Alphonse Osbert

Alphonse Osbert, né le , mort le à Paris, est un peintre symboliste français.

Biographie

Formation

Soir antique (1908), Paris, Petit Palais.

Né dans une famille bourgeoise, Alphonse Osbert est admis à l'École des beaux-arts de Paris dans l’atelier de Henri Lehmann, où il est le condisciple de Georges Seurat et d’Edmond Aman-Jean. À sa sortie, sous l’influence de son professeur et des peintres Léon Bonnat et Fernand Cormon qui le conseillent, Osbert participe aux Salons avec des toiles d’un style naturaliste. Il adhère pleinement à cette esthétique et ne semble pas intéressé par le Salon des indépendants que fonde Seurat. Pourtant, après un voyage en Espagne et des études dans la forêt de Fontainebleau, le style du peintre commence à évoluer pour connaître un tournant à la fin des années 1880.

Le symbolisme

C’est l’époque où il mène des expériences plus poussées sur la lumière, où il se rapproche du Salon des indépendants, où il rencontre Maurice Denis et surtout Pierre Puvis de Chavannes. Sa peinture devient de plus en plus monumentale, dans le sillage du maître, et connaît un succès grandissant dans un monde de l’art. Son esthétique étant devenue proche de celle prônée par Joséphin Peladan, Osbert participe au Salon de la Rose-Croix et fréquente Stéphane Mallarmé. Soutenu par le journal La Plume et reconnu par la critique, il reçoit les artistes dans son atelier et devient ainsi un des principaux peintres symbolistes. Son style ne se renouvelle guère après 1900. Toutefois, le succès est acquis : il expose partout en France et à l’étranger et reçoit des commandes importantes de l’État. Il décore le hall de l’établissement thermal de Vichy (1902-1904) et la salle des séances de la mairie de Bourg-la-Reine (1911-1913).

Il est chevalier de la Légion d'Honneur du 24 janvier 1934 [1]

Il meurt en 1939 dans son atelier parisien du 9, rue Alain-Chartier dans le XVe arrondissement qu'il occupait depuis 1880[2].

Le musée d'Orsay conserve 414 toiles et esquisses et trois pastels de l'artiste, principalement de son fonds d'atelier, légué en 1992 par sa fille.

Il est inhumé à Mobecq.

Famille

Sa femme Marie-Louise lui a donné une fille Yolande.

Collection publiques

Galerie

Bibliographie

  • Henri Degron, « Alphonse Osbert », La Plume, , p. 138-147 (lire en ligne sur Gallica)
  • Véronique Dumas, Le peintre symboliste Alphonse Osbert (1857-1939), Paris,CNRS éditions, 2005, (ISBN 2-271-06297-7)

Iconographie

  • Jean Atillon, XXe siècle Portrait d'Alphonse Osbert, médaille en terre cuite (traces de frottements), monogramme au recto, annoté au verso avec date 1983, Diam. : 15 cm. Provenance : Famille de l'artiste[5]

Notes et références

  1. dossier légion d'Honneur sur leonore
  2. Alphonse Osbert (1857-1939) et le symbolisme. Résumé d'un article de Simone Laforge, dans le Bulletin de la Société historique et archéologique du XVe arrondissement de Paris, no 5.
  3. Notice sur le site du musée d'Orsay.
  4. Notice sur le site du musée d'Orsay.
  5. Salle des Ventes Rennes Enchères lot n° 79 le 3 juin 2019

Liens externes

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