Bartolomeo Arnigio

Bartolomeo Arnigio (1523-1577) est un écrivain italien de la Renaissance.

Biographie

Né à Brescia, ville de Lombardie, en 1523, dans la plus basse condition, fut un des plus célèbres littérateurs de son temps. Son père était forgeron, et lui apprit d’abord cet état, qu’il exerça jusqu’à l’âge de dix-huit ans. Alors, poussé par son génie, il commença a se livrer à l’étude des lettres, tirant des secours, tantôt d’un de ses amis, tantôt d’un autre. Il parvint ainsi, non sans peine, à se mettre en état d’entrer dans l’Université de Padoue. Il y étudia particulièrement la médecine, et dut les moyens d’y être reçu docteur à la générosité de quelques gentilshommes de son pays, qui reconnaissaient en lui des talents naturels et des dispositions extraordinaires. De retour à Brescia, il s’y mit sous la protection du médecin Conforto, qui lui procura des pratiques utiles ; mais de nouvelles expériences qu’il voulut faire lui réussirent si mal, et il lui mourut tant de malades, qu’il fut sur le point d’être lapidé et ne dut son salut qu’a la fuite. Abandonnant alors la médecine, qu’il avait cultivée plus par nécessité que par goût, il se livra entièrement aux lettres et surtout à la poésie. Il séjourna quelque temps à Venise et dans d’autres villes, où il se fit un grand nombre d’admirateurs. Il était retourné depuis peu de temps dans sa patrie, quand il y fut attaqué d’une maladie contagieuse dont il mourut le cinquième jour, en 1577.

Œuvres

Ses principaux ouvrages imprimés sont :

  • Le Rime, Venise, 1555, in-8°.
  • Lettera, Rime, ed Orazione, 1558, in-4°, sans nom de lieu ni d’imprimeur.
  • Lettura letta publicamente sopra il sonetto del Petrarca : Liete, pensose, accompagnate, e sole, Brescia, 1565, in-8°.
  • Meteoria, ovvero discorso intorno alle impressioni imperfette umide e secche, etc., Brescia, 1568, in-8°. À ce traité, le plus ancien peut-être que les modernes aient écrit sur ces matières, sont joints des pronostics perpétuels, des éphémérides, et d’autres applications plus ou moins arbitraires de la philosophie naturelle.
  • Dieci Veglie degli ammendati costumi dell’umana vita, etc., Brescia, 1577, in-8°, ouvrage de morale qui eut une grande réputation, et qui en conserve assez pour que l’on ait reproché à Fontanini de ne lui avoir point donné place dans sa Bibliothèque italienne.
  • La Medicina d’amore, citée par Mazzuchelli : selon ce biographe, aucun de ceux qui ont parlé de cette production n’affirme qu’elle ait été imprimée.

Bibliographie

  • « Bartolomeo Arnigio », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabétique de la vie publique et privée de tous les hommes avec la collaboration de plus de 300 savants et littérateurs français ou étrangers, 2e édition, 1843-1865 [détail de l’édition]

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