Jean-Jack Queyranne

Jean-Jack Queyranne, né le à Lyon (Rhône), est un homme politique français, président du conseil régional de Rhône-Alpes entre le et le . Il est réélu président du conseil régional de Rhône-Alpes, le mais perd les élections le .

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Jean-Jack Queyranne

Jean-Jack Queyranne au Forum Libération de Grenoble, en janvier 2012
Fonctions
Président du conseil régional
de Rhône-Alpes

(11 ans, 8 mois et 29 jours)
Élection 28 mars 2004
Réélection 21 mars 2010
Prédécesseur Anne-Marie Comparini
Successeur Laurent Wauquiez (fusion des régions Auvergne et Rhône-Alpes)
Député français

(9 ans, 11 mois et 29 jours)
Circonscription 7e du Rhône
Prédécesseur Jacky Darne
Successeur Hélène Geoffroy (PS)

(11 ans, 8 mois et 8 jours)
Circonscription 7e du Rhône
Prédécesseur Charles Hernu
Successeur Jean-Pierre Calvel
Ministre des Relations avec le Parlement

(1 an, 8 mois et 7 jours)
Président Jacques Chirac
Gouvernement Jospin
Prédécesseur Daniel Vaillant
Successeur Jean-François Copé
Secrétaire d'État à l'Outre-mer

(3 ans, 2 mois et 25 jours)
Président Jacques Chirac
Gouvernement Jospin
Prédécesseur Jean-Jacques de Peretti
Successeur Christian Paul
Maire de Bron

(8 ans, 2 mois et 12 jours)
Prédécesseur Paul Ravel
Successeur Georges Bernain
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Lyon (Rhône)
Nationalité Française
Parti politique Parti socialiste (depuis 1971)
Diplômé de Institut d'études politiques de Lyon

Il a été réélu député le , dans la 7e circonscription du Rhône. Il fait partie du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche. Il fut aussi ministre dans le gouvernement Lionel Jospin et fait partie du conseil politique de Ségolène Royal.

Diplômes

Licencié en droit et en lettres, Jean-Jack Queyranne est admis à Sciences Po Lyon, dont il est diplômé. Il obtient un DESS de droit public et de science politique. Il est docteur en droit public.

Synthèse du parcours politique

Il s'engage très tôt en politique. Il participe dès 1971 à la fondation du nouveau PS, et entame sa carrière politique aux côtés de Charles Hernu, dont il est collaborateur à la mairie de Villeurbanne puis suppléant à l'Assemblée nationale.

Lors des élections régionales en 2015, il s'incline au second tour face à Laurent Wauquiez avec 36,84 % des votes contre 40,61 %[1].

Député

Au conseil régional de Rhône-Alpes

Mandats communaux

Jean-Jack Queyranne débute ses mandats locaux dans la mairie de Villeurbanne, près de Lyon. Il se déplacera ensuite un peu plus loin, à Bron, où il exerce d'abord la charge de maire (entre 1989 et 1997) puis celle d'adjoint au maire (entre 1997 et 2004).

A Villeurbanne:

A Bron:

Mandats auprès des ministères

M. Queyranne a été sollicité tout particulièrement pour la question de l'outre-mer:

Autres

mandat en cours

Depuis le  : Conseiller régional - Auvergne-Rhône-Alpes

Fonctions politiques

À la communauté urbaine du Lyon

Dans la société civile

De 2009 à 2016, Jean-Jack Queyranne est président du Collectif Effinergie[3], organisation associative traitant de la qualité environnementale des bâtiments, dont les travaux ont grandement inspiré la mise au point des labels de performance énergétique de la réglementation thermique en France.

Il est également maître de conférences en droit public et en science politique à l'université Lyon-II.

Affaires judiciaires

1998 : accusations de Charles Millon

En 1998, une controverse opposa Jean-Jack Queyranne et Charles Millon (UDF) au sujet du conseiller régional Patrice Abeille, membre de la Ligue savoisienne (désannexionniste). Après les élections régionales de 1998, le Conseil Régional du Rhône-Alpes se trouva partagé en deux factions égales, l'une voulant élire M. Queyranne et l'autre M. Millon à la tête du Conseil. La voix de M. Abeille se trouva donc déterminante pour faire pencher la bascule vers l'un ou l'autre camp[4]. Pour finir M. Millon remporta la présidence grâce aux voix du FN, bien que M. Abeille ait voté pour M. Queyranne. Or, les conseillers de droite attaquèrent M. Queyranne, l'accusant d'avoir "porté clairement atteinte à l'intégrité [du] territoire"[5]. Les proches de Queyranne rétorquèrent qu'il s'agissait là d'une manœuvre pour faire oublier l'alliance de circonstance de M. Millon avec le FN.

2013 : accusations de Laurent Wauquiez

À la suite de la publication d'un rapport de la Chambre régionale des comptes de la région Rhône-Alpes Auvergne du sur la gestion de l'association Entreprise Rhône-Alpes International[6], contrôlée par la région du temps de la présidence de Jean-Jack Queyranne, son successeur Laurent Wauquiez a saisi le procureur de la République. Laurent Wauquiez accuse Jean-Jack Queyranne d'avoir favorisé l'embauche de sa belle-fille au sein du bureau de l'association à Shanghai. Il s'appuie notamment sur des éléments du rapport de la chambre des comptes faisant état de recrutements au sein de l'association de proches d'administrateurs et d'agents de la région. Le rapport précise que la chambre des comptes a constaté l'absence de documents pouvant justifier ces besoins de recrutements[7].

Décorations

Notes et références

  1. Le Point magazine, « Jean-Jack Queyranne : Biographie et articles – Le Point », sur Le Point.fr (consulté le )
  2. Jean-Jack Queyranne, « Intervention de Jean Jack Queyranne contre les gaz de schiste », sur www.arf.asso.fr, Association des régions de France, (consulté le ).
  3. « Collectif Effinergie : Identifcation », sur effinergie.org, Effinergie (consulté le ).
  4. Renaud Dély, « "Patrice Abeille, le bourdon de Millon" », Libération, (lire en ligne)
  5. José Carron, « "Charles Millon essaie de faire diversion en agitant l'épouvantail savoisien" », La Tribune de Genève, (lire en ligne)
  6. Cour des comptes, « Association Entreprise Rhône-Alpes International (ERAI) (69) - rapport d'observations définitives 2016 / Publications / Publications / Accueil / Cour des Comptes - Cour des comptes », sur www.ccomptes.fr (consulté le )
  7. « Queyranne dans le viseur de Wauquiez | Valeurs actuelles », sur www.valeursactuelles.com (consulté le )
  8. Décret du 14 novembre 2016 portant promotion et nomination
  9. Décret du 12 juillet 2013 portant promotion et nomination

Annexes

Liens externes

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