André Vallini

André Vallini, né le à Tullins (Isère), est un homme politique français, membre du Parti socialiste.

Pour les articles homonymes, voir Vallini.

André Vallini

André Vallini en 2012.
Fonctions
Sénateur français
En fonction depuis le
(4 ans, 3 mois et 2 jours)
Réélection 24 septembre 2017
Circonscription Isère
Groupe politique SOC
Prédécesseur Éliane Giraud

(2 ans, 7 mois et 13 jours)
Élection 25 septembre 2011
Circonscription Isère
Groupe politique SOC
Prédécesseur Louis Mermaz
Successeur Éliane Giraud
Conseiller départemental de l'Isère
En fonction depuis le
(29 ans, 5 mois et 22 jours)
Élection 29 mars 1992
Réélection 22 mars 1998
28 mars 2004
27 mars 2011
29 mars 2015
27 juin 2021
Circonscription Canton de Tullins
Président Alain Carignon
Michel Hannoun
Bernard Saugey
Lui-même
Alain Cottalorda
Jean-Pierre Barbier
Prédécesseur Moïse Zala
Secrétaire d'État chargé des Relations
avec le Parlement

(5 mois et 4 jours)
Président François Hollande
Premier ministre Bernard Cazeneuve
Gouvernement Cazeneuve
Prédécesseur Jean-Marie Le Guen
Successeur Christophe Castaner
Secrétaire d'État chargé du Développement
et de la Francophonie

(9 mois et 25 jours)
Président François Hollande
Premier ministre Manuel Valls
Gouvernement Valls II
Prédécesseur Annick Girardin
Successeur Jean-Marie Le Guen
Secrétaire d'État
chargé de la Réforme territoriale

(1 an, 10 mois et 2 jours)
Président François Hollande
Gouvernement Manuel Valls I et II
Président du conseil général de l'Isère

(13 ans, 2 mois et 28 jours)
Élection 18 mars 2001
Prédécesseur Bernard Saugey
Successeur Alain Cottalorda
Député français

(14 ans et 4 mois)
Élection 1er juin 1997
Réélection 16 juin 2002
17 juin 2007
Circonscription 9e de l'Isère
Législature XIe, XIIe et XIIIe (Cinquième République)
Prédécesseur Michel Hannoun
Successeur Michèle Bonneton
Maire de Tullins

(14 ans, 9 mois et 2 jours)
Élection 19 mars 1989
Réélection 18 juin 1995
Prédécesseur René Moulin
Successeur Maurice Marron
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Tullins (Isère, France)
Nationalité Française
Diplômé de IEP de Grenoble
Profession Avocat

Biographie

André Vallini, né à Tullins en 1956, a été élève au lycée Édouard-Herriot de Voiron dans l'Isère ; ancien élève de l'Institut d'études politiques de Grenoble (Sciences-Po Grenoble) et de la faculté de droit, il est avocat de formation mais quitte rapidement le barreau pour devenir maire de Tullins en 1986. Également conseiller général, il dirige pendant sept ans la fédération socialiste de son département d'origine, et est élu en président du conseil général de l'Isère.

Il devient en 2002 porte-parole de Lionel Jospin puis, en 2003, secrétaire national du parti socialiste pour les institutions et la justice.

En 2008, il est l'un des deux secrétaires nationaux sortants – avec Michel Sapin – reconduits dans leurs fonctions par la nouvelle première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry.

À la mairie de Tullins

André Vallini est élu à 29 ans maire de sa ville natale.

Premier maire de l’Isère à installer un conseil municipal d’enfants, il a été aussi le premier à créer des logements de secours pour les femmes victimes de violences conjugales. [réf. nécessaire]

Il a aussi lancé un festival international de musique bluegrass et country. [réf. nécessaire]

Fils et petit-fils d’exploitant de cinémas et passionné de cinéma italien, il a sauvé le cinéma local de la fermeture [réf. nécessaire], l’a rénové, relancé et rebaptisé Cinéma Paradiso.

À la présidence du Département de l'Isère

Élu conseiller général du canton de Tullins en 1992, il est élu, lors du changement de majorité départementale en mars 2001, président du conseil général de l'Isère, présidence qu’il assumera jusqu’à son entrée au gouvernement en 2014.

ll lance, dès son élection à la présidence en 2001, la construction à Grenoble de Minatec qui est aujourd’hui le premier centre européen consacré aux micro et nanotechnologies. Il lance en parallèle l’aménagement d’une zone industrialo-portuaire à Salaise-Sablons en Isère rhodanienne.

Il instaure l’éco-conditionnalite des aides départementales aux communes afin de favoriser les projets respectueux de l’environnement. Il a lancé un vaste plan d’irrigation de la vallée de l’Isère dans le Sud-Grésivaudan où se trouve la noyeraie d’appellation contrôlée “Noix de Grenoble".

À la présidence du Département, André Vallini instaure aussi la gratuité des musées départementaux et il relance le festival Berlioz à La Côte-Saint-André.

Il lance le « chéquier-jeune Isère » pour l’accès de tous les collégiens à des nouvelles pratiques culturelles et sportives.

André Vallini a lancé en septembre 2013 le projet autonom@dom afin de regrouper téléassistance, télésanté et télémédecine dans un seul bouquet de services adapté aux besoins de chacun (personne âgée en perte d'autonomie, patient atteint d'une affection de longue durée invalidante ou en convalescence post hospitalisation).

André Vallini a multiplié la construction de nouveaux collèges et initié le projet « Manger bio à la cantine » dans les collèges de l’Isère. Il a lancé les circuits courts pour rapprocher les consommateurs des producteurs agricoles locaux et multiplié la création d’espaces naturels protégés. C’est aussi sous sa présidence qu’ont été créées les premières voies réservées aux bus sur autoroute.

Il a aussi lancé la diversification touristique des stations de moyenne montagne.

Il a réformé en profondeur l’organisation des services et le fonctionnement du département avec la déconcentration des services du Conseil général et la création sur les territoires de 13 Maisons du Département pour rapprocher les services départementaux des Isérois.

Gestionnaire rigoureux, André Vallini a fait de l’Isère l’un des Départements les moins endettés de France et en même temps l’un de ceux qui investissent le plus.

Il a organisé chaque année pour le 14 juillet une cérémonie autour de La Marseillaise dans le cadre du château de Vizille, berceau de la Révolution française.

Il a noué des partenariats de coopération et de développement avec des régions d’Arménie, du Maroc et du Sénégal.

André Vallini et la justice

L’engagement en faveur des droits de l’homme a été le fil directeur de sa vie publique et professionnelle.

Dans sa jeunesse, son premier engagement fut, à 18 ans, d’adhérer à Amnesty International ; il adhéra ensuite à la LICRA puis à la Ligue des Droits de l’Homme.

Avocat de profession, il s'oppose à la candidature de Gisèle Halimi dans la quatrième circonscription de l'Isère lors des élections législatives de 1981, avant de devenir son assistant parlementaire[1].

Élu député en 1997, il a siégé à la commission des lois de l’Assemblée nationale jusqu’à son élection au Sénat en 2011.

Comme député, il était l’orateur du groupe socialiste dans les débats sur les textes relatifs aux libertés publiques et à la justice (présomption d’innocence, réforme du Conseil supérieur de la magistrature...) ainsi que lors des réunions du Congrès à Versailles sur les révisions constitutionnelles.

Il fut rapporteur en 1998 de la loi sur les rapports la chancellerie et les parquets.

Il fut aussi rapporteur pour avis du premier texte relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.

Il a participé en 2000 à la commission d’enquête parlementaire sur les prisons.

En 2006, il a présidé la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire d’Outreau (dite Commission Outreau) dont les travaux furent suivis par des millions de Français et dont le rapport sur le fonctionnement de la justice pénale fut salué par tous les milieux judiciaires.

Président du Groupe d’amitié parlementaire France/États-Unis entre 1997 et 2002, il a participé au mouvement « Ensemble contre la peine de mort » et, en 2000, il a accompagné le président de l’Assemblée nationale Raymond Forni dans les couloirs de la mort d’un pénitencier en Pennsylvanie.

Président du Groupe d’amitié parlementaire France/Pakistan entre 2007 et 2011, il a été le premier parlementaire à soutenir Asia Bibi en liaison avec la journaliste Anne Isabelle Tolliet.

Lors de la campagne présidentielle de 2002 André Vallini est porte-parole de Lionel Jospin sur la justice et les institutions.

En 2003 il devient secrétaire national du parti socialiste pour les institutions et la justice.

À l'automne 2011, il intègre l'équipe de campagne de François Hollande en vue de l'élection présidentielle de 2012, où il est chargé du pôle « Justice, institutions, libertés publiques, laïcité ».

À l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, où il siège au titre du Sénat, il est membre de la commission des questions juridiques et des droits de l’Homme et membre de la sous-commission pour l’élection des juges de la Cour européenne des droits de l’Homme.

Présent à Grenoble en novembre 2012 dans le cadre du colloque « Le Peuple en Justice », Robert Badinter a dit d’André Vallini : « J’ai pour lui des rapports d’amicale affection. Je considère que c'est un homme qui honore le Parlement et qui a de la justice une des visions les plus profondes et en même temps les plus réalistes qui soit sur ses possibilités. L’expression « d’'amour de la justice » pour André Vallini, il ne serait pas déplacé de l’utiliser ».

André Vallini au Gouvernement

Le 9 avril 2014, il est nommé secrétaire d'État chargé de la Réforme territoriale. Il est chargé en particulier de mettre en œuvre la grande réforme territoriale annoncée par le Premier ministre, Manuel Valls, lors de son discours de politique générale à l'Assemblée nationale, le 8 avril 2014. Cette réforme permettra de redessiner 13 grandes régions (ainsi que l’avait préconisé le comité Balladur) dotées de compétences étendues et de renforcer aussi intercommunalités. André Vallini fait aussi voter la loi sur les « communes nouvelles » qui incite au regroupement des communes.

Le 11 février 2016, André Vallini est nommé secrétaire d'État chargé du Développement et de la Francophonie. Sa priorité sera de renforcer l’aide au développement de l’éducation dans les pays d’Afrique, et notamment l’éducation des filles. Il sera aussi chargé d’organiser le sommet de la francophonie de Madagascar en novembre 2016.

Le 6 décembre 2016, André Vallini est nommé Secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement dans le gouvernement Bernard Cazeneuve. Il veillera dans les derniers mois du quinquennat à l’application des lois votées de 2012 à 2017, pour atteindre le taux record de 96% des décrets d’application sortis.

Au Parti socialiste

André Vallini a dirigé pendant sept ans, de 1994 à 2001, la fédération socialiste de l’Isère, son département d'origine.

Il a été secrétaire national du PS de 2003 à 2008 en charge de la justice et des institutions.

En 2007, il a été nommé porte-parole du Groupe socialiste à l’Assemblée nationale.

Au Sénat

André Vallini a été élu au Sénat en septembre 2011 jusqu’à son entrée au gouvernement en 2014. Réélu en septembre 2017, il siège à la commission des affaires étrangères, des forces armées et de la défense.

Audiovisuel extérieur de la France

En octobre 2012, André Vallini a été désigné co-rapporteur au Sénat du budget sur l’audiovisuel extérieur français qui, à travers TV5 Monde, France 24 et RFI, permet le rayonnement de la France à l’étranger par la promotion de la culture française et la diffusion d’un point de vue français sur les affaires du monde.

Europe de la Défense

En , André Vallini a été nommé coprésident de la mission « Europe de la défense » chargée de réfléchir à la question suivante : quelle Europe pour quelle défense[2]?

Et le , la commission des affaires étrangères a rendu public le rapport d'information intitulé "Pour en finir avec "L'Europe de la défense" - Vers une défense européenne"[3], de Daniel Reiner, Jacques Gautier, André Vallini et Xavier Pintat. Les sénateurs proposent la création d'un groupe pionnier, un « Eurogroupe de défense », ouvert à tous les pays européens, qui le souhaitent et le peuvent, désirant aller plus vite et plus loin vers une défense commune européenne. Destiné à permettre à L'Europe d'intervenir militairement hors de ses frontières de manière autonome et à prendre sa part à la défense collective de son territoire, ce groupe serait formé du Royaume-Uni, de la France, de l'Allemagne et de l'ensemble de ceux qui veulent y participer. Il servirait de passerelle pour franchir le fossé entre « l'Europe de la défense » et la « défense européenne », entre la souveraineté des nations et le projet fédéral, comme l'ont fait jadis l'Euro pour la monnaie unique ou Schengen pour l'abolition des contrôles aux frontières.

Diplomatie culturelle et d'influence

Depuis 2017, André Vallini est co-rapporteur avec le Sénateur Robert del Picchia (2017-2019) puis avec le Sénateur Ronan Le Gleut (2020), du budget « Action extérieure de l'État : diplomatie culturelle et d’influence ».

La diplomatie culturelle est une composante de la politique extérieure de l’Etat qui vise au rayonnement de la France avec comme priorités la promotion de la culture et de la langue françaises dans le monde ainsi que le développement des échanges culturels avec des partenaires ciblés.

La diplomatie culturelle et d’influence s’appuie sur un réseau de services et d'établissements culturels français composé des 98 Instituts français ainsi que des 800 Alliances françaises, répartis sur les cinq continents.

OTAN

André Vallini fait partie de la délégation sénatoriale française à l'Assemblée parlementaire de l’OTAN.

Commission d'enquête sur la haute fonction publique

En 2018, André Vallini a participé à la commission d'enquête sur les mutations de la Haute fonction publique et leurs conséquences sur le fonctionnement des institutions de la République.

A l’issue de 41 auditions de hauts responsables administratifs, chercheurs, journalistes et acteurs publics, la commission d'enquête a formulé 33 propositions[4] visant 5 objectifs distincts : mieux connaître le phénomène, améliorer la transparence et la cohérence dans la haute fonction publique, mieux contrôler les départs vers le secteur privé, mieux adapter la scolarité et le classement de sortie de l'ENA aux besoins de l'administration et, enfin, réformer les « grands corps » : Conseil d’Etat, Cour des Comptes, Inspection des Finances.

Cause animale

Depuis sa réélection au Sénat en 2017, André Vallini s’est engagé dans la cause du bien-être animal en lien avec plusieurs associations qui défendent la condition animale. Il a notamment voté pour les propositions de loi suivantes :

-       proposition de loi visant à interdire la pratique de la chasse à courre, à cor et à cri[5] ;

-       proposition de loi pour un élevage éthique, socialement juste et soucieux du bien-être animal[6].

Il a, par ailleurs, voté contre la proposition de loi tendant à réprimer les entraves à l’exercice des libertés ainsi qu’à la tenue des évènements et à l’exercice d’activités autorisés par la loi. Il s’opposait notamment à l’amendement à l’article unique de cette loi proposant la répression de intrusions de lanceurs d’alerte dans les élevages et des obstructions à la chasse.

André Vallini a saisi le gouvernement de la nécessité de mettre fin des spectacles avec des animaux sauvages.

En mai 2020, André Vallini a cosigné une tribune, dans le JDD, appelant à « une relance économique intégrant la protection des animaux et de l’environnement »[7].

En juin 2020, André Vallini est signataire, avec 61 autres parlementaires, d’une tribune publiée dans L’Opinion, « La “France d’après” doit mettre un terme aux chasses traditionnelles »[8].

A l'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe

Depuis novembre 2017, André Vallini est membre de la délégation française à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) qui siège à Strasbourg où il est membre du groupe des socialistes, démocrates et verts (SOC). Il siège à la Commission des questions juridiques et des droits de l'Homme et à la Sous-commission sur la mise en œuvre des arrêts de la Cour européenne des droits de l’homme.

Il siège aussi à la Commission sur l’élection des juges à la Cour européenne des droits de l’homme.

En 2019, André Vallini a présenté un rapport sur l’ « Évaluation du partenariat pour la démocratie concernant le Parlement du Maroc »[9].

Il participe à des missions d’observation électorale (Turquie en 2018, Ukraine en 2019).

En 2020, il est chargé d’un rapport sur l’utilisation par les États des avoirs criminels confisqués après une procédure pénale.

Francophonie

Après en avoir été chargé au gouvernement, André Vallini reste engagé dans la Francophonie. En plus d'être membre de la section française de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), il organise tous les deux mois au Sénat, des colloques sur la langue française, en partenariat avec la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF) du Ministère de la Culture :

-       le 3 juin 2019 : « La France et ses langues ? Diversité, fractures, cohésion sociale » ;

-       le 16 septembre 2019 : « Langues des Outre-mer: quelles politiques, quels horizons ? » ;

-       le 25 novembre 2019 : « Europe : la langue française à l’heure du Brexit » ;

-       le 27 janvier 2020 : « Langue des signes, quelles politiques linguistiques ? ».

Le 10 février 2019, André Vallini a publié une tribune dans le journal Le Figaro « Il faut défendre la langue française contre l’anglais qui le menace en France même »[10] et le 25 novembre 2019, une tribune, avec Frédéric Pennel, dans le journal Le Monde intitulée  « L’Europe : “le monopole de l’anglais contredit le projet européen” »[11].

Réforme de la Constitution

À la suite du report , par le gouvernement, du projet de réforme du Conseil supérieur de la magistrature, André Vallini propose de confier la réforme de la Constitution à une commission bicamérale Assemblée nationale-Sénat "composée à égalité de députés et de sénateurs, de la majorité comme de l'opposition, qui se donnerait le temps de dégager un consensus suffisant sur certaines des réformes envisagées par le gouvernement, mais aussi sur d'autres paraissant utiles aux parlementaires des deux bords". Pour André Vallini, "ce processus permettrait de décrisper le débat en lui donnant du temps et peut-être même de dépasser les clivages partisans ". De plus, André Vallini considère que "si l'on souhaite réviser la Constitution, il faut confier à ceux-là même qui devront adopter la révision, le soin de la préparer"[12].

Le 15 mars 2018, le journal Le Monde a publié une tribune d’André Vallini sur la réduction du nombre de parlementaires[13].

La Commission Outreau

L'Affaire d'Outreau[14] est une affaire pénale d’abus sexuel sur mineurs qui a suscité une forte émotion dans l'opinion publique et mis en évidence les dysfonctionnements de l’institution judiciaire et des services sociaux.

En décembre 2005, sur proposition du président de l’Assemblée nationale Jean-Louis Debré, André Vallini est nommé président de la commission d'enquête parlementaire chargée de rechercher les causes de dysfonctionnements de la justice dans cette affaire dite d'Outreau et a remis un rapport comprenant des propositions pour éviter leur renouvellement.

Ce rapport[15], voté à l'unanimité, et les travaux de la commission d'enquête suivis à la télévision par des millions de Français ont valu à André Vallini d'être désigné député de l'année en 2006.

Le Comité Balladur sur la réforme des collectivités locales

En , André Vallini a été nommé par Nicolas Sarkozy membre du Comité Balladur[16] sur la réforme des collectivités locales chargé d’étudier les mesures propres à simplifier les structures des collectivités locales, à clarifier la répartition de leurs compétences et à permettre une meilleure allocation de leurs moyens financiers, et de formuler tout autre recommandation jugée utile[17].

Détail des fonctions et des mandats

Mandats locaux
Mandats parlementaires
Mandat gouvernemental

Ouvrages

  • Préface de Histoire de Tullins-Fures, Tullins, Auto-édition de J.J. de Corcelles, (ISBN 978-2-9501129-1-0)
  • Justice pour la république (face aux dérives du Sarkozysme), édition L'Archipel, 2008 (ISBN 978-2-84187-921-2)

Notes et références

  1. Alain Eck, « Sénatoriales - Et de deux pour la gauche ! », sur le-tout-lyon.fr, (consulté le ).
  2. "André Vallini a été nommé co-président de la mission Europe de la défense", "Sénat"
  3. "rapport d'information intitulé Pour en finir avec L'Europe de la défense Vers une défense européenne","Sénat"3 juillet 2013.
  4. « Préconisations pour une réforme de la haute fonction publique - Préconisations, rapport et annexes », sur www.senat.fr (consulté le )
  5. « proposition de loi visant à interdire la pratique de la chasse à courre, à cor et à cri », sur www.senat.fr (consulté le )
  6. « proposition de loi pour un élevage éthique, socialement juste et soucieux du bien-être animal », sur www.senat.fr (consulté le )
  7. Le JDD, « TRIBUNE. "Pour une relance économique intégrant la protection des animaux et de l’environnement" », sur lejdd.fr (consulté le )
  8. « « La “France d’après” doit mettre un terme aux chasses traditionnelles ». La tribune de Loïc Dombreval et de 62 parlementaires », sur L'Opinion, (consulté le )
  9. « APCE - Doc. 14853 (2019) - Évaluation du partenariat pour la démocratie concernant le Parlement du Maroc », sur assembly.coe.int (consulté le )
  10. ANDRE VALLINI, «Il faut défendre la langue française contre l'anglais qui la menace… en France même!», sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  11. « Europe : « Le monopole de l’anglais contredit le projet européen » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  12. "Réforme du Conseil supérieur de la magistrature: La méthode n'était pas la meilleure","L'Express"5 juillet 2013.
  13. « « Diminuer le nombre de parlementaires, c’est affaiblir la représentation du peuple par ses élus » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  14. "Proces d'Outreau""LCI", novembre 2005.
  15. « N° 3125 - Rapport d'enquête de M. Philippe Houillon chargée de rechercher les causes des dysfonctionnements de la justice dans l'affaire dite d'Outreau et de formuler des propositions pour éviter leur renouvellement », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  16. "André Vallini nommé au Comité Balladur","Conseil_général_de_l'Isère"
  17. https://www.vie-publique.fr/sites/default/files/rapport/pdf/074000697.pdf

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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