet la fosse 3 des mines de Bruay, ensemble réalisé par les maîtres verriers Labille et Bertrand, de Lille. Les façades et toitures, la cage de l'escalier d'honneur et ses vitraux, la salle des mariages - salle du conseil municipal et son vestibule avec leurs décors au premier étage font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [106]. Le , le bâtiment entre sur la liste des biens du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais inscrits sur la liste du patrimoine mondial par l'UNESCO (site no 95). Le , alors que des travaux étaient en cours sur la toiture, un incendie se déclare et détruit la toiture principale de l’hôtel de ville, la toiture en ardoise du beffroi et les charpentes [107].
    • La piscine Roger-Salengro[108]; ouvrage Art déco de l'architecte Paul Hanote inauguré pendant le Front populaire, le 1er août 1936 (la dernière piscine Art déco ouverte au public). Le stade-parc : l’ensemble du stade-parc avec ses clôtures et ses grilles comprenant : le parc Roger-Salengro, situé rue d'Hulluch, avec le kiosque ; le stade avec ses entrées monumentales, y compris les façades et toitures de la salle de gymnastique ainsi que les tribunes ; l’école de natation (ancienne dénomination de la piscine en plein-air), située rue Auguste-Caron, comprenant l'entrée, les bassins, les cabines et les tribunes font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [109].
    • Le cinéma Le Colisée, conçu par l'architecte Édouard Lardillier.
    • Le donjon du château de La Buissière est construit en 1310 par la comtesse Mahaut d'Artois. Le donjon, les façades et toitures des communs font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [110].
    Le donjon.

    Autres monuments et lieux

    La stèle du mineur.
    • L'église Saint-Martin de Bruay est mentionnée dès le XIIe siècle, la tour a été construite au XVIIIe siècle, agrandie au XIXe siècle par l'architecte néogothique Charles Leroy, architecte également de la cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille de Lille, agrandie et rehaussée vers 1935, restaurée en 2006[111].
    • Le manoir de Ballencourt à La Buissière a été construit en 1777. Partiellement rénové, il accueille l'école de musique.
    • Les bâtiments de la brasserie-malterie dite « Brasserie-malterie la Bruaysienne » datent de 1892. Ils sont placés à l'inventaire du patrimoine culturel de la France[112] comme ceux de la brasserie-malterie dite « Brasserie-malterie Dourlens »[113], de même que le jardin public dit parc de la Lawe [114].
    • La chapelle Sainte-Barbe, construite en briques[115] et de style néo-roman, avec sa toiture de tuiles vernissées, est aujourd'hui désaffectée au culte et accueille des expositions et manifestations culturelles[116]. Elle desservait les cités de la fosse no 1.
    • L'église Saint-Joseph de Bruay a été construite entre 1913 et 1922, année de son inauguration suivie de la bénédiction par Mgr Julien.
    • Le stade vélodrome de La Buissière a été construit en 1925 par la Compagnie des mines de Bruay.

    Patrimoine culturel

    L'éco-musée de la mine retrace l'histoire de 1855 à 1979 d'une ancienne mine-école reconstituée. Huit années ont été nécessaires à cinq anciens mineurs, aidés de quelques jeunes, pour reconstituer l'univers du fond de la mine. Le visiteur peut y entendre le bruit du roulement des machines et les éclats de voix des mineurs. Il peut également visionner deux films : l'un sur l'exploitation du charbon ; l'autre sur la descente du Général de Gaulle au puits no 6 en 1959[117].

    Le musée du calcul et de l'écriture (musée de J.F. Willecoq) est un musée privé, unique en France. Il retrace l'histoire de l'écriture et du calcul à travers des machines d'une grande rareté et très anciennes telles que la machine à chiffre Enigma (machine allemande de codage ayant servi pendant la Seconde Guerre mondiale). Près de 600 pièces anciennes acquises au fil des années sont exposées : des machines à écrire et à calculer du XIVe au XXe siècle, des productions manuelles ayant trait aux livres anciens, aux lettres, aux écritoires, à la gravure, et des écrits d'hommes célèbres.

    La Cité des Électriciens est la plus ancienne cité minière du Pas-de-Calais, inscrite aux Monuments Historiques depuis 2009.

    Après avoir bénéficié d’une importante réhabilitation, elle est devenue en 2019 un site culturel (centre d’interprétation consacré à l’urbanisme, au paysage et à l’habitat miniers / résidences d’artistes, salles d’expositions) et un lieu touristique (gîtes, espace de restauration).

    Personnalités liées à la commune

    • Emmanuel de Maulde (1740-1806), maréchal de camp des armées de la royauté et ambassadeur, y a ses racines : son père y est né.
    • Jules Marmottan (1829-1883) - Homme politique, ancien maire de Bruay, président du conseil d’administration de la Compagnie des mines de Bruay, fondateur du musée qui porte son nom à Paris.
    • Henri Elby (1894-1974) - Sénateur du Pas-de-Calais, né à Bruay-en-Artois.
    • Enrico (Henri Emmanuel) Lazzeri (1926) - Manager international et consul d’Italie, né à La Buissière[118].
    • François Wicart (1926-2015), footballeur et entraîneur français, est né à Bruay-en-Artois.
    • Jean Crinon (1927-1994) - Journaliste sportif, mort à Bruay-la-Buissière.
    • Marcel Wacheux (1930-2008) - Homme politique, né et mort à Bruay-en-Artois.
    • Philippe Herzog (1940) - Homme politique, ancien député européen, né à Bruay-en-Artois.
    • Serge Janquin (1943) - Homme politique, né à Bruay-en-Artois.
    • Alain Briaux (1949) - Batteur et auteur de livres d'histoires drôles, né à Bruay-en-Artois.
    • Daniel Bourdon (1958) - Policier et auteur.
    • Paul Descamps (1903-1942) - Houilleur à la Compagnie des mines de Bruay, fusillé le 5 novembre 1942 à Arras[119].
    • Gaston Blot (1919-1942) - Accrocheur aux chemins de fer des Mines de Bruay (fosse 3), fusillé à Amiens le 7 février 1942[120].
    • Télesphore Caudron (1891-1959) - Ingénieur des mines, maire de Bruay-en-Artois (1949-1959), conseiller général (1958-1959), député (1958-1959)[121].

    Héraldique

    Les armes de Bruay-La-Buissière blasonnent ainsi :

    d'or à la lampe sommée d'un pic et d'une hache de mineur passés en sautoir, le tout soudé d'argent à la bordure coticée du même et de gueules de douze pièces.

    Devise

    Bruay-la-Buissière a choisi comme devise Terre de valeurs, ville d'avenir[122].

    Pour approfondir

    Bibliographie

     : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article..

    Iconographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. En 1976, un fragment de crâne d'une femme de Néandertal est retrouvé sur un chantier à Biache-Saint-Vaast, entre Arras et Douai.
    4. Découverte effectuée au cours de l’extension d’un supermarché en 1972, suivie de diverses fouilles jusqu'en 1983, Soupart et alii 2008, p. 3
    5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Bruay-la-Buissière », sur le site lion1906, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
    2. Jean Ricour, Découverte géologique du Nord de la France, Orléans, Éditions du BRGM, , 66 p. (ISBN 2-7159-0194-1), p. 47.
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    13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bruay-la-Buissière », sur insee.fr (consulté le ).
    15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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    24. Pierre Tardy, « L’écoquartier des Alouettes veut redynamiser le Bassin Minier », (consulté le ).
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    27. flandreetartois.over-blog.com
    28. C'artouche, Pas-de-Calais : Histoire d'un renouveau, Paris, Librairie Arthème Fayard, , 349 p. (ISBN 2-213-60733-8), p. 24.
    29. Soupart et alii 2008, p. 2
    30. Alain Derville, Histoire de Béthune et de Beuvry, Dunkerque, Westhoek Éditions, éditions des beffrois, , 334 p. (ISBN 2-903077-58-4), p. 26.
    31. P. Feuchère, « Pairs de principauté et pairs de château. Essai sur l'institution des pairies en Flandre. Étude géographique et institutionnelle », dans Revue belge de Philologie et d'Histoire, Année 1953, Tome 31, fascicule 4, p. 985-86, lire en ligne.
    32. Alain Derville, Histoire de Béthune et de Beuvry, Dunkerque, Westhoek Éditions, éditions des beffrois, , 334 p. (ISBN 2-903077-58-4), p. 31.
    33. Alain Derville, Histoire de Béthune et de Beuvry, Dunkerque, Westhoek Éditions, éditions des beffrois, , 334 p. (ISBN 2-903077-58-4), p. 23.
    34. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 191, lire en ligne
    35. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 58, lire en ligne
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