André Bettex

Cadet de 11 enfants, André Bettex est né en 1909 dans le village de Combremont-le-Petit de Suisse romande. Il grandit dans un climat familial profondément attachés aux valeurs de chrétienne. À 18 ans il fera une expérience^{[Laquelle ?]} qui le poussera à faire des études de théologie. En 1934 il devient pasteur de l'Eglise Libre du Riou au-dessus du Chambon en Haute-Loire et de l'Eglise Réformée de Freycenet. Durant la guerre il participera au réseau de passeur, sauvetage et d'accueil de juif ou ces liens avec la suisse lui sont très utile. Constamment soutenu par son épouse arménienne, réfugiée de Turquie. [3]

Il prend sa retraite à Dieulefit.

Le 22 octobre 1990 invité à Yad Vashem, André Bettex témoigne de son engagement : « Très honoré par l'invitation de YV à venir à Jérusalem pour la cérémonie d'aujourd'hui et à visiter une partie du pays de la Bible, je tiens à souligner trois choses. J'ai accepté la médaille des Justes au nom de tous ceux qui m'ont aidé dans le sauvetage de quelques Juifs dans les limites de nos possibilités et des circonstances Mon engagement pour secourir, aider, sauver, risquer, d'où venait-il ? Il venait de notre formation et de notre connaissance biblique du au devoir de l'hospitalité. Partage ton pain avec celui qui a faim et fait rentrer dans ta maison les fugitifs sans asile. ... Notre engagement venait aussi de l'obligation de la conscience, de l'obéissance à Dieu placée avant l'autorité des hommes, donc à l'autorité. Mes vœux les plus chers vont vers votre peuple, votre pays, pour le présent et pour son glorieux destin[4]. »

• « Bettex, pasteur André », dans Israel Gutman, Lucien Lazare, Dictionnaire des Justes de France, Jérusalem et Paris, Yad Vashem et Arthème Fayard, 2003 (ISBN 2-213-61435-0), p. 93.