Beurre de karité

Le beurre de karité est une huile végétale, une substance comestible extraite des fruits du karité, un arbre poussant principalement dans les savanes arborées de l'Afrique de l'Ouest, centrale et de l'Est, et dont le nom signifie « vie » en langue mandingue.

Pour les articles homonymes, voir Beurre (homonymie).

Vente de beurre de karité dans la commune de Tafiré, au nord de la Côte d'Ivoire.

Le beurre de karité est principalement consommé dans la cuisine traditionnelle ou utilisé dans l'industrie du chocolat en Europe comme substitut au beurre de cacao. Il est surtout connu en Afrique, en Europe et aux États-Unis pour ses propriétés cosmétiques assouplissantes et nourissantes pour la peau. Ses propriétés font qu'il entre aujourd'hui dans la composition de nombreux produits cosmétiques et aussi pharmaceutiques.

Fabrication

Au Burkina Faso : à gauche, des noix de karité ; au centre, du beurre de karité ; à droite, une femme brisant la coque des noix ; à l'arrière, des hommes discutant

La récolte des fruits jusqu'à l’extraction du karité voire sa commercialisation à l'échelle locale sont principalement effectuées par seize millions de femmes africaines des zones rurales[1],[2] d'où son surnom d'« or des femmes » mais la filière internationale du karité est essentiellement dominée par des hommes[3],[2],[4].

« Le beurre de karité est un ingrédient essentiel du régime alimentaire et du commerce informel dans les zones où il est produit »[2].

Traditionnellement, les fruits du karité récoltés entre mi-juin et mi-septembre sont débarrassés de la pulpe. On obtient alors une noix dont on récupère l’amande. On la lave et la laisse sécher puis on la concasse, la torréfie, la mout puis on la baratte. Trois kilos d'amande donnent environ un kilo de beurre, soit un rapport d'un tiers[5].

Il existe trois méthodes pour extraire le beurre de l'amande contenue dans le fruit du karité :

La méthode traditionnelle

L'amande est concassée, torréfiée, moulue jusqu’à l'obtention d'une pâte épaisse qui, mélangée à de l’eau, sera vigoureusement barattée. L’immersion dans l’eau bouillante va permettre de séparer le beurre des autres composants de l’amande, notamment les impuretés qui se déposent au fond du récipient. Une fois retiré, le beurre flottant en surface est malaxé avant d’être cuit longuement afin de permettre à l’eau de s’évaporer et aux impuretés de se déposer. L’huile (en fait le beurre liquide) ainsi obtenue sera filtrée avant d’être conditionnée. On obtient ainsi du beurre de karité artisanal mais la chaleur altère quelque peu ses qualités.

Le résultat s'élève à 30 à 35 % de beurre par poids sec de noix[6].

L'extraction par pression à froid

Les amandes sont simplement broyées dans une presse, à une température inférieure à 80 °C. Cette méthode mécanique ne permet pas d'extraire la totalité du beurre présent dans la noix mais c'est la méthode qui permet d'avoir la meilleure qualité puisque les principes actifs du beurre de karité sont préservés.

L'extraction par solvant

Les amandes sont broyées puis on utilise un solvant, l'hexane. Le beurre encore contenu dans les amandes se dissout dans l'hexane. Ensuite, on laisse l'hexane s'évaporer et on récupère le beurre de karité. Cette méthode est la plus rentable mais le beurre de karité obtenu est de qualité inférieure.

Le résultat s'élève jusqu’à 45 % de beurre par poids sec de noix[6].

En Occident

La plus grande partie de la production de beurre ou composants du beurre est issue d'importations sous forme d'amandes transformées en Occident et en Asie, ce qui prive les pays producteurs et les transformatrices traditionnelles d'une part importante de la plus-value de la filière[7]. « Le beurre de karité est extrait à l’aide de procédés industriels, principalement en Europe, puis séparé en deux fractions : une fraction de graisse végétale (stéarine) – vendue pour la formulation d’équivalents ou d’améliorants du beurre de cacao (CBE/CBI) et de margarines – et une fraction d’huile, utilisée comme base bon marché dans la production de margarines, ainsi que comme composante d’aliments fourragers »[6]. Cette oléine est aussi revendue aux fabricants de cosmétiques, et malgré des campagnes intensives de marketing sur l'effet bénéfique du secteur dans l'autonomisation des femmes, il représenterait 50 % du karité utilisé dans la filière cosmétique[7].

Composition

Le beurre de karité contient cinq principaux acides gras (triacylglycérides) : l'acide palmitique, stéarique, oléique, linoléique, et arachidique. Parmi ceux-ci, les acides stéarique et oléique atteignent environ 85 à 90 %, selon les provenances.

La proportion relative des acides stéarique et oléique influence la consistance du beurre[9]. L'acide stéarique donne une consistance solide, tandis que l'acide oléique donne une consistance molle ou même liquide. Ainsi, le beurre de karité provenant du plateau Mossi (Burkina Faso) et celui issu du nord du Ghana ont une teneur plus élevée en acide stéarique et sont donc généralement plus durs ; celui en provenance d'Ouganda est liquide et nécessite un fractionnement pour devenir beurre ; les beurres de karité d'Afrique de l'Ouest sont plus variables dans leur consistance[9].

Outre ses acides gras, le beurre de karité contient des catéchises, des vitamines E, A, acides gras essentiels[10], des triterpènes[11].

Selon l'origine

La provenance géographique du beurre de karité influence sa composition[9]. En effet, plusieurs études dont celle[12] de l'université Ben Gourion du Negev montre « une variabilité élevée entre les provenances de différentes régions africaines et un effet significatif du climat sur les niveaux de α-tocophérol » (forme de la vitamine E). « La teneur totale en tocophérols (α, β, γ et δ) dans 102 échantillons de beurre de karité de 11 pays varie de 29 à 805 μg/g de beurre de karité, avec une moyenne de 220 μg/g. L'α-tocophérol, la forme principale détectée, constitue en moyenne 64 % de la teneur totale en tocopherol ». Le karité des arbres de « Vitellaria situés dans des climats chauds et secs ont les plus hauts niveaux d'α-tocophérol (par exemple, une moyenne de 414 ng / g dans des échantillons de N'Djamena, Tchad). Les concentrations les plus faibles de α-tocophérol (sont) trouvées dans des échantillons provenant de régions montagneuses froides, en particulier dans le nord du pays (une moyenne de 29 µg/g) »[12]. La même remarque s'applique pour la teneur en acide stéarique et en alcool triterpénique (principalement amyrines, lupéol et butyrospermol), selon une étude japonaise[13].

L'acide oléique est dominant dans le beurre de karité en provenance d'Ouganda alors que l'acide stéarique est dominant ceux d'Afrique occidentale, d'après une étude italienne portant sur 150 régions des Mali, Burkina Faso, Nigeria et Ouganda[14].

Des résultats français montrent « les différences entre l'Afrique de l'Est et de l'Ouest dans la composition de la graisse des noix de karité : les noix de l'Est (ont) une teneur en graisse et en acide oléique significativement plus élevée » à partir des prélèvements de « 624 arbres dans cinq pays africains (Sénégal, Mali, Burkina, Ghana et Ouganda) »[15].

Aspect

La consistance du beurre de karité dépend de son origine géographique donc de sa teneur en acides gras[9]. En général, le beurre solide est d'aspect cireux à température ambiante. Il devient huileux au-delà de 34 °C. Son point de fusion s'élève à 28 et 35 °C. Sa couleur va du blanc crème au jaune crème[16].

Qualité

La qualité d'un beurre de karité dépend du terroir de provenance, de son climat, de la qualité des amandes mais surtout du mode de conservation[17] des noix de karité (en empêchant la germination des graines) et du mode de production du beurre (traditionnel, mécanisé ou semi-mécanisé, industriel). Les laboratoires de contrôle de la qualité des produits exportés pour garantir le respect des spécifications définies par les clients étrangers prennent généralement en compte des indicateurs de qualité concernant l’humidité, l’acidité libre et le taux d’impuretés[18].

Il n'existe pas à ce jour de standard de qualité mondialement reconnue, chaque entreprise ayant ses propres critères.

Certains producteurs choisissent par exemple de ne pas laisser les noix sécher au soleil mais de les fumer pour les sécher alors que cela dégrade grandement la qualité du beurre obtenu en ayant chargé les noix en hydrocarbures[6].

L'Alliance globale du Karité (ou Global Shea Alliance, AGK)[19] réunissant tous les acteurs de l'industrie du karité a pour but de définir des standards qui manquent cruellement à la filière au détriment des 16 millions de productrices de karité d'Afrique et l'organisme ProKarité d'instruire les femmes sur les méthodes pour une production de meilleure qualité qui serait plus lucrative[20].

Un beurre de karité de qualité n'a pas une mauvaise odeur, se conserve plus longtemps et est plus riche en éléments précieux[21].

De nombreux organismes participent à la promotion des exportations du beurre de karité[22].

Certification

Les classifications et labels du beurre de karité pour le commerce international se multiplient du fait de l'attrait des pays occidentaux pour ce produit mais ne se superposent pas toujours[4]. On trouve ainsi différentes certifications[23] :

  • Biologique : issu de systèmes durables d’exploitation entretenus en l’absence d’intrants chimiques (pesticides, fongicides, engrais, etc.) ; les produits peuvent être étiquetés « 100 pour cent biologique », « biologique » ou « à base de produits biologiques » (Ecocert[17]) ;
  • Commerce équitable ou éthique : issu de productions aux conditions sûres de travail, avec préfinancement, des prix plus élevés que ceux pratiqués sur le marché local pour les produits destinés au marché international et l’absence de main d’œuvre esclave ou de travail des enfants ;
  • Assurance qualité : pour un produit contrôlé par un tiers de la qualité tel un laboratoire qui se conforme aux normes internationales ;
  • Traçabilité : pour un produit où toutes les étapes du processus de production (transactions d’achat, différentes étapes de la transformation, main d’œuvre utilisée, dates de transformation, emplacements, etc.) figurent[24] sur un « certificat d’origine » (Ecocert) ;
  • (en)GlobalGAP (ex EurepGAP)[25] : norme européenne depuis 1997 pour déterminer les facteurs de Bonnes pratiques agricoles (BPA) comme la Gestion intégrée des cultures (ICM), la Désinsectisation intégrée (IPC), le Système de gestion de la qualité (QMS), l’analyse des risques-points critiques pour leur maîtrise (HACCP), la santé, la sécurité et le bien être du travailleur, la pollution et la gestion de la protection de l’environnement.

Il existe notamment « le Projet d’Appui Technique à la Filière Karité (ProKarité[17]) lancé en 2004, qui est soutenu par le Fonds commun pour les produits de base (CFC,(en)« Common Fund for Commodities») et le Gouvernement néerlandais, avec un appui technique de la FAO (OAA). Mis en œuvre par le CIRAF, le projet ProKarité vise à élaborer un programme de certification des produits basé sur un ensemble harmonisé de paramètres et de normes de qualité à établir aux niveaux régional et international »[21] tels que ONAC, PAF (Projet d’Appui aux Filières Bio Alimentaires), ECOCERT, etc.[26]

Usages

Alimentaire

Jeune vendeuse de beurre de karité dans les rues de Tafiré, Côte d'Ivoire

Le beurre de karité est considéré comme une graisse saine[27].

90 % de la production mondiale de beurre de karité sont à destination alimentaire principalement dans l'industrie du chocolat et autres confiseries. En particulier en Europe (et non pas aux Etats-Unis[22]), ce beurre « est utilisé comme substitut au beurre de cacao[28] en raison des propriétés physiques et chimiques similaires[10] pour l'enrobage des chocolats et des bonbons, pour modifier les points de fusion ou créer des textures prisées par les consommateurs »[27]. Il entre également dans la composition de biscuits et pâtes feuilletées pour les humains mais aussi comme élément dans l'alimentation fourragère pour les animaux[22].

Localement, on l'utilise comme un beurre classique ou une huile comestible de friture en cuisine ou ajouté aux sauces comme liant et pour en modifier le goût[29].

Il présente l'avantage de se conserver sans agent de conservation[28] grâce à ses quantités relativement importantes d'insaponifiables (4-11%) et tocophérols qui permettent d'assurer la stabilité aux huiles et graisses[10].

Cosmétique et pharmaceutique

Beurre de karité du Burkina Faso à usage de soin

10 % de la production mondiale de beurre de karité sont à destination de l'industrie cosmétique[27] et la demande ne cesse de s'accroître. En Europe, des centaines de produits en contiennent. « Même si la formulation en contient très peu, il est mentionné bien en évidence sur l’étiquette »[6],[30].

« Les industries cosmétiques et pharmaceutiques consomment chaque année entre 2 000 et 8 000 tonnes de beurre de karité, et ce chiffre est appelé à augmenter »[6].

Propriétés

De nombreuses études se sont penchées sur les propriétés du beurre de karité[29] :

On peut notamment citer une co-entreprise danoise (AstionPharma[43]) qui « utilise actuellement des insaponifiables de karité pour produire un traitement anti-inflammatoire contre l’arthrite et une crème pour le traitement local de l’eczéma et d’autres lésions cutanées (notamment dues à l’herpès) » et commercialise un « produit «nutraceutique» à base de karité qui a la capacité, cliniquement démontrée, de réduire le cholestérol chez l’homme »[6],[21].

Une étude conjointe (chinoise, américaine et espagnole) récapitulative parue en 2017[44] met en évidence les effets bénéfiques des composants de certaines huiles végétales par l'application sur la peau (voie topique) et si elle reconnaît au beurre de karité des vertus anti-inflammatoires et anti-oxydantes, elle est plus mesurée dans la possibilité qu'il puisse réparer la barrière cutanée en cas d'atteinte et avance qu'il n'existe aucune preuve concrète de l'effet spécifique du traitement topique par le beurre de karité contre le vieillissement de la peau, la cicatrisation des plaies ou allant dans le sens de propriétés anti-cancérigènes[44].

Le beurre de karité favoriserait aussi une augmentation de la circulation capillaire locale, ce qui permettrait une réoxygénation tissulaire et améliorerait l'élimination des déchets métaboliques[réf. nécessaire].

Savons au beurre de karité, Burkina Faso

Hygiène

  • En tant que corps gras dans la fabrication de savons[29]
  • Comme fixateur pour coiffure[45].

Autres

  • En tant qu'huile pour lanterne dans les zones rurales[29],[34] ;
  • Pour la fabrication de bougies ou en tant que cire d'étanchéité[45] ;
  • A des fins culturelles lors des cérémonies comme les naissances, les mariages et les funérailles[29] ;
  • Dans son récit de voyage au milieu du XIVe siècle, l'explorateur marocain Ibn Battuta indique que le beurre de karité entre dans la composition d'une chaux pour recouvrir les murs de certaines habitations au Mali[46],[47].

Notes et références

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  2. Thomas W. Kuyper, Mamoudou Traoré, Fadiala Dembelé et Sietze Vellema, « Analyse d'une plate-forme d'innovation dans la filière karité au Mali », Cahiers Agricultures, vol. 26, no 4, , p. 45001 (ISSN 1166-7699 et 1777-5949, DOI 10.1051/cagri/2017029, lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Fold N, Reenberg A. 1999. « In the shadow of the 'chocolate war': local marketing of shea nut products around Tenkodogo, Burkina Faso ». Geografisk Tidsskrift / Danish Journal of Geography Special Issue 2: 113–123.
  4. (en) Elias M, Saussey M. 2013. « ‘The Gift that keeps on giving’: unveiling the paradoxes of fair trade shea butter ». Sociologia Ruralis 53(2): 158–179.
  5. [vidéo] Tout sur le beurre de karité : bienfaits, fabrication, qualité au Burkina Faso par Les Amis du Consulat du Burkina Faso de Nice, réalisation Bernard Chalamon, 2014-2015.
  6. E.T. Masters, J.A. Yidana et P.N. Lovett, FAO - Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, « Le commerce et la gestion forestière durable », Vol. 55 2004/4, sur www.fao.org, Revue internationale des forêts et des industries forestières, (consulté le )
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  15. (en) Fabrice Davrieux, François Allal, Georges Piombo et Bokary Kelly (CIRAD, Performance of Tropical Production and Processing Systems Department, Montpellier), « Near infrared spectroscopy for high-throughput characterization of Shea tree (Vitellaria paradoxa) nut fat profiles », Journal of Agricultural and Food Chemistry, vol. 58, no 13, , p. 7811–7819 (ISSN 1520-5118, PMID 20518501, DOI 10.1021/jf100409v, lire en ligne, consulté le )
  16. « Etat des lieux des actions menées dans la filière karité », op. cit., p. 98
  17. IRSAT (Institut de recherches en sciences appliquées et technologies), Pro-Karité (Projet d'appui technique à la filière karité), Département de Technologie Alimentaire (DTA), « Etat des lieux des actions menées dans la filière karité », par Magali SAUSSEY (Doctorante en Sociologie), Serge P. Firmin KONSEIGA (Ingénieur d’Etat en Industries Agroalimentaires), dir. Dr Bréhima DIAWARA (Coordonnateur National du projet Pro-karité, Chef du DTA), janvier 2005. Lire en ligne
  18. « Etat des lieux des actions menées dans la filière karité », op. cit., p. 16-17
  19. « Notre Mission », sur globalshea.com, Site de GSA (consulté le )
  20. « Etat des lieux des actions menées dans la filière karité », ProKarité, op. cit., dont pp. 93-98 : Retranscription du film Le karité aujourd'hui, y a l'argent dedans, Table Filière Karité (TFK), Projet d’Appui aux Filières Bio Alimentaires (PAF), avril 2002
  21. E.T. Masters, J.A. Yidana, P.N. Lovett, « Rendre la gestion plus rationnelle grâce au commerce : les produits du karité en Afrique », UnaSylva, vol. 55, 2004, pp. 46-52 [PDF] Lire en ligne
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  24. Depuis le 1 janvier 2005, l’Union européenne exige que tous les produits agricoles soient traçables de source (Reg. 178, janvier 2002) et certaines procédures douanières exigent aussi des documents minimaux sur la traçabilité comme un certificat d'origine.
  25. « Control Union Inspections France », sur www.control-union.fr (consulté le )
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Articles connexes

Liens externes

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