André Pétrus

André Pétrus est un syndicaliste enseignant né le à Langres et mort le à Paris.

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De 1947 à 1952, il est secrétaire général du Syndicat national des lycées et collèges.

Biographie

André Pétrus est né le à Langres[1]. Élève au lycée de Dijon, il est admis à l'École normale supérieure (1921-1924)[2]. En 1924, il est reçu à l'agrégation de mathématiques, deuxième de sa promotion[3]. Il fait son service militaire en 1924-25[2].

Il est professeur de Navale[4] à Lorient de 1925 à 1927, puis professeur de mathématiques spéciales à Tours de 1927 à 1933, puis à Dijon de 1933 à 1937[2]. Du à 1937, il est président de l'Union des professeurs de spéciales. De 1937 à 1939, il est professeur de Navale à Saint-Louis[2].

Du 1938 à 1940, il est membre du comité de la Société des agrégés[2].

Mobilisé en , il est fait prisonnier le et reste en captivité jusqu'en [2].

En 1941, il est nommé pour ordre en mathématiques spéciales préparatoires, de 1946 à 1954 il est professeur de mathématiques spéciales au lycée Janson-de-Sailly et de 1954 à 1957 professeur de mathématiques spéciales au lycée Louis-le-Grand[2].

Adhérent du SNALC, il devient son président national de 1947 à 1952[5],[1],[6].

Il meurt le à Paris[1].

Vie privée

Il épouse Fernande Marie Janny le à Montreuil[2].

Publications

  • La Mathématique, instrument de travail et moyen de culture, Centre économique et social de perfectionnement des cadres. 3e session... 1954-1955. Cycle 1 B. Science et condition humaine... Paris, Fédération nationale des syndicats d'ingénieurs et de cadres supérieurs (1957)

Annexes

Bibliographie

Liens externes

Notes et références

  1. http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article153128
  2. Roland Brasseur, Dictionnaire des professeurs de mathématiques en classe de mathématiques spéciales 1914-39, PÉTRUS André.
  3. André Chervel, « Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1950 », sur Ressources numériques en histoire de l'éducation (consulté le ).
  4. On désignait ainsi les classes préparatoires à l'École navale et non l'école elle-même.
  5. « Notre histoire - SNALC NICE », sur SNALC NICE (consulté le ).
  6. Yves Verneuil, Les Agrégés : Histoire d'une exception française, Belin, 2005, , page 265.
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