Attentats du 12 mai 2020 en Afghanistan

Les attentats du en Afghanistan sont trois attentats perpétrés par l'État islamique le à Kaboul, dans la province de Nangarhar et dans la province de Khost en Afghanistan. 41 personnes sont mortes et 93 ont été blessées lors de ces attentats.

Attentats du en Afghanistan

Localisation Kaboul, province de Nangarhar, province de Khost (Afghanistan)
Cible Dans les trois cas : Civils
Kaboul : Hazaras
Nangarhar : policiers
Date
Type Fusillade de masse, attentat-suicide
Morts 16 (Kaboul)
24 (province de Nangarhar)
1 (province de Khost)
Blessés 15 (Kaboul)
68 (province de Nangarhar)
10 (province de Khost)
Organisations État islamique[1],[2]
Mouvance terrorisme islamiste

Contexte

Les attentats surviennent alors que l'Afghanistan doit faire face à la pandémie de Covid-19.

En , un accord entre les talibans et les États-Unis a été signé visant à apporter la paix en Afghanistan.

Déroulement

Attentat de la maternité de Dashte Barchi

Vers 10 h du matin, trois hommes armés portant des uniformes de police ont procédé à une fusillade de masse dans la maternité d'un hôpital de Kaboul[3]. L'hôpital est situé dans le quartier chiite Hazara de Dashte Barchi et est assisté par le personnel de Médecins sans frontières[3]. Les assaillants ont tué 16 personnes et en ont blessé 15 autres[3]. Tous les assaillants ont été tués par les forces de sécurité afghanes[3]. Parmi les 16 personnes décédées lors de l'attentat de Kaboul figurent 2 nouveaux-nés, leurs mères et des infirmières[2],[3].

Attentat de la province de Nangarhar

Environ une heure après l'attentat de Kaboul, un attentat-suicide a eu lieu dans la province de Nangarhar lors des funérailles de Shaikh Akram, un commandant de police décédé d'une crise cardiaque la veille[3]. L'attentat fait 24 morts et 68 blessés, dont certains blessés grièvement[1],[3].

Attentat de la province de Khost

Une bombe posée dans une charrette dans un marché explose, tuant 1 enfant et blessant 10 personnes.

Enquête

Les talibans nient toute responsabilité dans les attaques de Kaboul et de Nangarhar[2]. L'État islamique revendique l'attentat de la province de Nangarhar[1]. Les États-Unis attribuent à l'État islamique la responsabilité de l'attaque de la maternité de Kaboul[2] .

Réactions

  • Le président Ashraf Ghani a annoncé « J’ordonne aux forces de sécurité de mettre fin à leur posture de défense active, de retourner à leur posture offensive, et de reprendre leurs opérations contre l’ennemi ».
  • Le secrétaire général de l'ONU António Guterres a déclaré « que les attaques contre les civils sont inacceptables et que les hôpitaux, les installations médicales et leur personnel bénéficient d’une protection spéciale en vertu du droit international humanitaire. Ceux qui commettent de tels crimes doivent être tenus pour responsables ».

Notes et références

  1. Afghanistan : un groupe affilié à l'EI revendique l'attaque de Nangarhar, Le Figaro avec Reuters, .
  2. Washington attribue à Daech l'attaque contre un hôpital de Kaboul, Le Figaro avec Reuters, .
  3. Abdul Qadir Sediqi, Hamid Shalizi et Ahmad Sultan, Des bébés tués dans l'attaque d'un hôpital à Kaboul, 24 morts à un enterrement, Reuters, .
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