Brech

Brec'h [bʁɛk] (nommée également Brech) est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.

Brec'h

La chapelle Notre-Dame-de-Grâce.

Blason
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Lorient
Intercommunalité Auray Quiberon Terre Atlantique
Maire
Mandat
Fabrice Robelet
2020-2026
Code postal 56400
Code commune 56023
Démographie
Gentilé Bréchois, Bréchoise
Population
municipale
6 631 hab. (2018 )
Densité 162 hab./km2
Population
agglomération
43 981 hab.
Géographie
Coordonnées 47° 43′ 17″ nord, 2° 59′ 40″ ouest
Altitude 45 m
Min. 0 m
Max. 66 m
Superficie 40,86 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Auray
(banlieue)
Aire d'attraction Vannes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pluvigner
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Brec'h
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
Brec'h
Géolocalisation sur la carte : France
Brec'h
Géolocalisation sur la carte : France
Brec'h
Liens
Site web Site officiel
    Vue du parc du Domaine de Mane Er Hoêt

    Géographie

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 11,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 933 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Auray », sur la commune d'Auray, mise en service en 1994[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,5 °C et la hauteur de précipitations de 964,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Vannes-Séné », sur la commune de Séné, mise en service en 1998 et à 22 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,3 °C pour 1981-2010[11] à 12,4 °C pour 1991-2020[12].

    Urbanisme

    Typologie

    Brech est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Auray, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[16] et 25 986 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vannes dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].

    La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[21]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[22],[23].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (34,9 %), terres arables (31,2 %), forêts (16,8 %), zones urbanisées (6,6 %), prairies (5,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,5 %), eaux continentales[Note 6] (1,4 %), zones humides côtières (1 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].

    Histoire

    Époque gauloise

    Un dépôt gaulois a été mis au jour au XIXe siècle. Daté du Ier siècle av. J.-C., le dépôt, attribué aux Vénètes, contient un ensemble de petits billons armoricains et d'objets de parure en pâte de verre polychrome et métallique, en bronze et en or[26].

    Moyen Âge

    Un autre trésor de Brec'h, dissimulé entre 1322 et 1328, comprenait des monnaies royales anglaises et françaises en nombre quasiment égal. [27].

    Le , la bataille d'Auray se déroule près du marais de Kerzo.

    Le futur duc Jean de Montfort[28] triomphe de son rival Charles de Blois. Celui-ci est tué, tandis que son second, le chevalier Bertrand Du Guesclin, est fait prisonnier. Cette victoire met fin à la guerre de Succession de Bretagne. En , à proximité du même marais de Kerzo, près de mille émigrés royalistes et chouans sont fusillés après l’échec du débarquement de Quiberon. Dans le « Champ des Martyrs », un mausolée est édifié en 1828 en commémoration.

    Époque moderne

    La commune faisait partie des relais mentionné en 1648 sur la carte des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

    Le XIXe siècle

    Une épidémie de dysenterie fit 30 malades (dont 15 moururent) à Brech en 1876. Le docteur Alfred Fouquet explique la propagation de la maladie par les conditions de vie déplorables des habitants de la région qui « ne prennent absolument aucun soin, soit de leur propreté, soit de celle de leurs maisons. Ils jettent les selles des malades devant leur porte et parfois les vident dans la maison même, au milieu des cochons et des poulets, au milieu desquels ils grouillent. (...) Ils se refusent d'ailleurs à prendre aucun médicament »[29].

    La Première Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Brec'h porte les noms de 102 soldats originaires de la commune morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[30].

    Un soldat originaire de Brec'h, Joseph Rio[31], du 72e régiment d'infanterie, a été fusillé pour l'exemple le à Somme-Yèvre (Marne) pour « abandon de poste par mutilation volontaire »[32].

    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Brec'h porte les noms de 15 personnes originaires de la commune mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[30].

    L'après-Seconde-guerre-mondiale

    Un soldat originaire de Brec'h, André Audic, est mort pour la France pendant la guerre d'Algérie[30].

    XXIe siècle

    En , le prince Louis de Bourbon se rend à Brec'h, avec son épouse la princesse Marie-Marguerite, lors de sa visite officielle dans le Morbihan. Il y annonce alors le financement de la restauration de la chapelle expiatoire du Champ-des-Martyrs par la Maison de Bourbon[33].

    Toponymie

    Le nom breton de la commune est Brec'h. L'origine est tirée de Bro Erec'h, pays de Waroc'h (cour royale d'Auray) ou, selon d'autres interprétations, de Saint Brehan (ou Saint Brec'han)[34].

    Brec'h, en breton, signifie « mont ». Il se retrouve aussi sous une forme diminuée Bre- comme à Brelevenez ainsi que dans de nombreux autres toponymes.

    En français le nom de la commune s'écrit souvent Brec'h, même si la dénomination de la commune est Brec'h d'un point de vue administratif (tel que répertorié par le Code officiel géographique de l'Insee[35]). Il se prononce « brèque »[36].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1791 Julien Lorho    
    1791 1792 Michel Auffret    
    1792 1794 Guy Le Germain    
    1796 1816 Jean-Louis Marie Béard    
    1816 1830 Jean-Marie Le Guennec    
    1830 1833 François Coriton    
    1833 1837 Julien Gauter    
    1837 1848 Jean Le Boulch    
    1848 1874 Joseph Le Boulch    
    1874 1875 Joseph-Marie Le Bourser    
    1875 1877 Joseph-Marie Le Boulch    
    1878 1878 Louis Audic    
    1878 1919 Joseph Le Boulch    
    1919 1934 François Robic    
    1935 1947 Michel Auffret    
    1947 1953 François Robic    
    1953 1983 Paul Gautier   Maire honoraire
    mars 1983 mars 1989 Raymond Le Blay    
    mars 1989 mars 2014 Paul Baudic DVG Retraité des Postes
    mars 2014
    Réélu en 2020[37]
    En cours Fabrice Robelet DVD Infirmier
    Conseiller départemental (depuis 2015)
    Les données manquantes sont à compléter.

    Politique de développement durable

    La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[38].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[40].

    En 2018, la commune comptait 6 631 habitants[Note 7], en diminution de 1,82 % par rapport à 2013 (Morbihan : +2,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 0912 1152 1102 4162 3542 3142 5052 3662 511
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 2502 4992 0672 1582 2242 2332 2412 1992 356
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 3762 3712 4932 4972 7102 9352 9783 2193 062
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 9222 9093 0793 5543 9904 5005 9486 5406 635
    2018 - - - - - - - -
    6 631--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Langue bretonne

    L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le .

    Le label Ya d’ar brezhoneg de niveau 1 a été remis à la commune le .

    À la rentrée 2016, 114 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue publique de l'école Pont-Douar (soit 23,4 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[43].

    « Villages » (hameaux) et lieux-dits

    • Bonerfaven
    • Le Beudrec
    • Botergollec
    • Brégoharne
    • Brézéhan
    • Calan
    • Corn er Hoet
    • Kerberdery
    • Kerdrain
    • Kerglas
    • Kergornic
    • Kerguéro
    • Kermané
    • Kermainguy
    • Kerstran
    • Kervalh
    • Lann er Rheu
    • Lann Palvern
    • Mané-Salut
    • Magouero la lande
    • Penhoet
    • Saint-Dégan (Saint-Dégan (en 1427), Cendegan (en 1815), Saint-Dégan (en 1839)) : Le plus vaste hameau de la commune de Brec'h, peut-être fondé, au VIe siècle, par saint Dégan[44], disciple de saint Pétroc de Bodmin (ou saint Perreux, Perec ou Pereg en breton). Au XVe siècle Cendegan est une frairie, sous le patronage de saint Laurent. (Il est mentionné, une ancienne chapelle Saint-Laurent datant de 1890)
    • Saint-Guérin (1676 : Saint-Quirin, 1676 : Saint-Quirin, XVIIIe siècle : Digantel, 1815 : Rigantêl, 1839 : Saint Guérin)
    • Tréavrec
    • Treumer
    • Toulchignanet

    Culture locale et patrimoine

    Église et chapelles

    • Église Saint-André (XIIe – XIXe siècle). Le clocher date de 1896. A l'intérieur, la nef romane à trois vaisseaux, longue de 5 travées, plus une travée de croisée, est couverte de charpente. Elle ouvre sur les bas-côtés par des arcs de plein cintre à double rouleaux retombant sur des piles carrées accolées de colonnes engagées à chapiteaux sous la face interne de l'arc. La croisée est marquée par un arc d'un diamètre supérieur, sans accentuation. Les 24 chapiteaux romans sont majoritairement sculptés de décors végétaux, de têtes d'animaux, de masques organisés sur le modèle corinthien.[45] L'un d'eux est orné de deux bustes portés par un socle mouluré inspiré des modèles antiques. Un autre chapiteau se détache de la série très homogène : il est sculpté de personnages en pieds très stylisés (corps plat d’où sortent deux petites jambes, tête ovoïde) avec une facture très différente. La netteté du modelé des chapiteaux pourrait laisser supposer une forte restauration au XIXe siècle, si ce n'est une recréation à partir de modèles romans[46]. Le chœur à chevet plat date du XVIe siècle et est occupé par un grand retable. Les bas côtés ont été reconstruits au XVIIIe siècle[47],[48].
    • La chartreuse d'Auray construite en 1382 en mémoire des morts de la bataille d'Auray.
    • La chapelle Saint-Guérin ou Saint-Quirin construite au XVIIe siècle.
    • La chapelle Saint-Goal (Calan), construite au XVIIIe siècle.
    • La chapelle Notre-Dame-des-Fleurs (bourg de Brec'h). Cette chapelle du XVIIIe siècle, est un lieu de pèlerinage important au moment du pardon du Printemps. À l’intérieur de la chapelle, Notre-Dame-des-Fleurs est représentée au milieu du retable aux pilastres cannelés.
    • La chapelle Saint-Jacques (bourg de Brec'h), construite en 1464.
    • La chapelle Notre-Dame-de-Grâce (Tréavrec) construite au XVIe siècle.
    • La chapelle Notre-Dame-de-la-Route (Kervalh) construite en 1963 à l’architecture anguleuse caractéristique de l'après-guerre.
    • La chapelle expiatoire du Champ-des-Martyrs, construite en souvenir des royalistes bretons exécutés lors de la Révolution française.

    Calvaires

    Fontaines et puits

    • Fontaine du Champ des Martyrs
    • Fontaine de Saint-Guérin
    • Puits de Saint-Dégan
    • Puits de Saint-Guérin
    • Fontaine de Saint Goal, à Calan
    • Fontaine de Tréavrec'h
    • Fontaine et lavoir de Saint Jacques
    • 2Puits a Brézéhan

    Moulins

    • Le moulin à eau d'Estaing datant du XVe siècle.
    • Le moulin de Treuroux qui était utilisé pour le broyage des céréales destinées au bétail.

    Archéologie

    • Le pont romain, situé entre Kerglas et Kerberluet, construit à l'époque gallo-romaine.

    Écomusée

    • L'écomusée de Saint-Dégan[49] retrace la vie rurale de la commune et de la vie en Bretagne autrefois. Situé au cœur du village de Saint-Dégan, l'écomusée se compose d'une chaumière du XVIIe siècle, d'une longère du XIXe siècle avec ses dépendances, d'un four à pain, etc.

    Tourisme

    • L’étang, et la vallée de Tréauray au creux de laquelle coule la rivière du Loc’h.
    • Les moulins de Treuroux et d’Estaing qui longent la rivière du Loc’h.
    • L’écomusée de Saint-Dégan composé de maisons rurales datant du XVIIe au XXe siècles.
    • Le verger conservatoire de Saint-Dégan présentant plus de 200 variétés de pommes à cidre, et d’autres arbres fruitiers (poires, fruits à noyau).
    • Le Champ des Martyrs où de nombreux chouans et émigrés qui avaient participé à l'expédition de Quiberon ont été fusillés en aout 1795 par les troupes républicaines du général Hoche, et enterrés. Leurs ossements se trouvent aujourd’hui dans le mausolée de La Chartreuse.
    • La Chartreuse construite en 1382 en mémoire des combattants tombés pendant la guerre de Succession de Bretagne (1341-1364).

    L’ordre des Chartreux fondé par saint Bruno s’y installe en 1482 et est chassé en 1791.

    • La chapelle Saint-Quirin du XVIIe siècle, son retable classique attribué aux maîtres Lavallois, sa fontaine miraculeuse et son pardon le 4e dimanche de juillet.
    • L’église Saint-André qui a conservé des chapiteaux sculptés du XIIe siècle, de style roman.
    • Les randonnées : le circuit de Saint-Dégan (7,5 km) et le chemin des demoiselles bleues (4,7 km), présents dans le « Carnet de balades au cœur du pays d’Auray » en vente dans les offices de tourisme.

    Il n'est pas possible de faire le tour du Loc'h, une partie des berges étant propriété privée du « Domaine de Mane Er Hoët ».

    • Le Domaine de Mane Er Hoët est très anciennement occupé ; des vestiges gallo-romains furent trouvés et sont actuellement exposés au musée de Vannes. Il existe aussi au sein de cette propriété un des derniers chemins creux du Morbihan dont on suppose qu'il suit le tracé d'une des anciennes voies romaines. Le parc possède une grande variété d'essences typiques de la région. Il est quadrillé par de nombreux murs balisant les anciennes parcelles dont certains remontent à 500 ans. Le Domaine de Mané Er Hoët n'est pas ouvert au public.
    • Brec'h propose une aire de camping-cars à l'entrée du bourg en venant de Corn Er Hoët. On y trouve un point d'eau et un petit panorama sur l'étang du Pont Douar.
    • On trouve au bourg de Brec'h quelques lieux publics : une boulangerie qui est présente à Brec'h depuis 105 ans (où les générations d'une famille de boulangers se succèdent), deux bars, le Moana et le bar breton, la médiathèque, ainsi qu'un cabinet de kinésithérapie.
    • Une aire de pique-nique est située à Kérivallan, sur la D 768 qui relie Auray et Pluvigner.

    Personnalités liées à la commune

    • Georges Cadoudal (1771-1804), figure de la chouannerie en Bretagne. Naquit et vécut au manoir de Kerléano (à l'époque, hameau de la commune de Brec'h).

    Héraldique

    Si la commune de Brec'h ne possède pas d'armoiries en propre, l'armorial de Bretagne mentionne un seigneur de Brec'h portant les suivantes: « Ecartelé de d'or et de gueules, à la bordure engrélée, de l'un en l'autre »

    Brec'h
    Blason
    Écartelé d' or et de gueules, à la bordure engrêlée de l'un en l'autre.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Auray - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Brech et Auray », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Auray - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Brech et Séné », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Vannes-Séné - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Vannes-Séné - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    14. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Unité urbaine 2020 d'Auray », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    17. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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    28. les historiens le désignent sous les noms de « Jean II » ou « Jean IV »
    29. Docteur Alfred Fouquet, « Compte-rendu des épidémies, des épizooties et des travaux des conseils d'hygiène du Morbihan. », (consulté le ).
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    42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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    44. Autres toponymies apparentées à Saint-Dégan, en Bretagne : Lannegant (= «  ermitage de Degan »), Lanrivain (22480). Et un hameau de la commune de Guégon(56120) nommé Bodegon
    45. Marc Décéneux, La Bretagne romane, Ouest France, .
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    47. « InfoBretagne ».
    48. « Petit-patrimoine ».
    49. Site officiel de l'écomusée

    Voir aussi

    Archives

    • Seigneurie de Kéristès en Brec'h, Calan et autres, cotes 59 J 28 à 59 J 33 > Fonds de Jean de La Monneraye, (59 J), Archives I&V.

    Article connexe

    Liens externes

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