Avesnes-les-Aubert

Avesnes-les-Aubert est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Avesnois[1].

Pour les articles homonymes, voir Avesnes (homonymie) et Aubert.

Avesnes-les-Aubert

Église Saint-Rémy.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Cambrai
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Caudrésis - Catésis
Maire
Mandat
Alexandre Basquin
2020-2026
Code postal 59129
Code commune 59037
Démographie
Gentilé Avesnois
Population
municipale
3 638 hab. (2018 )
Densité 404 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 11′ 52″ nord, 3° 22′ 51″ est
Altitude Min. 53 m
Max. 96 m
Superficie 9,01 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Avesnes-les-Aubert
(ville isolée)
Aire d'attraction Cambrai
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Caudry
Législatives Douzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Avesnes-les-Aubert
Géolocalisation sur la carte : Nord
Avesnes-les-Aubert
Géolocalisation sur la carte : France
Avesnes-les-Aubert
Géolocalisation sur la carte : France
Avesnes-les-Aubert
Liens
Site web www.avesnes-les-aubert.fr/

    Avesnes-les-Aubert est une petite ville dont les habitants partageaient leur activité, au XIXe siècle et au début du XXe siècle et comme dans de nombreux villages du Cambrésis, entre l'agriculture, travail saisonnier dans les régions voisines, et le tissage à domicile de toiles fines. Avec les progrès de la mécanisation les ateliers de tissage remplacèrent progressivement le travail à domicile. L'arrivée du chemin de fer marqua l'apogée du développement industriel, la population dépassant 5 000 habitants au début du XXe siècle. Avesnes-les-Aubert a conservé de solides traditions populaires et une culture politique ancrée à gauche.

    Géographie

    Localisation

    Avesnes-les-Aubert est située dans le sud du département du Nord, approximativement entre Cambrai à 10 km à l'ouest-sud-ouest et Valenciennes à 20,7 km au nord-est, à vol d'oiseau. La commune est à 8,8 km de Caudry et 53,1 km de Lille[2].

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    Le Cambrésis repose sur des couches de calcaire du crétacé, elles-mêmes recouvertes de lœss et de limons accumulés par les vents, qui rendent le sol très fertile. C'est une terre à blé et à betteraves. Le paysage d'openfield domine la plus grande partie du pays.

    Hydrographie

    La commune d'Avesnes-les-Aubert est située dans le bassin de l'Escaut. L'Erclin, affluent de rive droite, s'écoule au nord de la ville vers l'ouest et rejoint l'Escaut à Iwuy. Le « riot du Pont à Vaques » longe le territoire communal à l'est avant de rejoindre l'Erclin dans la commune voisine de Rieux-en-Cambrésis[3].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 10,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 720 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valenciennes », sur la commune de Valenciennes, mise en service en 1987[10] et qui se trouve à 20 km à vol d'oiseau[11],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 708 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 45 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[14] à 10,3 °C pour 1981-2010[15], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[16].

    Voies de communication et transports

    Avesnes-les-Aubert est située au croisement des routes départementales 74, 74A, 97 et 97B. La route départementale 942 de Cambrai au Quesnoy passe au sud de la ville[17].

    La commune est desservie par quatre lignes du réseau CambrésiX, groupement composé de six entreprises de transport locales, vers Cambrai, Solesmes, Caudry, Denain et Haussy[18].

    Les gares SNCF les plus proches sont celles de Caudry et de Cambrai-Ville.

    Urbanisme

    Typologie

    Avesnes-les-Aubert est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[19],[20],[21]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avesnes-les-Aubert, une unité urbaine monocommunale[22] de 3 640 habitants en 2017, constituant une ville isolée[23],[24].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cambrai, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[25],[26].

    Maisons à Avesnes-les-Aubert.

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,2 %), zones urbanisées (18,8 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[28].

    Logement

    En 2008, Avesnes-les-Aubert comptait 1 591 résidences principales, auxquelles s'ajoutaient 128 logements vacants, soit 8 % du total, et un faible nombre de résidences secondaires. Les maisons représentaient 97,4 % de l'ensemble des logements, pourcentage en augmentation par rapport au recensement de 1999 (95,2 %) et nettement supérieur à celui observé dans le département du Nord (68,6 %).

    La part de résidences principales datant d'avant 1949 s'élevait à 56,6 %. Pour les constructions plus récentes, 25,7 % des logements dataient d'entre 1949 et 1974 et 17,7 % d'après 1975[29]

    Toponymie

    Selon Eugène Mannier [30] la première mention du village remonte à 1180, sous le nom Avesnæ Oberti. On trouve ensuite Avesnæ Wauberti et Avesnes les Woubiert au XIIIe siècle, à nouveau Avesnæ Wauberti au XIVe siècle et Avesnes le Gobert sur la carte de Cassini[31].

    Avesnes correspond à un type toponymique courant au nord du domaine d'oïl. Ernest Nègre a voulu voir à la suite d'Albert Dauzat un avena « avoine » utilisé au sens de « terre maigre »

    Le déterminant complémentaire -Aubert fait référence au village voisin de Saint-Aubert, mais Oberti, Waubert et Gobert sembleraient plutôt se rapporter au nom d'un seigneur[30].

    Histoire

    À l'époque gallo-romaine le lieu appartenait à la cité des Nerviens, dont la première capitale, Bavay, fut remplacée par Cambrai au IVe siècle.

    Au XVe siècle, le village fut atteint par une épidémie de peste.

    Métier à tisser exposé dans le hall de la mairie.

    L'activité principale, comme dans de nombreux villages du Cambrésis, était le tissage à domicile, par les mulquiniers, de toiles fines, de batiste et de linon réputés. En 1789 la ville comptait 433 métiers à tisser, et en 1910 le tissage ocuupait 1 588 personnes. Ce travail était saisonnier et alternait avec les travaux des champs dans les départements voisins. Ces deux activités sont rappelés par la création des géants « Grind'Rasette » et « Tiot'Epoele », ainsi que par le livre Mémé Santerre, récit de la vie d'une tisseuse d'Avesnes-les-Aubert née à la fin du XIXe siècle.

    Avesnes-les-Aubert était connu localement sous le nom de « Grand Village » probablement en raison sa superficie mais aussi de sa population, qui atteignit 5 052 habitants en 1910. Le tissage commença à être mécanisé au début du XXe siècle, et l'activité se concentra dans des ateliers. En 1954, la commune en comptait encore 13 qui employaient 612 ouvriers[32].

    En juin 1872, l'Assemblée nationale décida la construction d'une ligne de chemin de fer de Cambrai à Dour, près de Mons en Belgique, passant par Avesnes-les-Aubert et Solesmes. Sa construction eut lieu dans la décennie suivante[32]. En Belgique la ligne fut inaugurée en mai et juin 1882 jusqu'à la frontière. Après la gare de Bavay, elle se prolongeait vers Cambrai par Le Quesnoy et Avesnes. Cependant dès la déclaration de la guerre en 1914, le trafic international fut arrêté. Après la guerre la ligne souffrit de la concurrence du transport routier et de la crise des années 1930, et le coup de grâce lui fut porté par la Seconde Guerre mondiale. L'exploitation cessa en 1960 du côté belge[33].

    C'est également en 1872 que la sucrerie d'Escaudœuvres nouvellement construite installa une râperie à Avesnes. Le propriétaire de la sucrerie avait imaginé d'envoyer le jus des betteraves sucrières par un réseau de canalisations vers l'usine, ce qui évitait le lent et coûteux transport des betteraves. Pendant la Première Guerre mondiale les Allemands utilisèrent la râperie comme grenier et dépôt de munitions, et la détruisirent en 1918.

    Avesnes-les-Aubert possédait également une brasserie-malterie, probablement fondée vers 1920, qui produisit de la bière jusqu'en 1929, puis du malt. Elle cessa son activité en 1994 et fut détruite en 1997[32].

    Politique et administration

    Avesnes-les-Aubert est située dans le canton de Carnières, qui compte 15 communes et plus de 18 000 habitants. La commune est également membre de la Communauté de communes du Caudrésis - Catésis, qui rassemble 46 communes et un peu plus de 64 000 habitants.

    Administration municipale

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    Le nombre d'habitants dans la commune lors du dernier recensement étant compris entre 3 500 et 4 999, le conseil municipal est composé de 27 membres conformément au Code général des collectivités territoriales[34].

    À la suite des élections municipales de 2008, la composition du Conseil municipal d'Avesnes-les-Aubert est la suivante :

    Conseil municipal d'Avesnes-les-Aubert (mandature 2008-2014).
    Groupe Tendance Président Effectif Statut
    « Avesnes Autrement » DVG Maryse Basquin-Santer 20 Majorité
    « Communiste & Républicain » PCF Jean-Claude Naveteur (puis R. Tesson) 4 Opposition
    « Avesnes Demain » PS Jean-Claude Pavaux 3 Opposition

    À la suite des élections municipales de 2014, la composition du Conseil municipal d'Avesnes-les-Aubert est la suivante :

    Conseil municipal d'Avesnes-les-Aubert (mandature 2014-2020).
    Groupe Tendance Président Effectif Statut
    « Avesnes au Cœur » UG (PCF) Alexandre Basquin 23 Majorité
    « Avesnes Renouveau » DVG Rodolphe Châtelain 2 Opposition
    « En marche pour Demain » EÉLV Isabelle Sakalowski 2 Opposition

    Tendances politiques et résultats

    Le vote à Avesnes-les-Aubert favorise clairement les partis de gauche.

    Élections présidentielles

    Au deuxième tour de l'élection présidentielle de 2002, 76,27 % des électeurs ont voté pour Jacques Chirac (RPR), et 23,73 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), avec un taux de participation de 77,88 %.

    Au deuxième tour de l'élection présidentielle de 2007[35], 37,70 % des électeurs ont voté pour Nicolas Sarkozy (UMP), et 62,30 % pour Ségolène Royal (PS), avec un taux de participation de 80,74 %.

    Au premier tour de l'élection présidentielle de 2012[36], les quatre candidats arrivés en tête à Avesnes-les-Aubert sont Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche, 29,38 %), Marine Le Pen (FN, 24,69 %) François Hollande (PS, 23,11 %) et Nicolas Sarkozy (UMP, 14,4 %), avec un taux de participation de 81,69 %.

    Élections régionales

    Au deuxième tour des élections régionales de 2010[37], 63,02 % des suffrages exprimés sont allés à la liste conduite par Daniel Percheron (PS), 14,96 % à celle de Valérie Létard (UMP), et 22,02 % à la liste FN de Marine Le Pen, pour un taux de participation de 51,01 %.

    Élections départementales

    Au premier tour des élections départementales de 2015, 52,99 % des électeurs ont voté pour Alexandre Basquin et Brigitte Lefèbvre (Front de gauche), 28,83 % pour Jean Danjou et Mélanie Disdier (FN-RBM), 9,57 % pour Delphine Bataille et Georges Flamengt (PS), et 8,68 % pour Guy Bricout et Anne-Sophie Lécuyer (Divers droite), avec un taux de participation de 58,66 %. Au second tour, Guy Bricout et Anne-Sophie Lécuyer arrivent en tête avec 51,04 % des voix, suivis de Jean Danjou et Mélanie Disdier (48,96 %). Le taux de participation était de 49.86 %.

    Élections européennes

    Aux élections européennes de 2009[38], les deux meilleurs scores à Avesnes-les-Aubert étaient ceux de la liste du Parti communiste français conduite par Jacky Hénin, qui a obtenu 279 suffrages soit 27,33 % des suffrages exprimés (département du Nord 8,01 %), et de la liste du Parti Socialiste conduite par Gilles Pargneaux, qui a obtenu 184 suffrages soit 18,02 % des suffrages exprimés (département du Nord 19,55 %), pour un taux de participation de 39,40 %.

    Aux élections européennes de 2014, les quatre meilleurs scores à Avesnes-les-Aubert étaient ceux de la liste Rassemblement bleu Marine conduite par Marine Le Pen, qui a obtenu 36,62 % des suffrages exprimés, la liste du Front de gauche conduite par Jacky Hénin avec 33,98 %, la liste UMP conduite par Jérôme Lavrilleux avec 6,54 % et la liste UDI-MoDem conduite par Dominique Riquet avec également 6,54 % des suffrages, pour un taux de participation de 47,70 %.

    Élections législatives

    Au deuxième tour des élections législatives de 2007[39], 63,17 % des électeurs d'Avesnes-les-Aubert ont voté pour Christian Bataille (PS) (53,22 % dans la 22e circonscription du Nord), 36,83 % pour Marie-Sophie Lesne (UMP) (46,78 % dans la circonscription), avec un taux de participation de 61,64 % à Avesnes et de 67,59 % dans la circonscription.

    Élections municipales

    Au deuxième tour des élections municipales de 2008 la liste « Avesnes Autrement » de Maryse Basquin-Santer (Divers gauche) a obtenu 41 % des suffrages et 20 élus, la liste « Rassemblement et Progrès » du maire sortant Jean-Claude Naveteur (PCF) 33,60 % et 4 élus, et la liste « Avesnes demain » de Didier Gauthiez (PS) 25,40 % et 3 élus, pour un taux de participation de 76,94 %[40].

    Au second tour des élections municipales de 2014, la liste « Avesnes au cœur » conduite par Alexandre Basquin (Union de la gauche) a obtenu 64,88 % des suffrages exprimés et 23 élus, la liste « Avesnes renouveau » conduite par Rodolphe Châtelain (Divers gauche) 18,82 % et 2 élus, la liste « En marche pour demain » conduite par Marie-José Goffart (EÉLV-DVG) 15,16 % et 2 élus, et la liste « Continuons pour l'avenir d'Avesnes » conduite par la maire sortante, Maryse Basquin-Santer (Divers gauche), a obtenu 1,13 %. Le taux d'abstentions était de 24,79 %[41].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1950 mars 1977 Marcel Danjou PCF Maire honoraire
    mars 1977 mars 1989 Georges Cacheux PCF Sidérurgiste
    Conseiller général du canton de Carnières (1967-1992)
    mars 1989 juin 1995 Pierre Moniez PS  
    juin 1995 mars 2008 Jean-Claude Naveteur PCF  
    mars 2008 mars 2014 Maryse Basquin-Santer DVG Vice-présidente de la CC du Caudrésis puis de la 4C, chargée du Tourisme
    mars 2014[42] En cours
    (au 24 février 2016)
    Alexandre Basquin PCF[43] Secrétaire départemental du PCF[44]
    Vice-président de la 4C, chargé de l’Habitat, insalubrité et PLH

    Instances judiciaires et administratives

    La ville d'Avesnes-les-Aubert est dans le ressort de la cour d'appel de Douai, du tribunal de grande instance, du tribunal d'instance et du conseil de prud'hommes de Cambrai, et à la suite de la réforme de la carte judiciaire engagée en 2007, du tribunal de commerce de Douai.

    Politique environnementale

    Circuit pédestre aménagé sur le tracé de l'ancienne voie ferrée.

    La protection et la mise en valeur de l’environnement font partie des compétences de la communauté de communes du Caudrésis - Catésis. Ses « brigades vertes » interviennent sur le territoire de l'ensemble des communes pour la création et l'entretien des espaces verts, l'aménagement de l'espace rural, les plantations et l'abattage d'arbres[45].

    Jumelages

    Au 12 janvier 2012, Avesnes-les-Aubert n'est jumelée avec aucune autre commune[46].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[48].

    En 2018, la commune comptait 3 638 habitants[Note 7], en augmentation de 0,86 % par rapport à 2013 (Nord : +0,41 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 0471 8612 0532 4442 5352 5532 8032 8932 785
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 9513 2283 3173 6823 9723 9204 3174 5744 702
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 9054 9375 0524 4714 6314 4574 4204 1654 098
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    4 4264 3554 2564 0313 8483 5923 7063 7203 598
    2017 2018 - - - - - - -
    3 6403 638-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Avesnes-les-Aubert en 2007 en pourcentage[51].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90 ans ou +
    0,8 
    6,0 
    75 à 89 ans
    11,2 
    11,4 
    60 à 74 ans
    13,7 
    21,1 
    45 à 59 ans
    18,8 
    20,7 
    30 à 44 ans
    19,5 
    18,4 
    15 à 29 ans
    16,6 
    22,2 
    0 à 14 ans
    19,5 
    Pyramide des âges du département du Nord en 2010 en pourcentage[52].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,7 
    5,0 
    75 à 89 ans
    8,7 
    11,5 
    60 à 74 ans
    12,7 
    19,5 
    45 à 59 ans
    19,3 
    20,5 
    30 à 44 ans
    19,4 
    21,9 
    15 à 29 ans
    20,3 
    21,4 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Enseignement

    Avesnes-les-Aubert est rattachée à la circonscription de Cambrai-nord de l'inspection académique du Nord dans l'académie de Lille.

    La commune gère l'école maternelle Danièle-Casanova et l'école primaire Joliot-Curie [53].

    Le département du Nord gère le collège Paul-Langevin [53].

    Santé

    La population d'Avesnes-les-Aubert dispose de plusieurs praticiens médicaux et paramédicaux ainsi que de commerces de la santé : optique, pharmacies, matériel médical[54]. La maison de retraite « Le Bois d'Avesnes » est un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes privé à but non lucratif[55].

    Sports

    Les équipements sportifs de la commune comprennent la stade municipal, consacré au football, et le stade Marcel-Danjou, du nom d'un maire de la commune, où sont regroupés deux terrains de tennis découverts, un terrain de basketball / handball, un terrain de football d'honneur et un terrain de football secondaire, un boulodrome et un clubhouse[56]. La commune compte plusieurs associations sportives dans des domaines variés, dont « l'Olympique Club avesnois », « les Godillots avesnois » qui proposent marche, yoga et VTT, « l'Espoir », association colombophile et « Allez VA », le club des supporters du Valenciennes Football Club et de l'équipe locale[57].

    Cultes

    Les Avesnois disposent d'un lieu de culte catholique, l'église Saint Rémi, qui fait partie de la paroisse Bienheureux Carl en Cambrésis dans le diocèse de Cambrai[58].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 23 314 , ce qui plaçait Avesnes-les-Aubert au 26 010e rang parmi les 31 525 communes de plus de 50 ménages en métropole[59].

    Emploi

    Avesnes-les-Aubert se trouve dans le bassin d'emploi du Cambrésis. L'agence Pôle emploi pour la recherche d'emploi la plus proche est localisée à Cambrai.

    En 2008, la population d'Avesnes se répartissait ainsi : 69,2 % d'actifs, ce qui est inférieur au 71,6 % d'actifs de la moyenne nationale et 8,7 % de retraités, un chiffre légèrement supérieur au taux national de 8,5 %. Le taux de chômage était de 12,0 % contre 15,9 % en 1999[29].

    Entreprises et commerces

    Au 31 décembre 2009, Avesnes-les-Aubert comptait 159 établissements[29].

    Répartition des établissements par domaines d'activité au 31 décembre 2009

      Ensemble Agriculture Industrie Construction Commerce Services
    Nombre d'établissements 159 8 10 12 86 43
    % 100 % 5,0 % 6,3 % 7,5 % 54,1 % 27,0 %
    Sources des données : INSEE[29]

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La salle des fêtes Salvador Allende.

    L'hôtel de ville a été terminé en 1902, remplaçant une mairie devenue trop petite. Il était également destiné à loger les instituteurs. En 1901 Avesnes comptait près de 5 000 habitants. L'hôtel de ville a été endommagé par un incendie en 1991 et les travaux de remise en état ont été terminés en 1993. La façade de la mairie a été conservée et l'intérieur du bâtiment réaménagé[60].

    L'église Saint-Rémy fut agrandie à partir de 1732, et à nouveau de 1890 à 1892. Pendant la Première Guerre mondiale, les cloches furent emportées et fondues par l'occupant allemand. Le 10 octobre 1918, au cours de l'offensive britannique de la deuxième bataille de Cambrai, le clocher fut détruit, probablement par l'artillerie allemande[60].

    La maison du patrimoine d'Avesnes-lez-Aubert a été inaugurée en février 2000. Elle rassemble et expose des témoignages de la vie de la commune au XIXe siècle consacrés principalement à l'agriculture, au tissage et à la vie quotidienne, ainsi que des objets en rapport avec les deux guerres mondiales et la résistance[60].

    La chapelle Sainte Philomène date de 1841 et fut construite à la suite d'une épidémie de choléra dont furent victimes des habitants du village en 1832[60].

    L'ancienne brasserie-malterie connue sous les noms de « brasserie-malterie l'Union », puis « malterie Chevalier Martin », puis « malteries franco-belges », dont la fondation en 1920 est datée de source orale, a produit de la bière jusqu'en 1929, puis du malt. Elle a été détruite en 1995 et est inscrite à l'inventaire du patrimoine culturel[61].

    Patrimoine culturel

    L'harmonie-batterie municipale en 1991.

    En 1985 la commune s'est dotée de deux géants, « Grind'Rasette » et « Tiote Epoelle »[Note 8] respectivement betteravier et tisseuse, qui symbolisent les deux activités principales de la région au début du XXe siècle. Ces géants, réalisés par des élèves du collège Paul-Langevin, ont été laissés à l’abandon pendant plusieurs années avant d'être ressuscités en 2008 par l'association « Y s'ron toudi là »[Note 9],[62].

    Créée en 1877, l’Harmonie Batterie Municipale d'Avesnes-Les-Aubert a toujours tenu une place importante dans la vie de la commune, et a participé à de nombreux festivals. Elle dispense également des cours de solfège et d'instruments[57].

    L'association Arts et Culture Loisirs pour Tous promeut des spectacles (concerts, groupes folkloriques, variétés, théâtre patoisant) et des expositions.

    La chorale Arpège est un groupe de choristes amateurs qui s'accompagne de divers instruments et dont le répertoire inclut les grands noms de la chanson française. Le groupe Emmanuel est la chorale paroissiale.

    Mémé Santerre est le récit autobiographique mis en forme par Serge Grafteaux d'une ouvrière tisseuse d'Avesnes-les-Aubert, de son vrai nom Marie-Catherine Gardez, née en 1891 et épouse d'Auguste Santer (ou Santerre)[63].

    Personnalités liées à la commune

    La maison natale de Raymond Gernez à Avesnes-les-Aubert.
    • André Parsal, (1900 - 1967, de son vrai nom André Puech, ouvrier agricole, syndicaliste, député communiste français, puis responsable d’un mouvement de collaboration pendant la période de l’Occupation, il fut responsable du syndicat régional unitaire d'Avesnes-les-Aubert regroupant les saisonniers du Cambrésis en 1933.
    • Raymond Gernez, (1906 - 1991), homme politique et résistant, né à Avesnes-les-Aubert, mort à Cambrai
    • Gustave Pezin, historien local.
    • André Gernez, (1923-2014), médecin, biologiste, né à Avesnes-les-Aubert et mort à Roubaix.
    • Raymond Gernez (1912-2000) homonyme de l'homme politique, fut le dernier tisserand actif (« mulquinier ») de la commune, promu chevalier dans l'ordre des Palmes Académiques en mars 1990 pour avoir exposé son métier à tisser et fait des démonstrations dans différents établissements scolaires dans les années 1980 à travers le Nord-Pas-de-Calais.

    Héraldique

    Les armes d'Avesnes-les-Aubert se blasonnent ainsi : « De gueules, à trois lions d'argent couronnés d'or.

    Ce sont celles de la famille d'Esclaibes, qui possédait la seigneurie d'Avesnes-les-Aubert[64]

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    8. « Grande rasette » (la rasette est le nom local de la sarclette ou binette, outil du betteravier) et « petite navette ».
    9. « Ils seront toujours là. »

    Références

    1. « Nom des habitants des communes françaises, », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté en ).
    2. Calcul de l'orthodromie pour Lille, Valenciennes, Cambrai, Caudry.
    3. « Hydro » sur Géoportail (consulté le 10 janvier 2012.)..
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    10. « Station Météo-France Valenciennes - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Avesnes-les-Aubert et Valenciennes », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Valenciennes - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Avesnes-les-Aubert et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Scan » sur Géoportail (consulté le 10 janvier 2012.)..
    18. « Carte réseau CambrésiX - Lignes de Bus », sur le site du réseau Arc-en-ciel CambrésiX (consulté le ).
    19. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    21. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Unité urbaine 2020 d'Avesnes-les-Aubert », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    23. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    24. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    25. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Cambrai », sur insee.fr (consulté le ).
    26. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    27. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    28. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    29. « Résultats du recensement de la population 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    30. Eugène Mannier, Études étymologiques, historiques et comparatives sur les noms des villes, bourgs et villages du département du Nord, Paris, Auguste Aubry, Libraire-Éditeur, (lire en ligne).
    31. « Voir la carte de Cassini » sur Géoportail (consulté le 22 janvier 2012.)..
    32. « Historique », sur le site de la mairie (consulté le ).
    33. « Haut-Pays du rail » [archive du ], sur le site du Royal Syndicat d'Initiative du Haut-Pays (consulté le ).
    34. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    35. « Les résultats de l'élection présidentielle 2007 », sur le site du ministère de l'intérieur (consulté le ).
    36. « Les résultats de l'élection présidentielle 2012 », sur le site du ministère de l'intérieur (consulté le ).
    37. « Résultats de l’élection régionale 2010 », sur le site du ministère de l’Intérieur (consulté le ).
    38. « Résultats de l’élection européenne de 2009 », sur le site du ministère de l’Intérieur (consulté le ).
    39. « Les résultats des élections législatives 2007 », sur le site du ministère de l'intérieur (consulté le ).
    40. « Élection municipale (mars 2008) », sur le site internaute.com de la société Benchmark Group (consulté le ).
    41. « Résultats de l'élection municipales 2014 », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    42. « Alexandre Basquin a officiellement pris ses fonctions de maire de la commune. Ses huit adjoints ont été désignés. », L'Observateur du Cambrésis, no 1332, , p. 13.
    43. Jé.L., « Alexandre Basquin (PC) est candidat aux municipales à Avesnes-les-Aubert », sur le site du quotidien La Voix du Nord, (consulté le ).
    44. « Alexandre Basquin dans la presse », sur le site de la Fédération du Parti Communiste Français - Nord, (consulté le ).
    45. « Les Statuts - Compétences Optionnelles », sur le site de la Communauté de Communes du Caudrésis Catésis, (consulté le ).
    46. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
    47. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    48. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    49. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    50. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    51. « Évolution et structure de la population à Avesnes-les-Aubert en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    52. « Résultats du recensement de la population du Nord en 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    53. « Les écoles », sur le site de la mairie (consulté le ).
    54. « Les professionnels de la santé », sur le site de la mairie (consulté le ).
    55. « EHPAD Le Bois d'Avesnes (Avesnes-les-Aubert) », sur le site de l'Association Cambrésienne pour la Création d'Équipements médicoSociaux (consulté le ).
    56. « Complexes sportifs », sur le site de la mairie (consulté le ).
    57. « Les Associations Avesnoises », sur le site de la mairie (consulté le ).
    58. « Paroisse Notre-Dame de Grâce », sur le site du diocèse de Cambrai (consulté le ).
    59. « CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    60. « Histoire des bâtiments », sur le site de la mairie (consulté le ).
    61. Notice no IA59000207, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    62. « Avec Grin Rasette et Tiote Epoelle, l'association « Y's'ron toudis là » est née », sur le site du quotidien La Voix du Nord, (consulté le ).
    63. Serge Grafteaux, Mémé Santerre : Une vie, Marabout, 185 p. (ISBN 978-2-501-00236-3 et 2-501-00236-9).
    64. « L'Armorial du Cambrésis », sur le site de l'association Cambrésis terre d'histoire (consulté le ).
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