Barizey

Barizey est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Barizey

L'église paroissiale.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Chalon-sur-Saône
Intercommunalité Le Grand Chalon
Maire
Mandat
Dominique Garrey
2020-2026
Code postal 71640
Code commune 71019
Démographie
Gentilé Barizéens
Population
municipale
144 hab. (2018 )
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 47′ 22″ nord, 4° 40′ 46″ est
Altitude Min. 234 m
Max. 465 m
Superficie 5,58 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Chalon-sur-Saône
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Givry
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Barizey
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Barizey
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Barizey
Géolocalisation sur la carte : France
Barizey

    Géographie

    Village agricole et viticole de la Côte Chalonnaise, situé à environ 17 km de l'agglomération.

    Communes limitrophes

    Voies de communication et transports

    L'autoroute A6 (échangeur de Chalon Nord) est à une quinzaine de kilomètres.

    Géologie et relief

    Le village fait partie, en compagnie de 4 communes limitrophes, de la Vallée des Vaux[1]. Son altitude varie de 234 à 465 mètres[2].

    Hydrographie

    La rivière l'Orbize l'arrose, au hameau de Theurey.

    Climat

    C'est un climat tempéré à légère tendance continentale avec des étés chauds et des hivers froids[3], avec une amplitude thermique assez importante entre ces deux saisons. Les précipitations sont assez hétérogène sur l'année, avec un mois de mai le plus pluvieux de l'année. Le vent qui souffle une partie de l'année est la bise. Les gelées tardives sont peu fréquentes sur le village en général. Il y a bien quelques lieux-dits ou les risques de gelées sont plus importante (on parle de zones gélives). De violents orages peuvent s'abattre sur la commune avec rarement de la grêle.

    Valeurs climatiques de Dijon et Mâcon, car cette commune est située entre ces deux villes.

    Dijon

    Pour la ville de Dijon (316 m), les valeurs climatiques jusqu'à 1990 :

    Relevés Dijon ????-1990
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −1 0,1 2,2 5 8,7 12 14,1 13,7 10,9 7,2 2,5 −0,2 6,3
    Température moyenne (°C) 1,6 3,6 6,5 9,8 13,7 17,2 19,7 19,1 16,1 11,3 5,6 2,3 10,5
    Température maximale moyenne (°C) 4,2 7 10,8 14,7 18,7 22,4 25,3 24,5 21,3 15,5 8,6 4,8 14,8
    Précipitations (mm) 49,2 52,5 52,8 52,2 86,3 62,4 51 65,4 66,6 57,6 64,2 62 732,2
    Source : Infoclimat : Dijon (????-1990)[4]
    Mâcon

    Pour la ville de Mâcon (216 m), les valeurs climatiques de 1961 à 1990 :

    Relevés Mâcon 1961-1990
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −0,6 0,7 2,5 5,2 8,9 12,3 12,4 13,9 11,1 7,5 2,9 0,1 6,6
    Température moyenne (°C) 2,1 4 6,8 10 13,9 17,5 20,1 19,4 16,4 11,7 6 2,7 10,9
    Température maximale moyenne (°C) 4,9 7,3 11,1 14,8 18,9 22,8 25,7 24,9 21,7 15,9 9,1 5,3 15,2
    Précipitations (mm) 66,3 60,9 58,7 69,4 85,9 74,7 58,1 77,1 75,7 71,7 72,7 70,4 841,4
    Source : Infoclimat : Mâcon (1961-1990)[5]

    Urbanisme

    Typologie

    Barizey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 109 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,7 %), zones agricoles hétérogènes (35,2 %), prairies (13,1 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Toponymie

    Barizey est cité sous la forme de Barizé en 1261 dans la cartulaire de Saint-Vincent de Chalon[13].

    Histoire

    Antiquité

    En 1910 sont découverts, près du Moulin-Neuf, au lieu-dit Camp du Pont, des tuiles à rebords, des monnaies romaines ainsi qu'un squelette d'enfant[13]. Au même lieu, en 1934, des sépultures, orientées à l'est, sont mises à jour.

    Moyen Âge

    Le village dépendait autrefois de la justice du prieuré de Saint Jean de Vaux.

    Politique et administration

    Listes des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1990 mars 2008 Ernest Meunier   Viticulteur
    mars 2008 en cours Dominique Garrey   Apiculteur

    Canton et intercommunalité

    La commune appartient au canton de Givry et fait maintenant partie du Grand Chalon.

    Politique environnementale

    Le village dispose d'un lagunage et d'un conteneur à verre, ainsi que d'un autre à papier, installés près de la mairie.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].

    En 2018, la commune comptait 144 habitants[Note 3], en augmentation de 10,77 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    291276291291492319334319298
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    283276244244250285275294276
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    272274233193160124131145150
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    162158127115139128130130132
    2017 2018 - - - - - - -
    144144-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    Le Rallye International de la Côte-Chalonnaise passe dans le village au lieu-dit de Theurey.

    Écologie et recyclage

    Économie

    Vignoble

    Il y a plusieurs domaines viticoles implantés sur la commune : Domaine Bertrand, Domaine Masse (à Theurey), Domaine Meunier Gaël et Jérôme.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Sacristie de l'église de Barizey

    L'Église Saint-Jean-l'Évangéliste a été construite lorsque les habitants de Barizey ont décidé de se constituer en une communauté indépendante en se séparant de Saint-Jean-de-Vaux. En 1780, ils ont confié à Émiland Gauthey, ingénieur en chef des Etats de Bourgogne dont les qualités d'architecte étaient unanimement appréciées la responsabilité de construire non seulement l'église mais également le presbytère. Il se laissa d'autant plus facilement convaincre qu'il se passionnait pour la technique des voûtes déjà mise également en application dans l'église de Givry. L'inauguration a eu lieu le 10 mai 1786. La qualité de ces constructions leur a valu d'être inscrites aux Monuments Historiques. Les vitraux sont l'oeuvre du Chalonnais J-H Bernard (1891). L'Etat a financé les travaux à hauteur de 55 % et le département de Saône-et-Loire de 25 %, les 20 % restant à la charge de la commune. La restauration a commencé par le clocher (1992). Ont suivi la restauration extérieure dont le toit de lauze calcaire ainsi que la consolidation du dôme dont les finitions sont en attente. En revanche, la commune a pris à sa charge les travaux de restauration du presbytère devenu maison commune[18].

    Statue de Sainte Marguerite du XVIe siècle.

    Un lavoir XIXe siècle et une fontaine couverte, un autre lavoir à Theurey.

    Personnalités liées à la commune

    En images

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Eugène Leclerc, Une promenade en vallée des Vaux, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 48 (hiver 1981), pp. 3-6.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. CAROLINE GAUJARD-LARSON, « Suivez le guide de pays. À quelques kilomètres de Givry, la vallée des vaux, à la fois proche et lointaine, est synonyme de douceur de vivre. / La Vallée des Vaux : « Un petit monde à part » », sur lejsl.com, Le Journal de Saône et Loire, (consulté le ).
    2. http://www.cartesfrance.fr/carte-france-ville/71019_Barizey.html
    3. André Dominé : Le vin, « La Bourgogne », p. 181.
    4. Archives climatologiques mensuelles - Dijon (????-1990) Consulté le 17 décembre 2008
    5. Archives climatologiques mensuelles - Mâcon (1961-1990) Consulté le 17 décembre 2008
    6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône », sur insee.fr (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. « répertoire par commune, Barizey », Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Chalon-sur-Saône, , p. 88 (Gallica ark:/12148/bpt6k97219363).
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    18. Picon Antoine (sous la direction de Anne Coste), Un ingénieur des Lumières Emiland-Marie Gauthey, Presses des Ponts-et-Chaussées, , 279 p., p. 208-223.
    19. http://tracteurs.chez-alice.fr/cariboost3/crbst_1.html
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