Ange-Félix Patassé

Ange-Félix Patassé est un homme d'État centrafricain, né à Paoua le et mort le à Douala au Cameroun[1]. Il fut Premier ministre de 1976 à 1978 et président de la République de 1993 à 2003.

Ange-Félix Patassé
Fonctions
Président de la République centrafricaine

(9 ans, 4 mois et 21 jours)
Élection
Réélection
Premier ministre Énoch Dérant-Lakoué
Jean-Luc Mandaba
Gabriel Koyambounou
Jean-Paul Ngoupandé
Michel Gbézéra-Bria
Anicet-Georges Dologuélé
Martin Ziguélé
Prédécesseur André Kolingba
Successeur François Bozizé (président du Comité militaire de salut national)
Premier ministre de Centrafrique

(1 an, 7 mois et 6 jours)
Monarque Bokassa Ier
Prédécesseur Jean-Bedel Bokassa (indirectement, président du gouvernement)
Élisabeth Domitien (indirectement)
Successeur Henri Maïdou
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Paoua (Oubangui-Chari)
Date de décès
Lieu de décès Douala (Cameroun)
Nationalité centrafricaine
Parti politique Mouvement de libération du peuple centrafricain
Diplômé de Académie supérieure d'agriculture tropicale (Nogent-sur-Marne)
Profession agronome
Religion catholicisme

Premiers ministres de Centrafrique
Présidents de la République centrafricaine

Biographie

Son père, Paul Ngakoutou est un Gbaya du sous-groupe Suma, sa mère Véronique Goumba est une Kaba.

Diplômé de l'Académie supérieure d'agriculture tropicale de Nogent-sur-Marne (France), il est nommé en 1965 au cabinet du ministre de l'Agriculture et du Développement.

Sous la présidence et le règne de Bokassa, il est plusieurs fois au gouvernement : ministre du Développement entre janvier 1966 et avril 1968, ministre du Développement rural entre mai 1972 et avril 1973, ministre du Tourisme, de l'Eau, des Bois, de la Chasse et de la Pêche entre juin 1974 et octobre 1975. Il devient Premier ministre le jusqu’en juillet 1978.

En 1982, avec le général François Bozizé, il tente un coup d'État contre le militaire au pouvoir, le général André Kolingba. Après son échec, il s'exile au Togo.

Devenu président de la République le , de multiples mutineries de l'armée et la mort de plusieurs personnalités de la RCA perturbent son mandat en 1995 et 1996. Il est réélu en 1999. Il est renversé par un coup d’État de François Bozizé le et part en exil.

Accusé d'avoir détourné 70 milliards de francs CFA, Patassé a été condamné par contumace le par la cour criminelle de Bangui à 20 ans de travaux forcés[2].

Notes et références

Liens externes

  • référence : Jean-Marc Aractingi, La politique à mes trousses, Paris, Éditions l'Harmattan, 2006 (ISBN 978-2-296-00469-6)
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