Balaguères

Balaguères est une commune française, située dans le département de l'Ariège en région Occitanie.

Balaguères

La tour Sainte-Catherine.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Ariège
Arrondissement Saint-Girons
Intercommunalité Communauté de communes Couserans-Pyrénées
Maire
Mandat
Jean-Claude Roques
2020-2026
Code postal 09800
Code commune 09035
Démographie
Gentilé Balaguérois
Population
municipale
196 hab. (2018 )
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 57′ 02″ nord, 1° 02′ 40″ est
Altitude Min. 467 m
Max. 1 253 m
Superficie 17,84 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Girons
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Couserans Ouest
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Balaguères
Géolocalisation sur la carte : Ariège
Balaguères
Géolocalisation sur la carte : France
Balaguères
Géolocalisation sur la carte : France
Balaguères

    Géographie

    Localisation

    La commune de Balaguères se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[1].

    Elle se situe à 46 km à vol d'oiseau de Foix[2], préfecture du département, et à km de Saint-Girons[3], sous-préfecture.

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Engomer (1,4 km), Arrout (1,4 km), Cescau (2,1 km), Audressein (2,9 km), Castillon-en-Couserans (3,4 km), Moulis (4,0 km), Sor (4,3 km), Argein (4,6 km).

    Sur le plan historique et culturel, Balaguères fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne), que rien ne prédisposait à rejoindre les anciennes dépendances du comté de Foix[5].

    Balaguères est limitrophe de onze autres communes dont deux dans le département de la Haute-Garonne[6].

    Carte de la commune de Balaguères et de ses proches communes.

    Paysages et relief

    La superficie de la commune est de 1 784 hectares ; son altitude varie de 467 à 1 253 mètres[7].

    Hydrographie

    La commune est arrosée par le Lez, un affluent du Salat[6].

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 11,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 5,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 030 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[9]. À l'ouest du département, le climat océanique, avec ses entrées d’air atlantique, apporte des perturbations qui arrosent les reliefs[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[11]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[8].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionalesSaint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949[13]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[14],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[15], à 12,3 °C pour 1981-2010[16], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[17].

    Urbanisme

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (68,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,4 %), prairies (19,7 %), zones agricoles hétérogènes (11,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,5 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Balaguères est une commune rurale[Note 4],[19]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[20],[21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 70 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[22],[23].

    Hameaux

    Cette commune assez vaste n'a pas de village portant son nom, c'est une petite vallée avec différents villages dont Balagué, Agert, Vignau, Alas[6].

    Voies de communication et transports

    Accès avec les routes départementales D 618 et D 204.

    L'accès le plus proche à la A64 est à 25 km au nord sur Saint-Martory[24].

    Toponymie

    Balaguère est un « vent du sud », chaud et fort.

    Histoire

    Balaguères : sortie des femmes de la messe en 1900.

    Balagué, Agert et Alas font partie dès le XIIe siècle de la seigneurie d'Aspet, ainsi que le vigneau d'Engomer, Montgauch, Bareilles et Mauvezin-de-Prat. Cette seigneurie devient au cours du Moyen Âge une puissante baronnie. Le , Guy d'Encausse, seigneur de Labastide près de Rieucazé, se rend acquéreur d'Alas-Balagué qu'il céda à Jean-Jacques de Solan. En 1667, par édit du mois d'avril, le roi Louis XIV ordonne le rachat des dix-huit paroisses engagées en 1642 et 1643 ; elles rentrent toutes dans le domaine royal. Mais par la suite, certaines sont vendues à nouveau (Castelbiague, Pointis-Inard, Alas, Agert, Balagué). D'autres restèrent en paréage avec le roi : Affis (His), Arbas, Ganties, Mauvezin, Montastruc et Rouède. Restent définitivement sous la main du roi, seul seigneur : Aspet, Chein, Escaich, Estadens, Montgauch-Bareilles et Saleich.[réf. nécessaire]

    Dès 1905, du beurre était fabriqué dans le cadre d'une fruitière.[réf. nécessaire]

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[25],[26].

    Rattachements administratifs et électoraux

    Commune faisant partie de la communauté de communes Couserans - Pyrénées et du canton du Couserans Ouest (avant le redécoupage départemental de 2014, Balaguères faisait partie de l'ex-canton de Castillon-en-Couserans).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1977 en cours Jean-Claude Roques PS Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].

    En 2018, la commune comptait 196 habitants[Note 6], en diminution de 2 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,25 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3797319199551 2891 2951 2711 2961 308
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2241 1341 1991 0971 0771 1191 056984985
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    895805779643632565474425361
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    314314267223209192194195195
    2013 2018 - - - - - - -
    200196-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[31] 1975[31] 1982[31] 1990[31] 1999[31] 2006[32] 2009[33] 2013[34]
    Rang de la commune dans le département 93 128 137 113 134 138 141 141
    Nombre de communes du département 340 328 330 332 332 332 332 332

    Économie

    Production certifiée agriculture biologique de miel, pollen, propolis, gelée royale à Alas.

    Enseignement

    Balaguères fait partie de l'académie de Toulouse.

    Culture et festivités

    Balaguères fait partie des communes ayant reçu l'étoile verte espérantiste, distinction remise aux maires de communes recensant des locuteurs de la langue construite espéranto.

    Balaguères fut un des lieux de tournage du film Le Retour de Martin Guerre en 1982, avec Nathalie Baye, Gérard Depardieu et Bernard-Pierre Donnadieu.

    Activités sportives

    Cyclisme, pêche, chasse, spéléologie, randonnée.

    Écologie et recyclage

    Une minuscule arachnide, le palpigrade Eukoenenia pyrenaella a été observée uniquement dans la grotte Sainte-Catherine.

    La déchetterie intercommunale la plus proche se trouve à Audressein.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • François-Joseph Samiac (1858-1923), ecclésiastique, historien[35], né à Alas.
    • Pierre Samiac (né le 7 novembre 1861 sur la commune, mort le 3 février 1928 à Paris), escrimeur sélectionné pour les Jeux Olympiques de 1900 à Paris au fleuret[36].

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Cartes

    Références

    1. « Métadonnées de la commune de Balaguères », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Balaguères et Foix », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Balaguères et Saint-Girons », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches de Balaguères », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 300-301.
    6. « Commune de Balaguères, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées. Les distances à vol d'oiseau se mesurent avec l'outil « Mesurer une distance » dans l'onglet « Outils cartographiques » à droite (symbole de petite clé plate).
    7. « Répertoire géographique des communes »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur professionnels.ign.fr, Institut national de l'information géographique et forestière.
    8. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    9. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    10. [PDF]« Plan Local d’Urbanisme d’Allières – Rapport de présentation », sur wxs-gpu.mongeoportail.ign.fr, (consulté le ), p. 125
    11. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    12. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    13. « Station Météo-France Saint-Girons - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    14. « Orthodromie entre Balaguères et Lorp-Sentaraille », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    19. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    21. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    24. « Balaguères », sur google.fr/maps. Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) – cliquer sur "Itinéraires".
    25. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    26. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    31. INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    32. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    33. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    34. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    35. « François-Joseph Samiac (1858-1923) », sur Bibliothèque nationale de France
    36. « Pierre Samiac », sur olympedia.org (consulté le )
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