Ange Chiappe

Ange Marie Chiappe, né à Sartène (Corse), le , mort à Paris le , est un homme politique français, député de la Corse à la Convention nationale dont il fut secrétaire[1].

Pour les autres membres de la famille, voir famille Chiappe.
Ne doit pas être confondu avec Angelo Chiappe.

Ange Marie Chiappe
Fonctions
Député de la Corse

(3 ans, 1 mois et 9 jours)
Gouvernement Convention nationale
Député au Conseil des Cinq-Cents

(1 an, 7 mois et 5 jours)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Sartène (Corse)
Date de décès
Lieu de décès Paris
Nationalité Française
Parti politique Centre
Profession Haut fonctionnaire
Distinctions Officier de la Légion d'honneur
députés de Corse

Famille

Ange Chiappe est issu d'une influente famille corse de négociants originaires de Gênes. Son frère, Jean-François, juge avant la Révolution française, meurt procureur-général à la cour impériale d'Ajaccio.

Son fils, Jean-Jacques Chiappe, officier du génie, reçut en 1814 la légion d'honneur du Roi pour des anciens travaux faits à la direction du Génie. Pendant les Cent jours, il est fait officier d'ordonnance de Napoléon Ier le , puis chef de bataillon du génie et officier de la légion d'honneur.

Les débuts

Contrôleur des actes à Sartène, il est élu suppléant par le tiers état de la Corse aux États généraux de 1789.

Porté colonel général à la tête d'un bataillon de gardes nationaux à la chute de l'Ancien Régime, il est élu au directoire du département.

La Convention

Le , il est élu 2e représentant corse sur 6 à la Convention nationale. Modéré, il siège parmi les Girondins. Dans le procès de Louis XVI, il vote pour l'appel au peuple, la détention du roi déchu puis sa déportation une fois la paix déclarée, et le sursis à l'exécution du jugement.

Il est élu secrétaire de la Convention le , puis est envoyé en mission dans le Midi, où il est notamment en proie à l'insurrection populaire à Toulon, le 25 floréal an III. Il est ensuite attaché à l'armée des Alpes.

Le Directoire et l’Empire

Membre du conseil des Cinq-Cents à partir du 23 vendémiaire an IV, il s'oppose le à la condamnation de certains députés accusés d'avoir participé à l'insurrection royaliste du 13 vendémiaire an IV.

Sans avoir soutenu le coup d'État de Bonaparte, il est nommé par le Premier Consul, consul aux États-Unis, à Göteborg (Suède) et Carthagène (Espagne). Le , il est ensuite nommé sous-préfet à Alba, dans le nouveau département de la Stura.

À la première restauration en 1814, il quitte la vie publique et revient à Paris pour y habiter le restant de sa vie. Il était chevalier de l'ordre royal de l’Étoile polaire de Suède et de Norvège.

Notes et références

Source

Voir aussi

Articles connexes

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