B'Tselem

B’Tselem est une ONG israélienne et se présente comme le centre israélien d’information pour les droits de l’homme dans les territoires occupés. Le mot B’Tselem (hébreu : בצלם) signifie « à l’image de » et provient du verset 1:27 de la Genèse : « Et Dieu a créé l’homme à [son] image. »

Le groupe est fondé le par plusieurs personnalités publiques israéliennes, dont des avocats, journalistes, universitaires et membres de la Knesset[1]. Sa tâche principale consiste à "documenter et informer le public et les décideurs israéliens sur les violations des droits de l'Homme dans les territoires occupés, combattre la situation de déni dominant le public israélien, et aider à créer une culture des droits de l'Homme en Israël".

L'association reçoit le Prix des Droits de l'Homme Carter-Menil en décembre 1989[2],[3]

B'Tselem est une organisation dont le financement est assuré par des fondations européennes, israéliennes et américaines soutenant les défenseurs des droits de l'homme, par des individus, ainsi que par plusieurs gouvernements occidentaux et la Commission européenne[4].

Certains s'interrogent sur le degré de fiabilité des données fournies par B'Tselem. L'un des critiques les plus éminents est Jonathan Dahuach -Halevi , qui a écrit une série d'articles et de rapports sur ce sujet[5],[6],[7]. Des affirmations similaires sur la fiabilité des informations publiées par B'Tselem ont également été faites par des journalistes israéliens comme Carolyn Glick[8].

Lior Ackerman, un ancien membre du Shin Bet critique vivement B'Tselem: "L'organisation présente ses publications et témoignages dans un format officiel et parfois académique, qui est incorporé sous forme de rapport ordonné et de recherche. Dans la pratique, cependant, il s'agit d'un travail à un niveau très amateur, réalisé entièrement par des Palestiniens sans formation unique, pour des Palestiniens et avec un financement palestinien ou pro-palestinien. "Une grande partie de ces témoignages, et la grande majorité des allégations de B'Tselem contre les forces de sécurité, ont été examinées en profondeur par les tribunaux au fil des ans et se sont avérées peu fiables et non fondées"[9].

Des critiques sont adressées à la crédibilité des chercheurs de B'Tselem, dont la plupart sont des Palestiniens vivant en Cisjordanie et à Gaza . Certains chercheurs de B'Tselem semblent avoir des opinions extrémistes. Par exemple, dans le secteur de Jénine , Atef Abu a-Rub, nie l'Holocauste[10],[11].

Références

  1. (en) B'Tselem, « About B'Tselem » (consulté le )
  2. Carter-Menil Foundation, « A Special Prize of the Carter-Menil Human Rights Foundation » (consulté le )
  3. The New York Times, « Carter-Menil Rights Award For Israeli and Arab Groups », (consulté le ).
  4. (en) B'Tselem, « List of donors to B'Tselem » (consulté le )
  5. (he) « מחקר: "בצלם" מפרסם מידע שגוי ומשמיט פרטים חיוניים », sur Haaretz הארץ (consulté le )
  6. (he) « כך כובל ארגון בצלם את ידי צה"ל במלחמה בטרור », sur המרכז הירושלמי לענייני ציבור ומדינה, (consulté le )
  7. « News1 מחלקה ראשונה - פרשת בצלם », sur www.news1.co.il (consulté le )
  8. (en-US) « Column One: Agents of influence », sur The Jerusalem Post | JPost.com (consulté le )
  9. « הקש ששבר: אין מנוס מהחמרת החקיקה נגד ארגונים דוגמת שוברים שתיקה », sur www.maariv.co.il (consulté le )
  10. « N12 - ב"בצלם" מודים: התחקירן הכחיש שואה », sur N12, (consulté le )
  11. « N12 - העיתונאי במסווה שחשף את השנאה לישראל », sur N12, (consulté le )

Articles connexes

Lien externe

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