Bataille de Ramadi (2006)

La première bataille de Ramadi fut livrée pendant la guerre d'Irak de juin à pour le contrôle de la capitale de la province d'Al-Anbar dans l'ouest de l'Irak.

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Ne doit pas être confondu avec bataille d'Al-Anbar.
Bataille de Ramadi
Soldats américains durant une patrouille à Ramadi le 16 août 2006.
Informations générales
Date 17 juin -
(4 mois et 29 jours)
Lieu Ramadi
Issue Victoire américano-irakienne
Belligérants
États-Unis
Irak
Conseil consultatif des Moudjahidines en Irak
puis
État islamique d'Irak
Commandants
Col. Sean MacFarland (en)
Ltc Ronald Clark
inconnu
Forces en présence
5 500 hommes
2 000 hommes

inconnues
Pertes

80 morts
200 blessés


30 morts

750 morts

Guerre d'Irak

Coordonnées 33° 25′ 00″ nord, 43° 18′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Irak

Contexte historique

Depuis la chute de Falloujah en 2004, Ramadi était devenu un important centre de coordination de l'insurrection irakienne. Située à 110 kilomètres à l'ouest de la capitale Bagdad, la ville d'un demi-million d'habitants était début 2006 majoritairement sous le contrôle des troupes d'Al-Qaïda en Irak, à l'exception de quelques postes avancés de l'US Marine.

Historique de la bataille

La police irakienne se prépare à entrer dans l'hôpital de Ramadi, 5 juillet 2006.

Une force combinée de soldats de l'US Army, du Corps des Marines des États-Unis et du SEAL ainsi que de l'armée irakienne fut déployée sur place afin de combattre les positions insurgées et capturer les lieux-clés de Ramadi dont le centre gouvernemental et l'hôpital général. La stratégie de la Coalition s'appuie sur l'envoi de patrouilles dans toute la ville.

Michael A. Monsoor, membre du SEAL se vit décerner la Medal of Honor à titre posthume pour son héroïsme et sa bravoure lors de la bataille : le 29 septembre, il se jette sur une grenade afin de sauver les autres membres de son escouade. Ce dernier avait déjà reçu la Silver Star en mai de la même année pour avoir sauvé un coéquipier blessé.

La bataille a également marqué la première utilisation par les insurgés de bombes au chlore : le 26 octobre, une voiture piégée explose avec deux réservoirs de chlore de 100 livres, tuant 2 policiers irakiens et un civil à Ramadi.

Le 15 novembre, la ville fut déclarée sécurisée. 80 soldats américains furent tués et 200 autres blessés tandis que les pertes des insurgés s’élevaient à 750 tués selon les estimations américaines.

Annexes

Notes et références

Liens externes

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