André Viola

André Viola, né le à Carcassonne[1], est une personnalité politique française. Membre du Parti socialiste, il est membre de droit du bureau national depuis . Il fut président du conseil départemental de l'Aude de 2011 à 2020, ayant pris la succession de Marcel Rainaud[2].

Pour les articles homonymes, voir Viola.

André Viola
Fonctions
Conseiller départemental de l'Aude
En fonction depuis le
(6 ans, 5 mois et 5 jours)
Élection 22 mars 2015
Réélection 20 juin 2021
Circonscription Canton de la Piège au Razès
Prédécesseur Canton créé
Président du conseil général puis départemental de l'Aude

(9 ans, 2 mois et 18 jours)
Prédécesseur Marcel Rainaud
Successeur Hélène Sandragné
Conseiller général de l'Aude

(14 ans et 4 jours)
Élection
Réélection
Circonscription Canton de Fanjeaux
Prédécesseur Jacques Cambolive
Successeur Canton supprimé
Maire de Bram

(7 ans et 5 mois)
Réélection
Prédécesseur Jacques Cambolive
Successeur Claudie Faucon Méjean
Conseiller régional du Languedoc-Roussillon

(3 ans et 3 jours)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Carcassonne (Aude)
Nationalité Française
Parti politique PS
Diplômé de Université Toulouse 1 Capitole
Profession Maître de conférences en droit public

Biographie

Docteur en droit public à la suite d'une thèse sur « La notion de République dans la jurisprudence du Conseil constitutionnel »[3], il est maître de conférence en droit public à l'université Toulouse-I-Capitole[4].

Militant socialiste depuis 1991, d'abord au Mouvement des jeunes socialistes puis au Parti socialiste, il a été secrétaire national chargé de la coopération décentralisée et des relations internationales à la Fédération nationale des élus socialistes et républicains. Il a participé activement à l'élection présidentielle de 2012 au sein du comité de campagne de François Hollande où il était chargé des questions relatives au tourisme, aux professions libérales, au commerce et à l'artisanat. Il devint dans la foulée secrétaire national du Parti socialiste chargé du tourisme et, à la suite du congrès de Poitiers, Secrétaire national à l'égalité territoriale. Il est depuis le congrès d’Aubervilliers membre de droit du bureau national.

Intéressé par les problématiques liées aux relations internationales et à la coopération décentralisée, il a exercé la fonction de président de l'Arc Latin, réseau de collectivités du pourtour méditerranéen en France, Italie et Espagne, de 2011 à 2014. Il œuvre depuis au dialogue avec la rive sud de la Méditerranée. Il est vice-président de la Commission nationale de la coopération décentralisée, membre du Conseil national du développement et de la solidarité internationale au plan national et membre du bureau exécutif de Cité et Gouvernements Unis Locaux qui défend et représente les intérêts des gouvernements locaux sur la scène mondiale.

Européen convaincu, il siège au Comité des régions de l’Union Européenne au sein de la délégation française en tant que représentant des départements français. Il est élu président de la Conférence européenne des pouvoirs locaux intermédiaires en .

Membre du bureau de l'Assemblée des départements de France, il préside la commission « Affaires internationales ». Il est président du groupe de gauche depuis la démission de Marie-Françoise Pérol-Dumont[5].

En 2013, il souhaite obtenir la garantie de la réalisation de la ligne nouvelle Montpellier - Perpignan. Il manifeste son mécontentement en refusant de recevoir des membres du gouvernement dans l'Aude[6].

En , André Viola annonce qu'il est candidat à un nouveau mandat à la tête du conseil départemental en 2015[7].

En 2016, il soutient Manuel Valls pour la primaire citoyenne de 2017 et fait partie de son organigramme de campagne[8]. Après la victoire de Benoît Hamon à la primaire citoyenne de 2017, il est nommé responsable thématique « Tourisme » de sa campagne présidentielle[9],[10].

Candidat lors des élections législatives de 2017 dans la 3e circonscription de l'Aude, il est battu.

Le , il annonce sa démission de la présidence du Conseil départemental de l'Aude à effet au [11].

Il est réélu conseiller départemental en juin 2021, au premier tour, avec son binôme constitué de Marie-Christine Bourrel, totalisant 70,5 % des suffrages exprimés.

Positions sur le projet de réforme territoriale

En , n'approuvant pas l'éventualité d'une suppression des conseils départementaux[12], il est finalement rassuré en septembre par les propos du premier ministre qui confirme le maintien des conseils généraux dans les départements "ruraux"[13],[Note 1].

Il est favorable à la fusion entre les régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées[14],[15].

Mandats en cours

Anciens mandats

Distinction

Notes et références

Notes

  1. L'Aude étant un département "rural".

Références

  1. La Dépêche, 1 avril 2011.
  2. L'EXPRESS avec l'AFP, « Peu de surprises à la tête des conseils généraux », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  3. SUDOC 049626795
  4. Bio express
  5. Présidence du groupe de la Majorité de Gauche à l'ADF
  6. Lefigaro.fr, « L'Aude boycotte le gouvernement », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  7. A. Ca., « Aude : André Viola candidat à un nouveau mandat à la tête du conseil départemental en 2015 », sur lindependant.fr, (consulté le ).
  8. « Primaire à gauche : Valls présente son QG et son état-major de campagne », lesechos.fr, 14 décembre 2016.
  9. Marie-Pierre Haddad , « Présidentielle 2017 : ce que traduit le nouvel organigramme de l'équipe de Hamon », rtl.fr, 26 février 2017.
  10. Organigramme de campagne de Benoît Hamon
  11. Laurent Rouquette, « Aude : André Viola quitte la présidence du conseil départemental », L'Indépendant,
  12. Didier Babou, « Conseil départemental de l'Aude : André Viola monte au créneau », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  13. A. Ca., « Conseil général de l'Aude: André Viola "se réjouit" des propos de Valls », sur lindependant.fr, (consulté le ).
  14. Sylvie Bonnet, « Amendements du Sénat : un non-évènement pour le président du Conseil Général de l'Aude », sur france3-regions.francetvinfo.fr/languedoc-roussillon, (consulté le ).
  15. Eric Nunès, « Réforme territoriale : quelles tractations derrière la nouvelle carte ? », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  16. Gladys Kichkoff et Jérôme Yager, « Le canton de l’ancien président », sur ladepeche.fr, (consulté le )
  17. Stéphane Thépot, « Aude : le PS perd 3 cantons mais devrait garder la présidence », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  18. « Bram. André Viola, promu chevalier de la Légion d'honneur », sur ladepeche.fr, (consulté le )

Liens externes


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