André Fougeron

André Alfred Fougeron, né le à Paris (17e) et mort le à Amboise, est un peintre français.

Biographie

Les origines

Fils d'un maçon et d'une couturière, originaires de la Creuse, André Fougeron est apprenti dessinateur en dentelles, avant de travailler comme ouvrier métallurgiste, chez Renault, en particulier. Il connaît le chômage et fréquente, en autodidacte, les cours du soir de dessin de la ville de Paris[1]. Il se fait remarquer dès les années 1930 par sa participation, avec Maurice Estève et Édouard Pignon notamment, au groupe Les Indélicats qui publie une revue anarchiste sous forme de livrets tirés à une centaine d’exemplaires composés de dix linogravures offrant un regard politique et critique sur la société : 14 juillet, chômage, élites, sportifs, colonisation ou bien encore la guerre sont quelques-uns des thèmes sociaux traités avec une force graphique très efficace, au sein de ce groupe, par Estève, Pignon, Roger Falck, Georges Ort, Adrien Cumora, Gisèle Delsine, Louis Féron, Marcel Debarbieux et Gabriel Robin.

La guerre d'Espagne

Libéré des obligations militaires, il s’engage en 1935, avec son ami Boris Taslitzky, dans le mouvement de la Maison de la culture dirigé par Louis Aragon. Jean Cassou le retient pour figurer dans son exposition « L’Art cruel » en cette fin d’année 1937 où, après avoir songé à s’engager dans les Brigades internationales, Fougeron estime que son rôle est de témoigner en peintre. Dans cette exposition, il stigmatise avec d'autres la guerre d'Espagne menée par le général Francisco Franco[2] contre les vainqueurs des élections espagnoles. Il en sortira trois toiles dont deux seront exposées, Espagne martyre (Tate Gallery, Londres) et Mort et faim, Espagne qu'il expose au Salon des surindépendants en octobre novembre 1937. En 1939, il adhère au Parti communiste français, dont il reste membre toute sa vie[3].

La guerre de 1939-1945

Fait prisonnier sur le front de Belgique, il parvient à rejoindre la zone libre avant de se réinstaller à Paris, puis, en 1943, à Montrouge, où il tient atelier au 42, place Jules-Ferry durant toute sa carrière artistique[4]. Il transforme cet atelier en imprimerie clandestine. Il participe dans les années 1941 à 1943 aux expositions « Douze peintres d'aujourd'hui » avec, entre autres, Bazaine, Estève, Francis Gruber, Lapicque, Le Moal, Manessier, Pignon et Tal Coat. Résistant actif dans son milieu, il est secrétaire général du Front national des Arts[5].

Pendant l'occupation, il durcit le trait, avec un dessin qui représente Adolf Hitler, étranglé par une main vengeresse, régurgitant des cadavres d'enfants[2]. Il prend aussi le risque d'exposer au Salon d'Automne 1943[2], avec "Rue de Paris 43", un tableau qui montre des files d'attente devant les magasins d'alimentation, avec des enfants cherchant de la nourriture dans une poubelle[2]. En 1943, il participe à l'album Vaincre, vendu à la sauvette au profit des FTP[2].

La Libération

À la Libération, attaché au cabinet du directeur des Beaux-Arts, il est chargé de l'épuration dans ce domaine et est responsable d'expositions diverses (Hommage à Picasso, exposition « Henri Rousseau le douanier »). Lorsqu'en 1946 le Front national des Arts se dissout, il devient secrétaire général de l'Union des arts plastiques, responsabilité qu'il exerce jusqu'en 1950. Son dessin lithographié illustrant la victoire contre les Nazis est reproduit dans Ce Soir, grand quotidien populaire du PCF, dès le 14 juillet 1945[6] .

André Fougeron reçoit en 1946 le Prix national des Arts et lettres (peinture), dont le montant lui permet de voyager en Italie[2] et de découvrir toutes les villes d'art. Il en revient avec un style apaisé, plus axé sur la représentation que l'abstrait[2].

Les Parisiennes au marché, toile qui suscite la polémique

L'année suivante il peint la toile Les Parisiennes au marché (musée d'art moderne de Saint-Étienne). C'est lorsqu'elle exposée au Salon d'automne qui le 24 septembre 1948[7] s'ouvre à Paris et avec lui la saison des grands rendez-vous artistiques nationaux, que les traditionnels comptes rendus sont « relevés par les accents d'un scandale »[7] pour la plupart des critiques de presse dont celui du quotidien populaire, Le Parisien libéré, face à un « sujet social en cette période marquée par la vie chère »[7] à Paris. Alors que d'autres toile à résonnance prolétarienne sont exposées[8], Frank Elgar, qui fut secrétaire général de la rédaction du Populaire (SFIO), l'accuse dans Carrefour (hebdomadaire), hebdomadaire démocrate-chrétien, le 29 septembre 1948, d'avoir « travaillé sur les injonctions » de Jdanov[9], alors que Fougeron vient d'étudier la peinture murale classique lors d'un voyage en Italie[9].

« J'ai rencontré le plus mauvais tableau du monde », écrit aussi Georges Limbour dans Les Temps moderne[7], tandis que Libération, quotidien proche du PCF, y voit un « académisme invraisemblable »[7]. Le Figaro[10] s'illustre en rebaptisant la toile : « Le dernier maquereau coûte deux cents francs »

Un mois et demi après, un article-manifeste de Fougeron, « Le peintre à son créneau » publié dans le premier numéro, en , de La Nouvelle Critique, le propulse chef de file du « nouveau réalisme français » qui se veut dans la continuité de la peinture d'histoire à vocation sociale (Poussin, Le Nain, Courbet). Il s'engage alors dans la voie du réalisme socialiste[11]. C'est à partir de ce moment qu'il réalise de nombreux dessins de presse pour L'Humanité, Ce soir, Les Lettres françaises[4].

L'affiche "Il faut sauver la paix" et la mort d'André Houllier

A la fin de l'exposition, Fougeron est convoqué au siège du PCF et chargé d'illustrer un slogan symbolisant l'euphorie présente lors de l'unité nationale de 1945-1946 et il propose l'image de la maternité, acceptée par le PCF après consultation des sections[9] pour l'affiche "Il faut sauver la paix"»[12], éditée par le PCF pour dénoncer la course aux armements, qui montre une petite fille allongée sous une pluie de bombes atomiques[12]. L’affiche est interdite par le ministre de l'intérieur Jules Moch, une action en justice est intentée contre son auteur[12]. Le 1er décembre, Louis Aragon organise une conférence de presse de soutien à la Mutualité[4] et le 12 décembre 1948 [4]le militant communiste André Houllier, ex animateur du Comité local de Libération en 1944, est tué, dans le dos[9], par un policier n'étant pas en service[13], à Saint-Mandé, en région parisienne, au moment où il colle sur un mur un tract reproduisant cette affiche[9]. Lors de ses obsèques, Aragon se penche vers Fougeron : « Tu sais maintenant ce que tu dois faire pour le prochain Salon d’automne »[2]. Ces obsèques prennent une ampleur nationale, le 18 décembre 1948 à Saint-Mandé, suivies par une foule massive avec forêt de drapeaux rouge, plusieurs portraits de lui et associations d'anciens combattants[14]. Son meurtre fait suite à huit décès de militants lors de la Grève des mineurs de 1948, quelques jours plus tôt[15].

C'est l'époque où les dirigeants du PCF en appellent dans la foulée dès 1949 à « l’esprit d’initiative, de dévouement et de sacrifice », via des pratiques militantes « à risque » d'être durement réprimées, sachant que sur 457 manifestations qui se déroulent entre 1949 et 1952, le PCF en organise 437[16], [17],[18],[19] et utilise « l'enceinte judiciaire comme tribune politique pour populariser ses objectifs partisans »[19], en particulier la « politisation des questions coloniales »[20].

Défendu par l'avocat Léo Matarasso, Fougeron est inculpé le 16 mai 1949 par le juge Jadin « pour avoir participé à une entreprise de démoralisation de l’armée et de la nation ayant pour objet de nuire à la défense nationale »[4],[12], et la censure étendue le lendemain à la « mise en vente, la distribution, la diffusion ou l'exposition de dessins, gravures, peintures, emblèmes ou images quelconques ». Un non-lieu sera prononcé 23 septembre 1951[4]. Fougeron répond immédiatement[9] en peignant avec des couleurs sublimant le "Bleu blanc rouge"[9], le tableau Hommage à André Houllier, dédié au militant qui collait son affiche, où elle apparait en raison des dimensions de l'oeuvre[9], 4 mètres de long ,[21], qui « domina la salle » consacrée à la peinture réaliste au Salon d'automne 1949[9], en s'inspirant du classique Jacques-Louis David[9], ce qui est contesté par de virulents compte-rendus de presse[9] auxquels Fougeron répond dans Arts de France par l'article "Critique et autocritique"[9]. En bas du tableau, le corps d'André Houllier rappelle celui de la petite fille de l'affiche [9].

La Justice ouvre au total deux cents informations contre X, sous le même motif, par exemple contre Louis Mardon, directeur du quotidien La Voix de la patrie (quotidien), inculpé pour avoir publié une reproduction de cette affiche puis relaxé par le tribunal de Montpellier 31 mai 1949[22],[23]. La cour d’appel de Montpellier confirme par "l'arrêt Mardon" du 27 juillet 1949[22], qui entraîna la multiplication des relaxe[22].

Entre-temps, en octobre – novembre 1949, Hommage à André Houllier est primée au Salon d’Automne. En décembre, c'est les 70 ans de Staline à qui elle est offerte, dans un lot de nombreux cadeaux faits par des ouvriers français, ainsi que "Staline, à ta santé", un dessin de Picasso[24], publié dans L'Humanité [25] ou encore deux lithographies, le Colleur d’affiches de Saint-Mandé et Par tous les temps. L'œuvre restera jusqu'en 1968 au Musée Pouchkine de Moscou, selon l'historienne de l'art Sarah Wilson[21]. Un consensus veut alors que Picasso soit le peintre de la Paix et Fougeron le peintre du communisme[24]. Dans le sud de la France, de nombreux jeunes peintres et militants communisme se réclament du second, qui est montré en exemple pour ses origines ouvrières, son passé d'ouvrier et de résistant, et son engagement[26]. Picasso est alors « comparé défavorablement » à d'autres artistes par nombre de commentateurs communistes[27]

Le Pays des Mines

En 1949 également, Auguste Lecœur et la fédération CGT des mineurs du Nord et du Pas-de-Calais, invitent Aragon à écrire des poèmes sur « le Pays des mines ». « Les mineurs attendent maintenant l’Aragon de la peinture », écrit-il. En janvier 1950, il offre à Fougeron une résidence à Lens, où il aménage la Maison du Peuple[4], et près d’un an de salaire pour créer une série[2].

Le "Pays des Mines", qui réunit 25 000 visiteurs et quarante toiles et dessins d’André Fougeron sur la vie des mineurs[28], à partir du 12 janvier 1951, à la galerie Bernheim-Jeune, avenue Matignon[29], se considère ainsi comme un « reportage » mais son troisième tableau, avec un combat de coqs typique du Nord de la France, sera jugé d'un « populisme terrible » [30]. L'exposition est critiquée pour des dates qui risque de faire de l'ombre à une autre consacrée à Picasso[24].

Auguste Lecœur a signé un mois plus tôt dans L'Humanité[31] un article distinguant André Fougeron comme peintre à son « créneau de communiste », de Picasso, « peintre de la paix », connu depuis 1949 pour sa Colombe de la paix[32].

Lecœur reprend simplement le titre de l'article d'André Fougeron dans numéro de La Nouvelle Critique de 1948[33], qui avait suivi son premier succès au Salon d'automne.

Durant cette période allant de la fin des années 1940 à la première moitié des années 1950, il répond à de nombreuses invitations dans le cadre d'une politique culturelle lancée par le PCF pour promouvoir un « art social », se présentant comme au service de la classe ouvrière, en prise directe avec la vie politique française[34].

La critique du portrait de Staline

En mars 1953, un Portrait de Staline est commandé à Picasso juste après la mort du dirigeant soviétique pour être publié par Louis Aragon dans Les Lettres françaises, journal du PCF qu'il dirige depuis janvier 1953. Ce dernier doit accepter juste après de faire son autocritique dans les deux numéros suivants car le portrait a choqué des lecteurs. Plusieurs lettres de ceux-ci sont sélectionnées par François Billoux, secrétaire national du PCF, qui les transmet au rédacteur en chef Pierre Daix pour qu'il les mette en page[35]. Ce dernier accepte aussi de publier, dans un de ces deux numéros des Lettres françaises, l'intégralité d'une lettre d'André Fougeron, que lui transmet aussi Billoux[35], où le peintre estime sobrement qu'il aurait été plus prudent ou plus adapté de publier une photo ou le dessin d'un artiste soviétique. Louis Aragon, qui encensait jusque-là Fougeron, attaque alors ce dernier de manière virulente[36] lors du salon d'automne 1953[2], puis définit la politique culturelle voulue par Maurice Thorez lors du congrès du PCF de juin 1954, dans un discours repris par une plaquette diffusée dans tout le parti titrée L'art de parti en France et dénonçant une dérive vers l'ouvriérisme. André Fougeron disparaît alors des publications communistes et se voit diabolisé en général[2].

La poursuite de l'œuvre picturale

Par la suite, le peintre se dirige vers un style figuratif plus critique et mélange les influences, empruntant à la photographie, à l'hyperréalisme et à la bande dessinée, sans abandonner ses interventions picturales sur l'actualité. Il est considéré comme un « père » de la Figuration narrative[37]. Il réalise en 1968 une tournée dans les pays de l'Est mais son œuvre est peu à peu oubliée[38],[39].

Il laisse une œuvre de toiles, lithographies, aquarelles, dessins, présentes dans les musées tant nationaux qu’étrangers (de New York à Moscou) et des mosaïques-céramiques pour la cité technique de Sète ou des écoles de Pantin, Ivry-sur-Seine, Bagneux et d'Arcueil. Deux fresques en céramique, dont une signée et datée de 1959, ornant les murs de la cantine de l'école Joliot-Curie à Arcueil sont détruites en avril 2010 lors de la démolition du bâtiment. Ami du maire communiste de Romilly-sur-Seine (Aube), Maurice Camuset (issu de la Résistance), André Fougeron a réalisé plusieurs tableaux se rapportant à cette ville ouvrière (sur la bonneterie et les ateliers SNCF du réseau est de la France), œuvres exposées dans différents établissements communaux de cette cité.

Expositions

Expositions personnelles

Expositions collectives

Publications

  • Le Pays des mines, préfacé par Auguste Lecœur, présenté par André Stil, Lens-Paris, Fédération régionale des Mineurs du Nord et du Pas-de-Calais, 32 pages et 14 planches, 1950
  • La Jacquerie, de Prosper Mérimée, préface de Louis Aragon, illustré par A. Fougeron, La Bibliothèque Française, 1946

Collections publiques

Atlantic Civilisation (1953) (detail) Tate Modern, Londres.
Atlantic Civilisation (1953) (detail) Tate Modern, Londres.

Notes et références

  1. André Fougeron, voilà qui fait problème vrai (voir bibliographie), annexes biographiques établies par ses fils Gilles et Alain Fougeron, p. 227-235.
  2. "Fougeron le maudit" par Harry Bellet dans Le Monde du 12 mai 2014
  3. Jean-Pierre Léonardini, « André Fougeron se remit sans cesse sur le métier », L'Humanité, 16 septembre 1998.
  4. André Fougeron, site officiel des ayant droits.
  5. Voir sa notice dans Le Maitron.
  6. Ce Soir : grand quotidien d'information indépendant du (en ligne) sur le site Gallica de la BnF.
  7. "Peinture et communisme : le scandale Fougeron", dans L'Histoire de décembre 1998 -
  8. Par exemple, Boris Taslizky présenta une très grande peinture de mineurs : Les Délégués, et Edouard Pignon ses Pêcheurs à Ostende, selon Sarah Wilson
  9. "Regard d'une historienne de l'art", par Sarah Wilson, dans la revue Matériaux pour l'histoire de notre temps 1991
  10. Le Figaro, .
  11. Lucie Fougeron, « Un exemple de mise en image : le "réalisme socialiste" dans les arts plastiques en France (1947-1954) », Sociétés & représentations, 2003-1 (N° 15).
  12. Canopé Le réseau de création et d'accompagnement pédagogiques
  13. "L'agent Le Nohan, qui tua André Houllier un matin de décembre 1948 n'était pas en service. Il allait donner un coup de main à un boucher de ses amis pour préparer la viande avant d'ouvrir la boutique"
  14. Les obsèques d'André Houllier, Cinémathèque du parti communiste français, 1948
  15. Récapitulatif de René Merle
  16. Selon les calculs de Danielle Tartakowsky
  17. "Expériences répressives et (dé)radicalisation militante" par Vanessa Codaccioni, revue Cultures & Conflits
  18. Punir les opposants - PCF et procès politique (1947-1962): PCF et procès politiques (1947-1962)" par Vanessa Codaccioni, Editions du CNRS, 2013
  19. "Punir les opposants - PCF et procès politique (1947-1962): PCF et procès politiques (1947-1962)" par Vanessa Codaccioni, Editions du CNRS, 2013
  20. Compte-rendu du livre de Vanessa Codaccioni par Jérémy Sinigaglia
  21. "André Fougeron, la vie en rouge", par Eric Biétry-Rivierre dans Le Figaro du 28/02/2014
  22. Biographie Le Maitron de Louis Mardon, directeur de La Voix de la patrie (quotidien)
  23. Ce jugement reconnut d’une part, qu’une action pour la paix n’est pas nuisible à la défense nationale et que, d’autre part, il ne permettait plus de réprimer des actes individuels non rattachés à une action collective.
  24. Paris After the Liberation: 1944 - 1949 - Artemis Cooper, Antony Beevor, Editions Penguin UK, 2007
  25. "Staline, à ta santé" dessin de Picasso P
  26. "Les communistes à Marseille à l’apogée de la guerre froide 1949-1954 - Une contre société communiste ?", par Jean-Claude Lahaxe - Presses universitaires de Provence, 2002
  27. Site de la Succession Picasso
  28. La République moderne. La IVe République (1946-1958) par Jenny Raflik, éditions Points sur books.google.fr.
  29. « Les juges, le pays desmines », Centre Pompidou.
  30. Le réalisme socialiste - 12ème partie : le Parti Communiste français des années 1950, analyse de "Les matérialistes|" en 2013
  31. Auguste Lecœur, « Le peintre à son créneau », L’Humanité, 28 nov. et 8 déc. 1950.
  32. Auguste Lecœur dans L'Humanité du 8 décembre 1950 :
    « C'est à son créneau des Combattants de la paix que Picasso, prix international de la paix, a peint la colombe symbole de ralliement de centaines de millions de combattants de la paix du monde entier. C'est à son créneau de militant communiste que Fougeron a peint Le Pays des mines, reflet de certains aspects de la vie, des souffrances et des luttes de classes des mineurs. »

     Cité par Elisabeth Couturier en mai 2007 dans Historia.

  33. L'Œil des chats sur blogspot.com.
  34. Lucie Fougeron, « Propagande et création picturale. L'exemple du PCF dans la guerre froide », Sociétés & représentations, 2001-2.
  35. Article de Lucie Fougeron dans le dossier "Communisme, Totalitarisme, Démocratie", de la revue Communisme, Éditions L'Âge d'homme, 1998
  36. « Un spectre », L'Humanité, 8 juin 2008.
  37. Le Magazine, Art & Culture, « André Fougeron : engagé, peintre »,
  38. « André Fougeron », article sur l'Encyclopedia Universalis.
  39. « Mort d'un camarade peintre. André Fougeron était une figure du réalisme social », Libération, 16 septembre 1998.
  40. L'exposition est ensuite présentée en 1968 à Weimar (Kunsthalle), puis à Dresde (Albertinum), cf. André Fougeron. Voilà qui fait problème vrai., p. 232.
  41. Lucien Curzi, « La peinture robuste de Fougeron », L'Humanité, 25 avril 1969.
  42. « Accrochage d'André Fougeron », L'Humanité, 2 octobre 1993.
  43. Harry Bellet, dans «Le Monde Culture & Idées du 12 avril 2014, p. 2, « Fougeron le maudit », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  44. Maurice Ulrich, « Peintures et parcours d'André Fougeron », L'Humanité, 4 mars 2014.
  45. Bruno Gaudichon, « Fougeron à la Piscine : itinéraire d'un peintre engagé ».
  46. Jeannine Verdès-Leroux, « L'art de parti - Le Parti communiste français et ses peintres, 1947-1954 », Les fonctions de l'art, Actes de la recherche en sciences sociales, n°28, 1979, pp. 49-50
  47. hst, 982 × 1 539 cm.
  48. Voir sur mam.paris.fr.
  49. La Piscine, Roubaix.
  50. Voir sur navigart.fr.
  51. hst, 130 × 195 cm
  52. hst, 255 × 410 cm.
  53. Voir sur collection.centrepompidou.fr.
  54. hst, 195 × 130 cm.
  55. hst, 300 × 500 cm.
  56. Voir sur tate.org.uk.
  57. hst, 380 × 559 cm.
  58. hst, 280 × 400 cm
  59. « Les Patates | André Fougeron | Collection MNBAQ », sur collections.mnbaq.org (consulté le ).
  60. Archives nationales de France, Répertoire 19880466/1-19880466/139, Délégation aux arts plastiques. Bureau des commandes publiques 1% (1948-1983), p.40-41
  61. hst, 970 × 1 950 cm.
  62. Archives nationales de France, Répertoire 19880466/1-19880466/139, Délégation aux arts plastiques. Bureau des commandes publiques 1 % (1948-1983), p. 35.
  63. Archives nationales de France, Répertoire 19880466/1-19880466/139, Délégation aux arts plastiques. Bureau des commandes publiques 1% (1948-1983).
  64. hst 250 × 200 cm.

Annexes

Bibliographie

  • (de) Jean Rollin, André Fougeron (« Mit elf farbigen Reproduktionen und fünf einfarbigen Tafeln »), Henschelverlag Kunst und Gesellschaft, Berlin, 1972, 47 p.
  • Bernard Ceysson, musée des beaux-arts de Pau, musée d'histoire et d'art du Luxembourg, André Fougeron, André Fougeron (1913-1998) : À l'exemple de Courbet, Paris, Somogy Éditions d’Art, 2005, 96 p. (ISBN 978-2850568640)
  • Bruno Gaudichon, André Fougeron, Laurence Bertrand Dorléac, Sarah Wilson, Lucie Fougeron, André Fourgeron 1913-1998 : Voilà qui fait problème vrai, Montreuil, France, éditions Gourcuff Gradenigo, 2014, 239 p. (ISBN 978-2353401765)
  • Notice « André, Alfred Fougeron », par Michel Dreyfus, Le Maitron en ligne

Liens externes

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