Bernard Lortholary

Bernard Lortholary est un traducteur français né le à Talence.

Pour les articles homonymes, voir Lortholary.

Biographie

Bernard Lortholary est normalien (L1957)[1], agrégé d'allemand et maître de conférences en littérature allemande à la Sorbonne[2]. Il se consacre à la traduction d'articles historiques et de romans contemporains. Il traduit des œuvres de l’allemand vers le français. Il est aussi éditeur de livres allemands aux éditions Gallimard.

Il a notamment traduit Le Parfum de Patrick Süskind, traduction pour laquelle il obtient en 1992 le Grand prix national de la traduction du ministère de la Culture, ainsi que Le Liseur de Bernhard Schlink qui obtient en 1997 le prix Laure-Bataillon qui récompense la meilleure œuvre de fiction traduite durant l'année écoulée, prix attribué conjointement à l’écrivain étranger et à son traducteur en langue française[3]. Il traduit également Wolfgang Sofsky[4], ainsi que des œuvres de Bertolt Brecht et de Franz Kafka[5], en particulier Le château, avec une préface qui analyse l'œuvre[6].

Il a reçu plusieurs prix pour ses travaux de traducteur. En 2006, le prix Gérard-de-Nerval de la Société des Gens de Lettres et du Goethe Institut lui est attribué pour sa traduction de Mozart : Lettres des jours ordinaires et de La Maladie allemande de Johannes Willms[7]. En 2012, il reçoit le prix Friedrich-Gundolf décerné par l'Académie allemande pour la langue et la littérature pour la promotion de la culture allemande à l'étranger, ainsi que le Prix de l'Académie de Berlin[8].

Traductions

  • Patrick Süskind, Le Parfum : Histoire d'un meurtrier [« Das Parfüm : die Geschichte eines Mörders »], Fayard, , 359 p. (ISBN 978-2-213-02710-4)
  • Norbert Elias, Mozart : sociologie d'un génie [« Zur Soziologie eines Genies »], Seuil, , 243 p. (ISBN 978-2-02-013405-7)
  • Franz Kafka (trad. de l'allemand), Le château, Paris, Imprimerie nationale, coll. « La Salamandre », , 471 p. (ISBN 2-7433-0038-8)

Autres publications

  • « Les partis pris du traducteur », Revue d'esthétique, no 12, , p. 185-187.

Préfacier

  • Goethe (trad. de l'allemand par Jean Malaplate, préf. Bernard Lortholary, ill. Virginie Berthemet), Faust : I et II, Paris, Éditions Flammarion, coll. « GF », (1re éd. 1984), 572 p. (ISBN 978-2-08-135868-3).

Notes et références

Notes

  1. « L'annuaire / a-Ulm », sur ens.fr (consulté le ).
  2. Patrimoine littéraire européen 2000
  3. « Prix Laure-Bataillon. Les lauréats », sur aison des Écrivains Étrangers et des Traducteurs (consulté le )
  4. Jacques François, « Traduire Kafka : la fidélité sans la syntaxe ? », dans Catégories et connexions, Villeneuve d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, (ISBN 2-85939-590-3, lire en ligne), p. 57-68
  5. Claude Le Manchec, Kafka, contre l'oubli, le récit : De l'interprétation à l'analyse littéraire, Fernelmont, EME, coll. « Proximités littératures », , 289 p. (ISBN 978-2-8066-0215-2, présentation en ligne)
  6. « Le prix Nerval », sur SGDL (consulté le )
  7. « Le prix de l’Académie de Berlin 2012 décerné aux traducteurs Bernard Lortholary et Eva Moldenhauer », sur Ambassade de France en Allemagne

Bibliographie

  • H. van Hoof, « Bernard Lortholary », dans Dictionnaire universel des traducteurs, .
  • « Un germaniste au parfum », L'Express, (lire en ligne).
  • « De l'art et de la manière de traduire Kafka dans le monde d'aujourd'hui », L'Humanité, (lire en ligne).
  • « "Peur" ou "angoisse" ? Trois traducteurs s'expliquent », Le Monde, (lire en ligne).
  • « Bernard Lortholary », dans Patrimoine littéraire européen, DE Boeck Université, (lire en ligne), p. 466.
  • « Traducteurs au travail. Entretien avec Bernard Lortholary », Translittérature, no 22, (ISSN 1148-1048, lire en ligne).

Lien Externe

Récompenses et distinctions

Liens externes

  • Portail de la littérature française
  • Portail de l’Allemagne
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.