Bérégise d'Andage

Saint Bérégise d'Andage (ou Bergis), né vers 670 près de Emptinne (à Spange ?), Namur (Belgique) et décédé un 2 octobre (entre 725 et 746), était un clerc formé à Saint-Trond, appelé par Pépin de Herstal à être le fondateur de l’abbaye de Saint-Hubert (Belgique)[1]. Fête le 2 octobre.

Bérégise d'Andage

Icône de Saint-Bérégise de Lasne
Saint
Naissance 670
Emptinne
Décès 725 
abbaye de Saint-Hubert
Autres noms Bergis
Fête 2 octobre

Biographie

Né de parents pieux - sa mère s’appelle Berilla - Bérégise étudie à l’école abbatiale de Saint-Trond. Devenu clerc, il est ordonné prêtre et est employé à la cour de Pépin de Herstal (arrière-grand-père de Charlemagne), maire du palais d’Austrasie, en résidence à Liège. Il semble avoir une grande influence sur Pépin le Jeune, comme aumônier de cour aussi bien que comme administrateur avisé[2].

Troublé par la découverte fortuite d'un parchemin que fit sa femme Plectrude, alors qu’elle voyageait à travers la forêt ardennaise, Pépin consulte son aumônier pour en obtenir l’explication. Bérégise lui explique que ce « parchemin aux lettres d’or » est un message du ciel indiquant que Dieu lui-même avait choisi l’endroit pour que des hommes pieux y œuvrent au profit de beaucoup d’âmes. C’est Bérégise que Pépin envoie en pleine forêt d'Ardenne, fonder une communauté religieuse au bord du ruisseau « Andage ».

La fondation remonte aux premières années du VIIIe siècle. Elle est généreusement financée par Pépin de Herstal et son épouse. Bérégise, entouré de disciples y organise la vie canoniale. Sous sa direction le monastère prospère[2]. Son prestige et influence obtiennent pour le monastère dons et libéralités des seigneurs des environs. On a gardé trace du don fait d’une vigne de la région de Trèves (725). Bérégise meurt dans son monastère après un quart de siècle à la tête de l'abbaye.

Un siècle plus tard, ce couvent est transformé en une abbaye bénédictine florissante. La ville de Saint-Hubert se développe à ses côtés[2].

Galerie d'illustrations

Notes et références

  1. Tout ce que l’on sait de Saint Bérégise vient d’une Vita Beregisi Andaginensis écrite par un moine de Saint-Hubert vers 937, c'est-à-dire près de deux siècles après la mort de Bérégise: le merveilleux y prend une grande place. Cette « vie » fut publiée dans les Acta Sanctorum, Mois d’Octobre, Vol.1).
  2. « Le martyrologe romain fait mémoire de Saint Bérégise », Magnificat, no 239, , p. 49.

Voir aussi

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