Ask.fm

Ask.fm est un réseau social avec lequel les utilisateurs peuvent recevoir des questions de la part d'autres utilisateurs identifiés ou d'utilisateurs anonymes. Le site a ouvert le . Il compte environ 131 millions d'utilisateurs[2].

Pour les articles homonymes, voir ASK.


Logotype du réseau social depuis 2016.

Adresse ask.fm
Slogan Ask and answer
Commercial  Non
Publicité  Oui
Type de site Réseau social
Langue Indonésien, bosnien, tchèque, allemand, néerlandais, estonien, anglais, espagnol, filipino, français, croate, italien, letton, lituanien, hongrois, norvégien, polonais, portugais, portugais (Brésil), roumain, slovaque, slovène, suédois, turc, grec, bulgare, macédonien, mongol, russe, serbe, ukrainien, arabe, géorgien, chinois, japonais (au 12 juin 2013)[1]
Inscription Optionnelle pour poser des questions, requise et gratuite pour y répondre
Siège social Riga
Lettonie
Propriétaire Ilja Terebin (PDG)
Lancement
État actuel En activité

Historique

Ask.fm a été fondé le en Lettonie dans le but de concurrencer Formspring[3]. Le site a depuis dépassé son concurrent en termes de trafic international généré[4],[5].

Critiques

Au milieu de l'année 2013, le site a fait l'objet de plusieurs articles dans les journaux internationaux par rapport au cyber-harcèlement lié à des suicides[6]. La médiatisation autour du site faisait écho à de nombreux cas de messages haineux anonymes et aux suicides qui seraient la conséquence de cette forme de harcèlement. Le site a été alors critiqué pour ne pas posséder de système efficace de rapport de messages offensants et de tracement de leurs auteurs, ainsi que de ne pas avoir de contrôle parental, comme c'est devenu la norme sur d'autres réseaux sociaux.

Cependant, le site a plus tard répondu à ces allégations en affirmant avoir un système de rapport des messages et employer des modérateurs pour combattre le cyber-harcèlement. Par conséquent, le site a une surveillance de « contenu sexuellement explicite » géré par des modérateurs. Pourtant, aucun commentaire n'a jamais été supprimé, même lorsqu'il s'agissait de menaces explicites. C'est la principale source de critiques du site[7].

Le site offre également aux utilisateurs des conseils de sécurité et des indications pour se comporter de façon intelligente et responsable sur Ask.fm[8].

En Angleterre

Le , les médias rapportèrent le suicide de Hannah Smith, une fille de 14 ans venant du Leicestershire en Angleterre. Son père accusa le site d'être responsable du suicide de sa fille en raison des messages d'intimidation prétendument reçus. Il appela alors à des contrôles plus stricts pour les réseaux sociaux comme Ask.fm, en s'appuyant sur les messages reçus par sa fille et en affirmant que la possibilité d'envoyer des messages de façon anonyme était une erreur[9],[10]. Les appels de la famille contre Ask.fm ont fait écho à ceux des parents de Joshua Unsworth, un adolescent de Goosnargh en Angleterre, qui avait été lui aussi cyber-harcelé sur le site avant de se donner la mort[11]. Le site a répondu en déclarant qu'il serait « heureux d'aider la police »[12].

L'enquête de police a révélé qu'Hannah Smith s'était en réalité envoyé à elle-même les messages d'insultes[13].

À la suite du suicide de Hannah Smith, le Premier ministre britannique, David Cameron, a appelé au boycott des sites encourageant l'anonymat qui selon lui pourrait mener au cyber-harcèlement[14]. Plusieurs annonceurs et sponsors ont d'ores et déjà retiré tout partenariat avec Ask.fm, dont (parmi d'autres) Save the Children, eBay, BT, McDonald's, Phones 4U et Specsavers[14],[15]. Vodafone a déjà cessé de faire de la publicité sur le site[15].

En Belgique

En septembre 2014, les médias belges rapportent un nouveau cas de suicide à proximité de Namur en raison d'un supposé harcèlement sur le site ask.fm : Louise, 16 ans, avait échoué à l’école et n'aurait pas supporté le harcèlement dont elle était victime sur ask.fm[16].

Notes et références

  1. « Langues disponibles sur ask.fm » (consulté le )
  2. « Le suicide d'une ado harcelée sur Internet bouleverse la Grande-Bretagne », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  3. (en) Laura Kenins, « Latvian Web site at center of cyber-bullying inquiry », Baltic Times, Riga, (lire en ligne)
  4. (en) « Ask.fm Site Info », Alexa Internet (consulté le )
  5. (en) « Formspring.me Site Info on Alexa », Alexa Internet (consulté le )
  6. (en) Martin Beckford, « Pupils and parents warned social networking website linked to teen abuse », Daily Mail, (lire en ligne, consulté le )
  7. (en) Dmitri Sarle, « Ask.fm Responds To Cyberbullying », ArcticStartup, (consulté le )
  8. (en) « Safety tips », Ask.fm (consulté le )
  9. (en) Hannah Smith, « Hannah Smith death: Father says daughter was victim of cyberbullies », (consulté le )
  10. (en) Joe Shute, « Cyberbullying suicides: What will it take to have Ask.fm shut down? », The Daily Telegraph, (lire en ligne[archive du ], consulté le )
  11. (en) Joshua Unsworth's parents call for ban on notorious website ask.fm Lancashire Evening Post
  12. (en) « Hannah Smith: Ask.fm 'Happy To Help Police' », (consulté le )
  13. « L'ado qui s'est suicidée "s'auto-harcelait" sur Ask.fm », sur 7sur7.be, (consulté le ).
  14. « David Cameron appelle au boycott du réseau social Ask.fm », sur latribune.fr, (consulté le )
  15. (en) Matthew Chapman, « Save the Children leads ad boycott of Ask.fm following suicide tragedy », Brand Republic, (lire en ligne, consulté le )
  16. « Harcelée sur le site ask.fm, Louise, 16 ans, s’est pendue à la balançoire du jardin », sur sudinfo.be (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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