André Devaere

André Devaere naît à Courtrai, il est le fils d'Octaaf Hendrik Devaere (1865-1941), organiste à l'Église Saint-Martin de Courtrai, et d'Hermina Melania Ludovica Basyn (1864-1905). Il reçoit sa première éducation musicale de son père[1]. En 1904, il est le seul des quinze candidats admis au Conservatoire royal de Bruxelles, dans la classe de piano d'Arthur De Greef (1862-1940)[1]. Le 25 juin 1907, il reçoit un premier prix de piano avec la plus grande distinction[1].

Il donne plusieurs récitals, mais entre-temps continue ses études à Bruxelles. Il remporte les premiers prix d'harmonie avec Paul Gilson[2] et, avec Edgar Tinel, de contrepoint et de fugue[1]. En 1909, il obtient également le diplôme de compétence et le diplôme de virtuosité pour piano[1]. Sa ville natale lui offre un grand piano Érard[2]. Devaere maîtrise un large répertoire, allant de Bach à Debussy.

Alors qu'il envisage de concourir pour le Prix de Rome, la Première Guerre mondiale éclate, mettant à mal tous ses rêves. Après avoir donné un dernier récital le 17 mai 1914, Devaere est incorporé en août au 27e régiment de ligne[2]^,[3]. Le 10 novembre 1914, il est mortellement atteint aux poumons près de Saint-Georges (Nieuport). Il est transféré au pensionnat Sophie Berthelot à Calais, où il décède des suites de ses blessures quatre jours plus tard[2]. Il est inhumé au cimetière militaire du cimetière du Nord à Calais[2].

André Devaere, mort prématurément comme Guillaume Lekeu, portait lui aussi la promesse d'une grande œuvre, influencée par l'impressionnisme français.

André Devaere a laissé derrière lui un certain nombre de compositions, principalement pour piano et pour orgue, ainsi que des mélodies sur des poèmes de Gautier et Sully-Prudhomme[1].