Beta Mensae

Beta Mensae (β Mensae / β Men) est la troisième plus brillante étoile de la constellation de la Table. Malgré cela, elle est seulement à peine visible à l'oeil nu, avec une magnitude apparente visuelle de 5,31[2]. L'étoile est positionnée à la bordure sud-ouest du Grand Nuage de Magellan, mais elle ne fait pas partie de cette galaxie satellite bien plus distante.

Beta Mensae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 05h 02m 42,99847s[1]
Déclinaison −71° 18 51,4765[1]
Constellation Table
Magnitude apparente 5,31[2]

Localisation dans la constellation : Table

Caractéristiques
Type spectral G8 III[3]
Indice U-B 0,77[2]
Indice B-V 1[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −11,66 ± 0,18 km/s[1]
Mouvement propre μα = −4,368 mas/a[1]
μδ = +10,815 mas/a[1]
Parallaxe 4,936 8 ± 0,081 0 mas[1]
Distance 202,560 4 ± 3,323 5 pc (661 a.l.)[1]
Magnitude absolue −1,62[4]
Caractéristiques physiques
Masse 3,58 M[5]
Rayon 25,85+0,69
−0,62
 R[1]
Gravité de surface (log g) 2,54 ± 0,11[6]
Luminosité 345 ± 7 L[1]
Température 5 088 ± 44 K[6]
Métallicité +0,00 ± 0,04[6]
Âge 270 M a[5]

Autres désignations

β Men, CPD−71 309, FK5 2380, HD 33285, HIP 23467, HR 1677, SAO 256154, GC 6232, PPM 368632[7]

Sur la base d'une parallaxe annuelle de 4,94 mas, Beta Mensae est distante d'environ 660 années-lumière du Soleil[1]. Elle se rapproche du système solaire à une vitesse radiale de −12 km/s[1].

Beta Mensae est une étoile solitaire[8]. Il s'agit d'une géante jaune de type spectral G8 III[3]. Elle est âgée d'environ 270 millions d'années et sa masse est de 3,6 fois celle du Soleil[5]. Son rayon vaut près de 26 rayons solaires[1] L'étoile émet 345 fois la luminosité du Soleil[1] depuis sa photosphère à une température effective d'environ 5 088 K[6].

Références

  1. (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616, , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  2. H. L. Johnson, B. Iriarte, R. I. Mitchell et W. Z. Wisniewskj, « UBVRIJKL photometry of the bright stars », Communications of the Lunar and Planetary Laboratory, vol. 4, no 99, (Bibcode 1966CoLPL...4...99J)
  3. Nancy Houk et A. P. Cowley, Michigan catalogue of two-dimensional spectral types for the HD stars, vol. 1, Ann Arbor, Michigan, Dept. of Astronomy, University of Michigan, (Bibcode 1978mcts.book.....H)
  4. E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5, , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  5. R. Earle Luck, « Abundances in the Local Region. I. G and K Giants », The Astronomical Journal, vol. 150, no 3, , p. 23 (DOI 10.1088/0004-6256/150/3/88, Bibcode 2015AJ....150...88L, arXiv 1507.01466)
  6. S. Alves, L. Benamati, N. C. Santos, V. Zh. Adibekyan, S. G. Sousa, G. Israelian, J. R. De Medeiros, C. Lovis et S. Udry, « Determination of the spectroscopic stellar parameters for 257 field giant stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 448, no 3, , p. 2749–2765 (DOI 10.1093/mnras/stv189, Bibcode 2015MNRAS.448.2749A, arXiv 1503.02556)
  7. (en) bet Men sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  8. P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2, , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)

Lien externe

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