Applevage

Applevage, ou également Société de constructions et de locations d'appareils de levage et de matériel de travaux publics, était une entreprise de construction mécanique française implantée 75, rue Vitruve à Paris.

Applevage
Disparition 1963
Fondateurs Marcel Postel-Vinay[1]
Personnages clés Marcel Postel-Vinay, Francis Postel-Vinay, Horace Gottignies
Forme juridique Société anonyme
Siège social Paris
 France
Activité fonderie, remontée mécanique
Produits téléphériques, télécabines, téléskis, matériel ferroviaire, grues et ponts roulants

Ses ateliers, situés à Rousies, étaient spécialisés dans la production remontées mécaniques, plus particulièrement téléphériques, mais également de grues, ponts roulants et matériel ferroviaire. La société a également produit quelques télécabines et téléskis.

Applevage a été absorbée par la société française Fives Lille-Cail en 1963.

Réalisations notables

Téléphérique du Pico Espejo à Mérida (Venezuela).

Parmi les réalisations de la société, on peut citer la grue Applevage n°14, construite en 1937, et installée sur le Port Lympia à Nice. Elle est classée monument historique par arrêté du et obtient le label « Patrimoine XXe siècle » le [2].

Le constructeur a également participé au développement du transport par câble. Sa première réalisation est le téléphérique du Sancy installé au Mont-Dore en 1936, toujours en service.

Applevage a par ailleurs réalisé dans les Andes à Mérida (Venezuela), le plus haut téléphérique du monde, avec une gare d'arrivée au sommet du Pico Espejo à 4 765 mètres d'altitude[3]. La construction de cet appareil s'est entamée en 1956 pour s'achever au mois de mars 1960[4]. La ligne, longue de 12,5 kilomètres, se divise en quatre tronçons et possède une dénivelée totale de 3 188 mètres[4]. Le câble du dernier tronçon atteint l'altitude de 4 765 mètres après une portée de 3 000 mètres de distance sans appui intermédiaire[4].

L'entreprise a également construit dans les années 1950 les télécabines débrayables quadriplaces du Jaillet à Megève, du Moucherotte à Saint-Nizier-du-Moucherotte, des Carroz d'Arâches et du Col de la Faucille, d'un genre particulier. La technologie employée ne faisait pas appel à celle d'une attache classique venant pincer le câble, mais à un crochet situé au sommet d'une demi-suspente basse, solidaire de la cabine, qui venait s'accrocher à une demi-suspente entraîneuse, solidaire du câble via une pince fixe[5].

En 1957 la société a construit le téléphérique du Pic Lumière à Saint-Lary (Hautes-Pyrénées, France). Il dessert la station (1 700 m) depuis le village (830 m) avec un unique pylône. L'appareil est toujours en service mais a été modernisé, notamment ses cabines, qui ont été remplacées en 1997 à l'occasion des quarante ans de la remontée.

Notes et références

  1. « Applevage », sur Remontees-mecaniques.net (consulté le )
  2. Jean Marx, Label patrimoine XXe siècle, Direction régionale des Affaires culturelles, paca, 2008
  3. « Téléphérique de Mérida », sur http://www.venezuelatuya.com
  4. (es) Fracis Rivero M. Taller, Visitando a Mérida, ULA,
  5. (mul)Roman Gric, ISR 50 ans, ISR, (lire en ligne), p. 50 (21 sur PDF)

Voir aussi

Articles connexes

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