Art des Iroquois

L’art des Iroquois peut se classer en trois périodes distinctes : l'art préhistorique, l’art de l’époque qui suit le contact et l'art contemporain. Les Hurons ont d’ailleurs beaucoup exploité ces formes d’art comme Zacharie Vincent, le dernier Huron, où il a beaucoup fait d’autoportraits durant l’art contemporain.

L'art utile chez les Iroquois

Durant l’art de l’époque qui suit le contact (1534-1760), les Iroquoiens, soit les Hurons, les Neutres, les Pétuns et les Iroquois, se trouve à avoir une forme d’art dans ses institutions politiques et sociales à cause de leurs grandes fortifications. De plus, les Hurons aiment beaucoup travailler la broderie en poil d’orignal avec des motifs floraux sur une peau teinte en noir dont on peut comprendre l’utilité soit par la chaleur du poil de l’animal où l’on pouvait faire des vêtements avec cette fourrure. Cela nous protégeait donc du froid de l’hiver. La qualité des produits des Hurons connaît son apogée vers les années 1830 après leur déménagement vers Lorette, près de Québec. Les Hurons fabriquaient aussi des sacoches en peau et en fil dont l’utilité est toujours présente. Les motifs les plus souvent représentés étaient l’oiseau-tonnerre et la panthère sous-marine soit des personnages très importants de leurs croyances. Les Iroquois, quant à eux, adoraient fabriquer des masques soit des faux-visages ou des masques dotés d’yeux en métal et parfois de poil de cheval qui pouvaient servir durant des cérémonies de guérison. Ces masques sont pour les Iroquois des objets spécialement sacré. Ils avaient aussi une grande signification pour eux. Finalement, l'avènement de la grande pipe (le calumets) est un avènement important pour les autochtones où des rituels sont faits pour rendre le monde meilleur grâce à sa signification où le symbole est la fraternité humaine. La grande pipe était un objet très esthétique et très artisanal. Cela est donc aussi un objet très utile pour les autochtones et très artistique. À la suite de ce paragraphe, on peut finalement comprendre que les Iroquoiens avaient une forme d’art très utile qui pouvait servir soit dans des cérémonies ou dans la vie de tous les jours[1],[2].

L'art dit touristique

L'art dit touristique est une forme d'art que les autochtones ne détenaient pas. En effet, c'est une forme d'art fabriquée par les autochtones mais que les blancs ont repris pour vendre. Par exemple, le capteur de rêve est un art dit touristique, car on peut retrouver cela dans les magasins. Ces formes d'art s'inspirent à la fois de l'art et de l'artisanat traditionnels et contemporain en alimentant le marché économique.

Les œuvres d'art iroquoises

Collier de porcelaine (Wampum)

L'art contemporain autochtone a pris lentement place, car le gouvernement avait encore des préjugés envers les autochtones. De ce fait, ils ont eu de la difficultés à être perçus comme des artistes même si plusieurs d'entre eux ont exposé dans des centres d'artistes. En effet, les œuvres d'art autochtones ont entré dans les musées avec l'aide des conservateurs au fil du temps. Aujourd'hui les musées compte 160 objets d'art autochtones de l'Amérique du Nord. Zacharie Vincent affirme résolument qu'il appartient à la nation huronne de l'ancienne hache, le bracelet, le wampum et la couette, car on dit de lui qu'il est le dernier Huron de sang pur. En effet, Antoine Plamondon, un jeune artiste, a peint Vincent sous les traits du «dernier des Hurons», un nom qui lui reste et qu'il se garde de démentir. C'était un personnage qui était fier d'être Huron et qui voulait le faire partager aux autres. Vincent appartient à l'époque de l'art contemporain, l'époque où les artistes autochtones restaient attachés à la tradition de leur culture et où ils adaptaient leurs traditions au monde moderne[3],[4],[5].

Références

  1. « Art autochtone au Canada » dans L'Encyclopédie canadienne, Historica Canada, 1985–. (consulté le ).
  2. WISSLER, Clark (1969). histoire des indiens d'Amérique du Nord, Saint-Amand, Robert Laffont, page 70
  3. DES ROCHERS, Jacques (2012). Art québécois et canadien, Québec, La collection du musée des beaux-arts de Montréal, page 80
  4. CERDAN, Alice (2003). Les différentes réceptions de l'art amérindien contemporain, Québec, recherches amérindiennes au québec, page 2
  5. R.PORTER, John (2004). Une histoire de l'art du Québec, Québec, La collection du musée national des beaux-arts du Québec, page 59
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