Bernard Soulage

Bernard Soulage, né le à Nanterre, est une personnalité politique française, membre du Parti socialiste, il est ancien vice-président chargé de l'Europe et des relations internationales de la région Rhône-Alpes et ancien député européen.

Bernard Soulage

En 2014 à Grenoble.
Fonctions
Député européen

(5 mois et 18 jours)
Élection 12 juin 2004
Législature VIe
Prédécesseur Michel Rocard
1er vice-président du Conseil régional
de Rhône-Alpes

(5 ans, 11 mois et 24 jours)
Élection 28 mars 2004
Président Jean-Jack Queyranne
Successeur Bernadette Laclais
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Nanterre
Parti politique PS

Biographie

Diplômé de l'IEP de Paris (1970) et docteur en urbanisme et en aménagement (1972), ainsi qu'en économie (1980), il travaille comme professeur agrégé des universités en sciences économiques, notamment à l'IEP de Grenoble[1]. À partir de 1981, et jusqu'en 1985, il est chargé de mission au Commissariat général du Plan. De 1990 à 1993, il est membre du Conseil de l'évaluation des politiques publiques.

Avec l'élection de Michel Destot à la mairie de Grenoble, il devient secrétaire général de la commune de 1995 à 1999[1].

Bernard Soulage est marié et père de deux enfants.

Vice-président de la Région Rhône-Alpes

Conseiller régional depuis 1992, il préside le groupe PS-PRG-MDC-DVG et apparentés du conseil régional de 1998 à 2004, où il conduit l'opposition à Charles Millon[2]. En 2004, il est candidat aux européennes.

Après avoir disputé lors d'une primaire interne la conduite de la liste socialiste aux régionales de 2004 à Jean-Jack Queyranne, il est élu premier vice-président du conseil régional de Rhône-Alpes, chargé des Transports - Déplacements - Infrastructures. Durant son mandat, la Région doit accroître ses TER régionaux pour faire face à la hausse de la fréquentation (+30 % pour l'offre de transport entre 1997 et 2006, +69 % pour les voyageurs[3]). Le matériel roulant est renouvelé, le cadencement mis en place (première région de province[4]) et l'aménagement des voies se poursuit, en particulier le Ceva (liaison Cornavin, Les Eaux-Vives, Annemasse)[5] qui améliorera les déplacements entre la France et Genève. Son action est récompensée par le titre d'élu de l'année 2007[6]. Il s'affirme comme un spécialiste des questions de transport public.

Après le scrutin de 2010, il perd sa place de 1er vice-président au profit de Bernadette Laclais, à cause de sa mauvaise entente avec Jean-Jack Queyranne[7].

Il devient alors vice président des relations internationales.

D'importantes responsabilités au Parti socialiste

De 2005 à 2008, il est secrétaire national adjoint à l’économie internationale et à l’industrie du Parti socialiste[8]. Il est réputé proche de Dominique Strauss-Kahn et de Michel Rocard[9], partisan d'une social-démocratie tolérante.

Député européen

Après la démission de Michel Rocard, il accède en à la fonction de député européen, et intègre la commission des affaires régionales[10] où il travaille sur le Lyon-Turin, le FEDER et les fonds structurels. Dans la foulée de son entrée au Parlement européen, il se propose comme tête de liste dans la circonscription sud-est[9], mais n'est pas retenu.

Membre du Comité des Régions

Depuis 2004, à l'exception d'une courte parenthèse lors de son mandat de député européen, Bernard Soulage est membre du Comité européen des régions. Le Comité des Régions est l'une des deux assemblées consultatives du processus décisionnel européen ; il représente les régions européennes auprès des institutions de l'Union européenne. Bernard Soulage travaille comme expert de la politique des transports. À ce titre, il rédige deux rapports sur les réseaux transeuropéens de transport.[réf. nécessaire]

Depuis 2010, Bernard Soulage est président du groupe de travail sur les relations avec la Turquie, qui assiste et soutient les villes et les régions turques dans l'utilisation des fonds qu'elles reçoivent de la part de l'Union européenne. Il souhaite institutionnaliser ce groupe de travail en un Comité consultatif conjoint, mais il se heurte encore à l'opposition du gouvernement turc.[réf. nécessaire]

Mandats

  • Conseiller régional depuis 1992
  • Député européen du 1er février au .
  • Membre du Comité des Régions depuis 2004

Candidat à l'investiture socialiste dans l'Isère l'élection sénatoriale de 2011 (en 3e place, éligible, sur une liste de gauche), il n'est finalement pas retenu à la suite du vote des militants.

Ouvrages

  • Les variables d'Austerlitz : le socialisme et la rigueur économique, avec J. Gallus et F. Stasse (préface de Michel Rocard), éditions Flammarion, 1979.
  • Les stratégies industrielles et sociales des groupes français (d'après sa thèse de doctorat), Presses universitaires de Grenoble, 1981.
  • Industrie, Territoires et Politiques Publiques, avec C. Courlet, éditions L'Harmattan, 1994.

Références

  1. Son CV en ligne (2004)
  2. Sauver Rhône-Alpes de la « confusion », tribune parue dans Libération du 11 mai 1998
  3. Encadré « Chiffres et projection de l'offre et de la fréquentation des TER », Villes & Transports Magazine no 424 du 9 mai 2007, p. 39.
  4. référence, citation ou lien
  5. "Plus que M€ et c'est le Ceva", par Catherine Poncet, Le Dauphiné libéré Haute-Savoie du 15 janvier 2009.
  6. Enviscope.com, 9 décembre 2007, Michel Deprost.
  7. Conseil régional: et l'Isérois Soulage dégringola de 1 à 12... Grenews.com
  8. Journal interne du Parti Socialiste
  9. Lyon-Europe.com, "Bernard Soulage candidat "naturel" pour l'investiture du PS", février 2009.
  10. Bernard Soulage a la tête dans les étoiles, par, magazine Lyon Capitale du 23 janvier 2009.

Lien externe

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