Allée de la Tremperie

L'allée de la Tremperie est une voie piétonne du centre-ville de Nantes, en France. Il s'agit d'un ancien quai de la Loire.

Allée de la Tremperie

L'allée de la Tremperie, à l'angle de la rue de la Paix.
Situation
Coordonnées 47° 12′ 52″ nord, 1° 33′ 12″ ouest
Pays France
Région Pays de la Loire
Ville Nantes
Quartier(s) Centre-ville
Début Allée du Port-Maillard
Fin Allée Flesselles
Morphologie
Type Voie piétonne
Histoire
Anciens noms Quai du Bouffay
Quai Cérès
Quai de la Tremperie
Allée de la Tremperie
Monuments immeubles inscrits
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nantes

Dénomination

Anciennement dénommé « quai du Bouffay », ou également « quai Céres »[1], il reprend sa dénomination ancienne par décision du conseil municipal du . Les travaux de comblement du « bras de l'Hôpital » qui le bordait jusque dans les années 1920-1930 en feront une « allée » dédiée à la circulation automobile, par décision de la municipalité du [2].

Histoire

Avant les travaux de comblement de la Loire dans les années 1920 et 1930, cette artère constituait alors un quai de la rive droite du « bras de la Bourse » qui, après ce chantier laissa la place au cours Franklin-Roosevelt.

À l'ouest de ce quai, dans le prolongement de la rue de la Paix se trouvait le « pont de la Poissonnerie » (succédant au « pont d'Aiguillon ») qui permettait de franchir le bras du fleuve pour rejoindre l'île Feydeau au niveau de la rue Bon-Secours.

Moins large qu'il ne l'était à l'origine, ce quai fut agrandi et renforcé vers les années 1850, pour permettre d'accueillir la ligne de chemin de fer vers Saint-Nazaire prolongée depuis de la Gare de Nantes en 1857.

En 1899, Maurice Schwob lance, dans le Phare de la Loire, une campagne de promotion d'un projet du directeur de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans, M. Heurteaux, qui prévoit de surélever la ligne qui traverse la ville au moyen d'un viaduc ferroviaire entre la gare d'Orléans et le quai d'Aiguillon, à la manière des tronçons aériens du métro de Paris. La voie une fois surélevée se serait située au niveau du 1er étage des immeubles du quai. Cette proposition, à laquelle le maire, Paul-Émile Sarradin, est favorable, est débattue lors du conseil municipal. Mais le projet ne voit pas le jour, bien qu'il soit de nouveau proposé deux fois, sans plus de succès, en 1904, avec des modifications apportées par l'ingénieur en chef de la Compagnie d'Orléans, M. Liébaux, puis en 1926, après un réajustement effectué par l'ingénieur des Ponts et chaussées responsable des travaux du port, M. Marcheix[3].

En 1918, la voie, jusqu'alors unique, est doublée (voir l'article sur le quai de la Fosse).

En 1941, la circulation ferroviaire sera basculée au sud de l'île Feydeau, sur les terrains gagnés par le comblement du « bras de l'Hôpital », puis après la Seconde Guerre mondiale, un tunnel sera aménagé au même endroit dans l'ancien lit du fleuve. Aujourd'hui, le tracé de la ligne 1 du tramway reprend à quelques mètres près celui de cette ancienne ligne de chemin de fer.

Les travaux d'aménagement du cours Franklin-Roosevelt qui se sont terminés en 2013 ont affecté l'allée à une circulation exclusivement piétonne.

Architecture et bâtiments remarquables

Tous les immeubles qui s'y trouvent sont inscrits au titre des monuments historiques.

Monument Adresse Coordonnées Notice Protection Date Illustration
Immeuble 2 rue de la Paix
Allée de la Tremperie (façade)
47° 12′ 52″ nord, 1° 33′ 15″ ouest « PA00108726 » Inscrit 1951
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Immeuble 2 allée de la Tremperie 47° 12′ 52″ nord, 1° 33′ 14″ ouest « PA00108740 » Inscrit 1951
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Immeuble 3 allée de la Tremperie 47° 12′ 52″ nord, 1° 33′ 14″ ouest « PA00108741 » Inscrit 1951
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Notes et références

  1. Pied 1906, p. 36.
  2. « Tremperie (allée de la) », sur catalogue.archives.nantes.fr, archives municipales de Nantes (consulté le ).
  3. Marcel Rumin, « La transformation de Nantes », Les Annales de Nantes et du pays nantais, Nantes, Société académique de Nantes et de la Loire-Atlantique, no 274 - « Nantes en 1900 », , p. 9-16 (ISSN 0991-7179).

Voir aussi

Bibliographie

  • Stéphane Pajot, Nantes histoire de rues, Les Sables d'Olonne, d'Orbestier, , 215 p. (ISBN 978-2-84238-126-4).
  • Jean-Pierre Rault et Jacques Sigot, Les Noms des rues de Nantes, Éditions CMD, coll. « Découverte », , 400 p. (ISBN 9782909826363).

Articles connexes

Liens externes

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