Association pour la protection des sites naturels et historiques de la Moutte, des Salins et des Cannebiers de Saint-Tropez
Créée le par Anne Troisier de Diaz et la princesse Eugénie de Grèce au château de la Moutte, l’Association pour la protection des sites naturels et historiques de la Moutte, des Salins et des Cannebiers de Saint-Tropez protège depuis 50 ans Saint-Tropez[1],[2].
But | Protection des sites naturels et historiques de Saint-Tropez. |
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Fondation | 1964 |
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Fondateurs | Anne Troisier de Diaz et Eugénie de Grèce |
Président | Jaques Bailet |
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Vice-présidents | Catherine Paley-Vincent |
Secrétaire général | Jean-Pierre Michel |
Trésorier | Jean-Pierre Michel |
Financement | Cotisations des membres |
Membres | 500 |
Historique
En 1964, Anne Troisier de Diaz, petite-fille d'Émile Olivier, et la princesse Eugénie de Grèce décident de fonder une association pour protéger les sites naturels de la presqu’île de Saint-Tropez des dangers du tourisme de masse (pollution, bétonnage du littoral...). L'Association loue la plage des Salins pour le Franc symbolique et se charge de son nettoyage, de son entretien[2]. Elle interpelle les ministères, jouant des relations de ses fondatrices. En 1971, Albin Chalandon, alors ministre de l'Équipement et du Logement, leur répond et leur rappelle les dispositifs en place pour limiter une urbanisation sauvage des côtes[3].
À sa mort, Anne Troisier de Diaz fait donation au Conservatoire du littoral du château de la Moutte où siège l'association depuis sa création[1],[4].
En cinquante ans, L'Association a empêché de nombreux projets municipaux menaçant le littoral et les sites naturels, tel que la construction de parkings, l'implantation de ports de plaisance menaçant les posidonies et l'écosystème, des routes de contournement où encore une station d'épuration[2]. L'Association se bat également contre les constructions illégales des particuliers sur la presqu'île de Saint-Tropez[5].
L'Association, forte de 500 familles membres[2], est aujourd'hui présidée par Jacques Bailet, qui est également président de la Banque alimentaire[6]. Les Salins, la Moutte et les Cannebiers restent des environnements particulièrement préservés, exempts de commerces et de bétonnage.
Actions notables
- 2014 : l'étang des Salins (vivier romain) est classé en zone biotope[7].
- 2018 : Après un recours de l'Association, le tribunal administratif de Toulon annule à travers deux jugements les arrêtés préfectoraux du , et du , ainsi que ceux du et du , ce qui a pour effet de limiter à 200 le nombre de mouvements annuels par hélisurfaces[8],[9].
Références
- « L'empire enchanté d'Emile Ollivier à Saint-Tropez », LExpress.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « A Saint-Tropez, ils luttent contre les projets municipaux destructeurs », Le blog de Tookets, (lire en ligne, consulté le )
- « M. Chalandon : les précautions nécessaires ont été prises pour sauvegarder le site de Saint-Tropez », Le Monde, (lire en ligne)
- Michel Goujon, L'autre Saint-Tropez, Michel Lafon, (lire en ligne)
- « Saint-Tropez L'association de protection des sites garde l'oeil ouvert », sur archives.varmatin.com (consulté le )
- « Protection des sites - Site officiel de la ville de Saint-Tropez », Site officiel de la ville de Saint-Tropez, (lire en ligne, consulté le )
- « L'étang des Salins de Saint-Tropez enfin protégé », sur archives.varmatin.com (consulté le )
- « Les mouvements d'hélicoptères dans le Golfe de Saint-Tropez limités par la justice », Var-Matin, (lire en ligne, consulté le )
- « PressReader.com - Connecting People Through News », sur www.pressreader.com (consulté le )
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