Branko Miljković

Branko Miljković (en serbe cyrillique : Бранко Миљковић ; né le 29 janvier 1934 à Niš et mort le 12 février 1961 à Zagreb) est un poète serbe. Il a connu une grande célébrité en Yougoslavie et dans les pays d'Europe de l'Est.

Branko Miljković

Buste de Branko Miljković devant le Théâtre national de Niš

Données clés
Naissance	29 janvier 1934 Niš Royaume de Yougoslavie
Décès	12 février 1961 Zagreb République fédérative socialiste de Yougoslavie
Distinctions	Prix d'octobre de la ville de Belgrade (1960)

Auteur
Langue d’écriture	Serbe
Genres	Poésie, essais

Œuvres principales

Vatra i ništa (1960)

Biographie

Né à Niš, Branko Miljković s'installe à Belgrade en 1953. Il commence alors à écrire de la poésie et se bat pour faire publier ses poèmes. Ses œuvres sont influencées par les symbolistes français, et notamment par Mallarmé et Valéry ; sur le plan philosophique, sa pensée est proche du philosophe grec Héraclite. En plus de la poésie, il écrit aussi des essais et des critiques et traduit en serbe des poètes russes et français. En 1960, il remporte le prix Octobre (Oktobarska nagrada) de la ville de Belgrade, pour son recueil Vatra i ništa. Fin 1960, il part s'installer à Zagreb. Branko Miljković est mort prématurément en 1961 à l'âge de 27 ans, retrouvé pendu à un arbre à Zagreb.

Dans un de ses poèmes, « Épitaphe », qui ne comporte qu'un vers, on peut lire : « Уби ме прејака реч », « Un mot lourd de sens m'a assassiné ».

Il est enterré dans le Nouveau cimetière de Belgrade.

La tombe de Branko Miljković dans le Nouveau cimetière de Belgrade

Postérité

La maison familiale de Branko Miljković à Niš

Le Musée national de Niš a rassemblé un fonds autour de Branko Miljković ; il est exposé dans une pièce commémorative[1]. En 1971, la Ville de Niš a également créé le prix Branko Miljković (Nagrada Branko Miljković), destiné à récompenser les meilleurs poètes en langue serbe[2].

La maison familiale de Branko Miljković à Niš est inscrite sur la liste des monuments culturels protégés de la République de Serbie (identifiant n^o SK 2094)[3].

Œuvres poétiques

Uzalud je budim (1957)
Smrću protiv smrti (1959), en collaboration avec Blaža Šćepanović
Poreklo nade (1960)
Vatra i ništa (1960)
Krv koja svetli (1961)

Notes et références

(fr) « Le Département de l’Étude du Patrimoine Littéraire », sur http://narodnimuzejnis.rs, Site du Musée national de Niš (consulté le 15 décembre 2015)
(sr) « Nagrada Branko Miljković », sur http://www.ni.rs, Site de la ville de Niš (consulté le 15 décembre 2015)
(sr) « Nepokretna kulturna dobra » [xls], sur http://www.heritage.gov.rs, Site de l'Institut pour la protection du patrimoine de la République de Serbie (consulté le 4 août 2020)

Voir aussi

Articles connexes

Écrivains serbes

Liens externes

Notices d'autorité :
(sr) « Бранко Миљковић (1934-1961) - Изабране песме », sur http://www.rastko.org.rs, Projet Rastko (consulté le 11 janvier 2008) - Poèmes choisis de Branko Miljković
(sr) « Branko Miljković ubijeni pesnik », sur http://arhiva.glas-javnosti.rs, Site de Glas javnosti, 26 mars 2003 (consulté le 11 janvier 2008) - Article sur Branko Miljković

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[1] (fr) « Le Département de l’Étude du Patrimoine Littéraire », sur http://narodnimuzejnis.rs, Site du Musée national de Niš (consulté le 15 décembre 2015)

[2] (sr) « Nagrada Branko Miljković », sur http://www.ni.rs, Site de la ville de Niš (consulté le 15 décembre 2015)

[3] (sr) « Nepokretna kulturna dobra » [xls], sur http://www.heritage.gov.rs, Site de l'Institut pour la protection du patrimoine de la République de Serbie (consulté le 4 août 2020)