Megève

Megève ([məʒɛv]), parfois sous la forme ancienne de Mégève[Note 1], est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Le village est un véritable centre urbain situé en altitude, il comptait 3 043 habitants en 2018, ce qui en fait la trente-deuxième ville haut-savoyarde.

Megève

Vue panoramique de Megève depuis Rochebrune.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Arrondissement Bonneville
Intercommunalité Communauté de communes Pays du Mont-Blanc
Maire
Mandat
Catherine Jullien-Breches
2020-2026
Code postal 74120
Code commune 74173
Démographie
Gentilé Mégevans
Population
municipale
3 043 hab. (2018 )
Densité 69 hab./km2
Population
agglomération
3 356 hab.
Géographie
Coordonnées 45° 51′ 28″ nord, 6° 37′ 05″ est
Altitude Min. 1 027 m
Max. 2 485 m
Superficie 44,11 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Sallanches
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Gervais-les-Bains
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Sallanches
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Megève
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
Megève
Géolocalisation sur la carte : France
Megève
Géolocalisation sur la carte : France
Megève
Liens
Site web megeve.fr

    La commune se situe au carrefour entre les massifs préalpins du massif du Giffre au nord, et de la chaîne des Aravis à l'ouest et du massif alpin du Beaufortain au sud-est. Le bourg est bâti sur un col qui sépare les bassins versants de l'Arly au sud-ouest de celui de l'Arbon au nord-est.

    Située dans le canton de Sallanches en Haute-Savoie, son important essor touristique remonte aux années 1910 lorsque la famille Rothschild décida d'en faire un de ses lieux de villégiature. Il s'agissait pour eux de bâtir une concurrente française à la station suisse de Saint-Moritz. La volonté était de créer une station de sports d'hiver portant le symbole de l'art de vivre à la française. Megève a été très convoitée dès ses débuts, les plus grandes têtes couronnées y ayant fait des séjours. Au XXIe siècle, Megève est une station de sports d'hiver de renommée internationale.

    Géographie

    Localisation

    Place Centrale de Megève et son église.

    Megève surplombe la vallée de l'Arve. Située sur un col, qui sépare les bassins versants de l'Arly (Val d'Arly) au sud-ouest de celui de l'Arbon au nord-est (vallée de l'Arve. Elle est dominée par les hauteurs du Christomet, du Jaillet, du Mont d'Arbois — un belvédère sur le Mont Blanc —, du Mont Joly et de Rochebrune. La commune se situe dans le canton de Sallanches en Haute-Savoie.

    Climat

    La situation de Megève la place dans un milieu continental montagnard caractérisé par une humidité marquée[3]. Les hivers sont plus froids et neigeux, et la saison estivale douce avec parfois des épisodes orageux. Les intersaisons (avril et octobre) sont aussi en moyenne plus humides.

    Les données utilisées par Météo-France pour caractériser le climat local reprennent celles de la station météorologique de référence, située à Bourg-Saint-Maurice, dans la vallée de la Tarentaise, relevées sur la période 1981-2010[4].

    Voies de communication et transports

    La commune est traversée par la route départementale 1212, reliant Albertville à Sallanches. Depuis Albertville (31 km), on peut se connecter à l'A430, et depuis Sallanches (13 km), on peut rejoindre l'autoroute A40, dite « autoroute blanche »[M 1].

    La commune possède son propre réseau transport avec des navettes gratuites, les meg-bus[M 2]. Durant la saison de ski (décembre à mars), la station met à disposition également des ski-bus gratuits qui sillonnent la station. Ils relient la gare routière, située au centre-ville, aux massifs du Mont d'Arbois, de Rochebrune, de la Côte 2000 et du Jaillet. Durant la période estivale, les bus deviennent payants. De nombreuses calèches et de nombreux taxis sont situés au centre-ville.

    L'autogare de Megève constitue également un arrêt de bus pour les liaisons SNCF[M 1]. La communauté de commune Pays du Mont-Blanc a mis en place depuis l'automne 2013 un réseau de transport en commun à la demande sur son territoire, le FACILIBUS[M 2]. La commune appartient également au réseau Cars Région Haute-Savoie en partenariat avec la compagnie SAT (Société Alpes Transports), permettant de relier le reste du département par des lignes régulières : 82 (Chamonix> Praz-sur-Arly), 83 (Sallanches> Praz- sur-Arly)[M 2]. Deux compagnies privées se trouvent dans l'autogare (Autocars Borini, Cars Megève-Genève)[M 1]. Le village est ainsi relié aux gares de Sallanches - Megève (12 km)[M 1] ou de Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet (15 km).

    On peut également prendre l'une des compagnies aériennes de l'aéroport international de Genève Cointrin en Suisse (le plus proche, à 70 km) ou l'aéroport d'Annecy Haute-Savoie Mont-Blanc (75 km), situé sur la commune de Meythet, voire également Lyon-Saint-Exupéry (208 km)[M 1]. La station dispose d'un altiport[M 1].

    Urbanisme

    Typologie

    Megève est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sallanches, une agglomération inter-départementale regroupant 12 communes[8] et 45 359 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9],[10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gervais-les-Bains, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (26,8 %), prairies (13,3 %), zones urbanisées (11,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Logement

    Le nombre total de logements dans la commune est de 9 138[14]. Parmi ces logements, 21,6 % sont des résidences principales, 76,6 % sont des résidences secondaires et 1,8 % sont des logements vacants. Ces logements sont pour une part de 21,2 % des maisons individuelles, 73,4 % sont des appartements et enfin seulement 5,4 % sont des logements d'un autre type. Le nombre d'habitants propriétaires de leur logement est de 50,9 %[14]. Ce qui est inférieur à la moyenne nationale qui se monte à près de 55,3 %. Le nombre de locataires est de 35,6 % sur l'ensemble des logements qui est inférieur à la moyenne nationale qui est de 39,8 %[14]. Les habitants de la commune sont 13,5 % à être logées gratuitement alors qu'au niveau de l'ensemble de la France le pourcentage n'est que de 4,9 %. Toujours sur l'ensemble des logements de la commune, 8,8 % sont des studios, 22 % sont des logements de deux pièces, 26,7 % en ont trois, 22,8 % des logements disposent de quatre pièces, et 19,7 % des logements ont cinq pièces ou plus[14].

    Le prix de l'immobilier, pour l'année 2007, s'élève en moyenne à 7 827 €/m2 au Mont-d'Arbois, et environ 15 000 €/m2 en centre-ville.

    Toponymie

    Le toponyme de Mégève devient officiellement par décret du 27 février 1961 (paru au JO du ), « Megève »[15],[16],[2].

    Le nom Mégève, proprement Medzève en savoyard, Media aquarum[15] signifie au milieu (*medz < latin medium) des eaux (ève < latin acqua)[17], se référant à sa position géographique au milieu de l'Arbon et de l'Arly, ou peut-être entre les deux torrents qui forment l'Arly, le ruisseau du Glapet et le ruisseau du Planay[15]. On estime que le nom pourrait également provenir de meg, « montagne » associé au suffixe -ève, signifiant « entre les montagnes »[17].

    On trouve la mention Megève, Megeva en 1212, Prior de Megeva vers 1344, Mégêve en 1791[17]. Si l'on a utilisé les graphies Mégève ou Megève indifféremment au cours des siècles suivants, l'orthographe actuelle a été fixée par décret le [15],[2].

    En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Mezdiva (graphie de Conflans) ou Megéva (ORB)[18].

    Ses habitants sont appelés les Mégevannes et Mégevans[2].

    Histoire

    La mythique fondation de ce village fait intervenir le sire Faulignac de Gibertain qui tua un dragon, dont le sang forma la vallée où se trouve l'actuelle commune.

    Une légende[19] transmise oralement par les familles de Megève encore aujourd'hui attribue la création de Megève à Muffat et Grosset, qui auraient tué une vipère volante qui empêchait que l'on vive en ce lieu. Cette légende expliquerait également le nom du lieu-dit Tirecorde. Cette légende orale a été mise à l'écrit le par Jean Baptiste Berthet dans son Histoire de Megève et s'étale sur deux parties de son œuvre en six parties.

    François Capré (1620 - 1705), dont la famille serait présente dans la vallée depuis le XIIIe siècle, président de la Chambre des comptes du duché de Savoie, achète les seigneuries de Megève et de Demi-Quartier, le [20],[21].

    Période contemporaine

    En 1792, le duché de Savoie est annexé par la France. Megève devient le chef-lieu d'un canton comprenant les communes de Demi-Quartier et de Praz-de-Megève, au sein du district de Cluses, dans le département du Mont-Blanc. Lors de la création du département du Léman, le , le canton de Megève est maintenu avec d'autres  Sallanches, Flumet, Saint-Gervais et Chamonix  dans le Mont-Blanc afin de garder une certaine légitimité à l'appellation Mont-Blanc, puis par la loi du 28 pluviose de l'An VIII (), il en est détaché[22].

    Lors de la nouvelle annexion de la Savoie par la France en 1860 du duché, Megève devient une commune du nouveau département de la Haute-Savoie.

    En 1869 une partie de la commune en est séparée pour former la nouvelle commune du Pratz[23].

    Pour ce qui est de l'eau de Megève, la source Saint-Michel fut exploitée au début des années 1900 et vendue comme eau minérale de table.

    La Tanneries, au XIXe siècle, jusqu'à cinq tanneries artisanales ont existé sur la commune. La dernière a fermé ses portes lors de la Première Guerre mondiale.

    Les Mégevans sont surnommés en savoyard lu piláte(e), en lien avec de la présence de Ponce Pilate sur la croix du Calvaire[24].

    Le développement de la station

    La station de sports d'hiver de Megève a été créée dans l'entre-deux-guerres par une branche des Rothschild. En effet, Noémie de Rothschild, épouse du baron Maurice de Rothschild, pendant la Première Guerre mondiale, est choquée de fréquenter les Allemands dans les stations suisses, notamment Saint-Moritz, et s'engage donc à trouver un lieu en France pouvant accueillir l'aristocratie européenne sans avoir à fréquenter les ennemis d'hier[25]. Aidée par des techniciens suédois, elle hésite entre le bourg et celui de Tignes. En 1921, elle fait le choix de Megève. Il semble que la pratique du ski existait déjà aux alentours du bourg en 1916, voire peut-être même 1910 ou 1913[26],[27]. La baronne fait l'acquisition de terrain et fait construire le Palace des Neiges, un hôtel de luxe au Mont d'Arbois, dès 1921[28]. Durant les hivers 1922-23, puis 1923-24, Albert Ier de Belgique se rend dans le bourg savoyard apportant un certain prestige au lieu[28] et dort dans ce palace du Domaine du Mont d'Arbois.

    En 1926, la baronne commande un chalet à l'architecte Henry Jacques Le Même qui devra cependant être :« Un chalet qui ressemble aux fermes du pays mais avec un intérieur très confortable, avec de grandes fenêtres ouvertes sur les paysages, une vraie cheminée, un porche abrité des tempêtes et un ski-room pour farter les skis. »[29]. Celui-ci réalise un chalet moderne, avec un sous-sol réservé aux domestiques avec un ski-room, un rez-de-chaussée accueillant les pièces de service, un 1er étage avec les pièces à vivre, souvent accessible depuis l'extérieur, et dans les combles, les chambres. C'est un succès. En 1927, la princesse Angèle de Bourbon commande le sien[30].

    Par ailleurs, si en 1920, il y avait 5 hôtels, ils sont 25 neuf ans plus tard.

    La station se développe et dès 1933, on construit un téléphérique vers Rochebrune, trois ans plus tard c'est celui permettant de relier la station au mont d'Arbois[29].

    Politique et administration

    Situation administrative

    Anciennement rattachée au syndicat mixte du Pays du Mont-Blanc (regroupant initialement 14 communes), elle est depuis 2013 membre de la communauté de communes Pays du Mont-Blanc (CCPMB) regroupant dix communes, avec Combloux, Les Contamines-Montjoie, Cordon, Demi-Quartier, Domancy, Passy, Praz-sur-Arly, Saint-Gervais-les-Bains et Sallanches (les 4 autres communes ont formé la communauté de communes de la vallée de Chamonix Mont-Blanc).

    Megève relève de l'arrondissement de Bonneville et de la sixième circonscription de la Haute-Savoie (créée en 2009).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    Charles Feige    
    1944 1949 Paul Caillet [31]   Haut fonctionnaire et préfet honoraire
    Les données manquantes sont à compléter.

    (décès)
    Charles Feige DVD Conseiller général du canton de Sallanches (1951 → 1955)
    André Mollard DVD Négociant en spiritueux
    Conseiller général du canton de Sallanches (1955 → 1974)
    Gilbert Le Bescond (1926-2010) RI puis app. RPR Hôtelier
    Conseiller général du canton de Sallanches (1974 → 1982)
    Gérard Morand (1936-2014) UDF puis UMP Commerçant
    Sylviane Grosset-Janin (1950- ) UMP Agricultrice
    En cours Catherine Jullien-Brèches (1957- ) DVD puis LR Commerçante
    1re vice-présidente de la CC Pays du Mont-Blanc (2014 → )
    Conseillère départementale depuis 2021
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    Population et société

    Megève est souvent qualifiée de station la plus chère de France.[réf. nécessaire] Elle est très appréciée de l'élite française par sa discrétion, son art de vivre et sa qualité de vie.[réf. nécessaire]

    Démographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Mégevans[2],[32].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[34].

    En 2018, la commune comptait 3 043 habitants[Note 4], en diminution de 8,15 % par rapport à 2013 (Haute-Savoie : +6,11 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    2 2712 5192 5612 3342 7742 7372 5842 3052 375
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    1 8241 8601 8321 8451 7691 7271 7701 7981 746
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    1 5571 5322 2322 9143 7433 6954 4014 9295 209
    1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017 2018 -
    5 2554 7504 5093 9603 8783 3263 0363 043-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Évolution de la pyramide des âges de la ville de Megève, comparaison entre l'année 1999 et 1982[37] :

    Pyramide des âges en 1999 en nbre d'individus.
    HommesClasse d’âgeFemmes
    139 
    75 à plus
    252 
    310 
    60 à 74
    377 
    565 
    40 à 59
    628 
    612 
    20 à 39
    616 
    524 
    0 à 19
    495 
    Pyramide des âges en 1982 en nbre d'individus.
    HommesClasse d’âgeFemmes
    93 
    75 à plus
    177 
    239 
    60 à 74
    293 
    609 
    40 à 59
    619 
    851 
    20 à 39
    877 
    800 
    0 à 19
    737 

    Le nombre total de ménages à Megève est de 1 974. Ces ménages ne sont pas tous égaux en nombre d'individus. Certains de ces ménages comportent une personne, d'autres deux, trois, quatre, cinq voire plus de six personnes. Voici ci-dessous, les données en pourcentage de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages.

    Les ménages
    Ménages de : 1 personne 2 pers. 3 pers. 4 pers. 5 pers. 6 pers. ou +
    Megève 34,4 % 31,8 % 15,1 % 13,4 % 4,1 % 1,2 %
    Moyenne nationale 31 % 31,1 % 16,2 % 13,8 % 5,5 % 2,4 %
    Sources des données : INSEE[38]

    Enseignement

    Megève possède deux écoles maternelles, deux écoles primaires et deux collèges.

    Manifestations culturelles et festivités

    Fête traditionnelle de l'été en août 2007 à Megève.
    • Janvier : Les Megève Polo Masters sont une épreuve de polo joué sur neige et faisant partie du circuit international. La 13e édition 2008 a réuni six équipes internationales (Suisse, Espagne, États-Unis, Angleterre, Argentine et France).
    • La Snow Golf Cup est une compétition sur la neige se déroulant au golf du plateau du Mont d'Arbois.
    • Mars : Le Festival international de jazz de Megève[39].
    • Juillet :
      • Le Megève Jazz Contest
      • La fête du cheval et du traîneau est organisée depuis plus de cinquante ans.
      • Les Estivales de Megève, festival de musique classique et promotion des talents du futur.
      • Le Jumping international de Megève, concours de saut d'obstacles trois étoiles comptant pour le classement international.
    • Août : La fête des Vieux Métiers
      • le premier samedi d'août : concours aux poulains.
      • Le Megève Blues Festival[40].

    Domaine skiable

    Pistes de ski à Megève en 2007.

    Megève (Le Mont d'Arbois, La Princesse, Le Jaillet, Rochebrune, La cote 2000), Saint-Gervais-les-Bains, Combloux, La Giettaz, Cordon et Saint-Nicolas-de-Véroce forment à eux tous un domaine de 162 pistes : le domaine « évasion Mont Blanc ». Ce domaine compte plus de 450 km de piste avec des panoramas exceptionnels ainsi qu'une vue permanente sur le Mont-Blanc.

    Le domaine offre une grande diversité de pistes : pistes vertes comme la « Mandarine », mais aussi pistes noires comme la « Rosay » ou « La Princesse Noire ». L'avantage de la faible altitude de la station est que les sapins bordent les pistes et que de nombreuses coursives à travers eux sont possibles.

    Cyclisme

    Megève accueille des courses cyclistes. Elle fut au départ de la dernière grande étape de montagne du Tour de France 2016 et de même de l'Etape du Tour-Mondovélo entre Megève et Morzine quelques jours plus tôt. L'ascension vers l'altiport de Megève, classée en 2e catégorie, est au programme du final de la 4e étape puis de la 5e étape du critérium du Dauphiné 2020. La quatrième étape fut remportée par Lennard Kämna. La cinquième et dernière étape fut gagnée par Sepp Kuss alors que Daniel Martínez remportait pour sa part le classement final, devançant Thibaut Pinot et profitant également du forfait de Primož Roglič, leader avant le départ de l'étape.

    Par ailleurs, Megève accueille chaque année au mois de juin la cyclosportive Time Megève Mont-Blanc.

    Autres disciplines

    Toutes les disciplines peuvent être pratiquées sur la commune de Megève, telles que :

    • Accrobranche
    • Aviation :
      • Altiport de Megève
      • Aérocime
      • Aéroclub, école de pilotage, qualification montagne
      • Mont-Blanc Hélicoptères
      • Montgolfières du Christomet
    • Ball-trap
    • Canirando : randonnée pédestre tirée par un chien de race malamute d'Alaska
    • Centre équestre des Coudrettes
    • Escalade en montagne
    • Golf : parcours de 18 trous au golf du Mont d'Arbois.
    • Gymnase, musculation, danse
    • Parapente (4 organismes)
    • Parcours de santé de la Cote 2000
    • Palais des sports
      • Piscine olympique, pantaglisse, piscine 25 x 12,5 m, bassin enfant, saunas, hammam, trampoline.
      • Mur d'escalade
      • Patinoire olympique
      • Tennis, 15 courts
    • Randonnée pédestre
    • Tennis (Tennis club, 20 courts et 4 murs, Palais des Sports, 15 courts).
    • VTT
    • Luge d'été
    • Paintball

    Radios et télévisions

    La commune est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS Radio, Radio Mont-Blanc, La Radio Plus ou encore Radio Giffre… Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émission La Place du village expose la vie locale. France 3 et sa station régionale France 3 Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.

    Presse et magazines

    La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré, L'Essor savoyard, Le Messager - édition Faucigny, le Courrier savoyard, ou l'édition locale Le Faucigny.

    Internet

    Megève a été récompensée pour sa politique Internet par le label « Ville Internet » en 2012 et 2013 par @@[Note 5].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    Le revenu moyen par ménage mégevan est de 21 258 €/an, ce qui est supérieur à la moyenne nationale qui s'élève à près de 15 027 €/an[42].

    Emploi

    Le taux de chômage, en 1999, pour la commune s'élève à 3,7 %[42], avec un nombre total de 82 chômeurs. Le taux d'activité entre 20 et 59 ans s'établit à 86 % ce qui est légèrement supérieur à la moyenne nationale qui est de 82,2 %. On comptait 48,5 % d'actifs contre 19,2 % de retraités dont le nombre est supérieur à la moyenne nationale (18,2 %). Il y avait 21,2 % de jeunes scolarisés et 11,1 % de personnes sans activité[42].

    Répartition des emplois par domaine d'activité
    Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
    Megève 2 % 18,1 % 5,2 % 15,8 % 37,3 % 21,5 %
    Moyenne nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
    Sources des données : INSEE[43]

    Entreprises de l'agglomération

    Le nombre d'entreprises et d'établissements total au était de 971. Megève a atteint un nombre de 97 créations d'entreprises pour l'année 2004. Elle se situe ainsi au 490e rang national. On peut dénombrer principalement treize types d'établissements[44]. Les établissements de l'industrie agricole et alimentaire représentent 2,2 % du nombre total d'entreprises avec un nombre de vingt et un, les industries des biens de consommation représentent 0,7 % avec sept établissements, les industries des biens d'équipement une part de 0,2 % avec deux entreprises, l'industrie des biens intermédiaires comporte six entreprises soit 0,6 %, l'énergie s'élève à 0,2 % avec ses deux entreprises, la construction avec ses quatre-vingt-douze entreprises représente 9,5 %, le commerce représente pas moins de 22 % du nombre total d'entreprises avec deux cent quatorze établissements, le transport comprend vingt deux établissements soit 2,3 %, les activités immobilières totalisent cent cinquante deux entreprises soit 5,4 %, les services aux entreprises représentent 7,7 % avec soixante quinze établissements, les services aux particuliers comprennent quatre cent trente deux entreprises soit 44,5 % et enfin pour ce qui touche au dernier type d'établissement à savoir l'éducation, la santé et l'action sociale on dénombre quarante six entreprises soit 4,7 % du nombre d'établissements total.

    Hôtellerie et restauration

    En 2018, la capacité d'accueil de la station de tourisme, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 41 353 lits touristiques répartis dans 7 298 établissements[Note 6] (40 694 lits et 7 217 établissements en 2014)[46]. Les hébergements se répartissent comme suit : 344 meublés  ; 5 résidences de tourisme ; 32 hôtels (27 selon l'INSEE) ; 2 hôtelleries de plein air ; 7 centres ou villages de vacances/auberges de jeunesse/maisons familiales ; 1 Chambre d'hôtes[45].

    Les établissements hôteliers se répartissent ainsi, sept possèdent un label 5 étoiles, quatre à 4 étoiles, neuf à trois étoiles et six à 2 étoiles, en 2018, selon l'INSEE[insee 1].

    Megève a quatre restaurants étoilés[47] au guide Michelin.

    Tourisme

    La station a obtenu plusieurs labels. Ainsi en 2016, elle est classée « Famille Plus Montagne », « Station village de charme », « Stations grands domaines » et « Montagne douce »[48]. Elle fait partie également des stations françaises ayant le label Top of the French Alps (TOTFA)[48].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune compte trois monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[49], mais aucun répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[50]. Par ailleurs, elle compte six objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[51] et aucun répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[52].

    Megève possède également un riche patrimoine issu de son développement touristique et de son rôle de « station climatique » dès le début du XXe siècle. Ce ne sont pas moins de 82 édifices (maisons, chalets, lotissements) qui ont ainsi retenu l'attention[53].

    Donjon dit « La Tour de Demi-Quartier », ancienne maison de la famille de Capré et mairie de Demi-Quartier.
    • Le donjon dit « La Tour de Demi-Quartier », situé sur la place de l'église où est installée la mairie de Demi-Quartier. Il s'agit de l'ancienne demeure des Capré, seigneur de Megève[54]

    Monuments religieux

    Autres lieux touristiques

    Espaces verts et fleurissement

    En 2014, la commune obtient le niveau « 4 fleurs » au concours des villes et villages fleuris[60].

    Patrimoine culturel

    La commune abrite le Musée du Haut Val d’Arly. Il s'agit d'une ferme du XIXe siècle qui fut transformée en un lieu de mémoire de la vie paysanne d'antan[61].

    Personnalités liées à la commune

    • François Capré, seigneur de Megève (XVIIe siècle). Diplomate de talent, il négocia, au nom de madame Royale, les affaires les plus importantes de l'État avec Louis XIII et Richelieu. Auteur d'ouvrages historiques sur la Savoie.
    • Hyacinthe, comte Capré de Megève, fils du précédent, reçut de Victor-Amédée II en 1709, la mission d'entamer auprès de Louis XIV les négociations qui ont conduit à la paix d'Utrech ; elle assura la couronne de Sicile au duc de Savoie.
    • Jean-Pierre Muffat, comte de Saint-Amour, natif de Megève. Il servit sous les ordres du prince Eugène de Savoie et participa à la défense de Turin en 1706. Il fonda à Megève un hôpital, une petite église et un collège. Il est mort en 1734.
    • Joseph-Marie Socquet, né en 1769 à Megève, auteur de nombreux ouvrages scientifiques de chimie.
    • Père François-Ambroise Emonet (1828-1898), préfet apostolique de Guyane[62].
    • Marius Jolivet (1906-1964), prêtre, aumônier de l'institution Sainte-Geneviève de Megève en 1933, résistant, agent du réseau Ajax, passeur, médaillé du Juste parmi les nations et de la Médaille de la reconnaissance française
    • La famille Allard : Armand Allard, tailleur et créateur du fuseau de ski en 1930 pour Émile Allais. Aujourd'hui, une boutique portant le nom de la famille se trouve sur la place de l'église de Megève et propose des collections exclusives (de la marque Allard) conçues par la famille Allard (3e génération).
    • Famille Duvillard, dynastie de champions de ski des années 1960 aux années 2000 : Adrien, Georges, Henri, puis encore Adrien fils, propriétaires de boutiques de sports et de restaurants.
    • Thibaut Ruggeri (1980- ), chef cuisinier émérite, Bocuse d'or en 2013.
    • Alexandre Bompard, PDG du Groupe Carrefour, a grandi à Megève.

    De nombreuses personnalités séjournèrent à Megève. D'ailleurs la commune fut qualifiée de « 21e arrondissement de Paris » par Jean Cocteau[63]. Parmi ces personnalités, on peut citer :

    Blason

    Blason
    D’azur à une tête et col de chèvre coupés d’argent, au chef d’or
    D'azur à la tête de chamois d'argent, au chef d'or[64].
    Ornements extérieurs
    Écu parfois surmonté d'une couronne
    Détails

    Logotype

    Le logotype officiel de la commune est une version stylisée du blason de la ville.

    Voir aussi

    Vue panoramique de Megève.

    Bibliographie

    • Bernard Just, Les années Megève : Les graines du passé, Éditions Cabedita, , 172 p. (ISBN 978-2-88295-394-0).
    • Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes : Le Faucigny, Roanne, Éditions Horvath, , 619 p. (ISBN 2-7171-0159-4), p. 516-523, « Megève ».
    • Charles Socquet, Megève et son passé, France Couleur, , 380 p..

    Articles connexes

    Liens externes

    Sites de la commune et de la station

    Site de l'Insee

    Patrimoine

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. La graphie Megève respecte le Code officiel géographique français[1]. Cependant l'usage de Mégève, sous sa forme ancienne[2], se retrouve encore parfois au niveau local ou dans la littérature.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    5. Le palmares des Villes Internet (1999 à aujourd'hui) sur le site officiel de l’association « Ville Internet » indique pour Cran-Gevrier[41] :
      • 2012, 2013 « @@ ».
    6. Les données fournies par l'organisme Savoie Mont Blanc prend en compte l'ensemble des établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'implique donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[45].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Site de la mairie et de l'Office du tourisme

    1. « Venir à Megève » (consulté le ).
    2. « Se déplacer à Megève » (consulté le ).
    3. « Le Calvaire ».
    4. « Les repères historiques ».

    Fiche Insee de la commune

    1. « Chiffres clés Tourisme » (consulté en ).

    Autres sources

    1. Code officiel géographique de Megève sur le site de l'Insee, consulté le 30 août 2014.
    2. « Megève », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté en ), Ressources - Les communes.
    3. [PDF] Ministère de l'agriculture et de la forêt - Direction de l'espace rural et de la forêt, « Section « 1.2.2. - Climat » », Département de la Haute-Savoie - Résultats du deuxième inventaire forestier (tome 1), sur inventaire-forestier.ign.fr, (consulté en ), p. 4.
    4. « Données climatiques de la station de Bourg-Saint-Maurice », Météo-France (consulté en ).
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Unité urbaine 2020 de Sallanches », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    9. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    10. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Gervais-les-Bains », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    14. Données INSEE compulsées par le JDN - Logement à Megève
    15. Faucigny 1980, p. 516.
    16. Gaston Tuaillon, « Megève ou Mégève ? » publié dans Analyse linguistique et approches de l'oral. Recueil d'études offert en hommage à Claire Blanche-Benveniste, (« Orbis Supplementa »), tome 10 (Chez Peeters), Leuven-Paris, 1998, pp.135-137.
    17. « Article « Megève (...) » », sur le site Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, site personnel de henrysuter.ch (consulté en ).
    18. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 14
      Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou
      .
    19. Jean-Baptiste Berthet, Histoire de Megève (Extrait concernant la légende sur Alberune.net).
    20. Jean-Louis Grillet, Dictionnaire historique, littéraire et statistique des départements du Mont-Blanc et du Léman, contenant l'histoire ancienne et moderne de la Savoie, vol. 3, t. 2, Chambéry, J.F. Puthod, , p. 18-19 (vol. III). (lire en ligne)
    21. Jean Nicolas, La Savoie au XVIIIe siècle : Noblesse et bourgeoisie, La Fontaine de Siloé, , 1242 p. (ISBN 978-2-84206-222-4, lire en ligne), p. 514, Note de bas de page.
    22. Socquet, 1979, p. 141.
    23. Bulletin des lois de l'Empire français, XIe série, deuxième semestre de 1869, p.  664 sur Google Livres.
    24. Jean-Paul Brusson, Les gens, les mots, les choses, Un village haut-savoyard en 1900, Cordon (1860-1939), vol. tome 90-91, Mémoires et documents de l'Académie salésienne, , 318 p. (lire en ligne), p. 139.
    25. Nadine de Rothschild et Guillemette de Sairigné, La baronne rentre à cinq heures, Lattès, Paris, 1984.
    26. Megève, sur 123Savoie
    27. De 1746 à 4139
    28. Marc Boyer, Le tourisme de l'an 2000, Presses universitaires de Lyon, , 265 p. (ISBN 978-2-7297-0629-6, lire en ligne), p. 127.
    29. Chantal Bourreau, Avoriaz : l'aventure fantastique, Montmélian, La Fontaine de Siloé, , 351 p. (ISBN 978-2-84206-389-4, lire en ligne), p. 249.
    30. Bernard Haumont et Catherine Bruant, Architecture moderne en province, Éditions Parenthèses, , 120 p. (ISBN 978-2-86364-824-7, lire en ligne), p. 79.
    31. « CAILLET, Paul Etienne Frédéric », sur Archives nationales (consulté le ).
    32. Michel Germain, Jean-Louis Hebrard et Gilbert Jond, Dictionnaire des communes de Haute-Savoie, Éditions Horvath, , 450 p. (ISBN 978-2-7171-0933-7), p. 335.
    33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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    36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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    42. Données INSEE cités par le JDN - Emploi
    43. Données démographiques d'après l'INSEE citées par le Journal du Net
    44. Indices de l'INSEE et synthétisées sur le JDN
    45. « La capacité d'accueil touristique en Savoie-Mont-Blanc », Observatoire, sur le site Savoie-Mont-Blanc - pro.savoie-mont-blanc.com, (consulté en ) : « Les données détaillées par commune, et par station : nombre de structures, nombre de lits par type d'hébergements (fichier : Détail des capacités 2018, .xlsx) ».
    46. « La capacité d'accueil touristique en Savoie-Mont-Blanc », Observatoire, sur le site Savoie-Mont-Blanc - pro.savoie-mont-blanc.com, (consulté en ) : « Les données détaillées par commune, et par station : nombre de structures, nombre de lits par type d'hébergements (fichier : Détail des capacités 2014, .xlsx) ».
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      France Montagnes est une association qui regroupe des acteurs du tourisme de montagne en France.
    49. « Liste des monuments historiques de la commune de Megève », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    50. « Liste des lieux et monuments de la commune de Megève à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    51. « Liste des objets historiques de la commune de Megève », base Palissy, ministère français de la Culture.
    52. « Liste des objets de la commune de Megève à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Palissy, ministère français de la Culture.
    53. Patrimoine architectural et mobilier en Rhône-Alpes 1996, p. Liste du patrimoine.
    54. Histoire des communes savoyardes, 1980, p. 524.
    55. « Calvaire : ensemble des éléments architecturaux et des bâtiments le composant », notice no PA00118406, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    56. « Eglise », notice no PA00118407, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    57. Synagogue de Megève, sur www.jtropez.com.
    58. Les temples protestants de France : Haute-Savoie : Megève : le temple, sur temples.free.fr.
    59. « Maison de Monsieur Henri-Jacques Le Même », notice no PA00135663, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    60. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
    61. Réseau empreintes
    62. François Miquet, « Les Savoyards au XIXe siècle - Les premiers présidents et les procureurs généraux », Revue savoisienne, , p. 224-225 (lire en ligne).
    63. AMegève, « de Megève », page consultée le 22 février 2009
    64. « Armes de Megève », sur labanquedublason2.com (consulté le ).
    65. Amédée de Foras, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, Tome 1, Grenoble, Allier, pp.302-303.
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