Alfred Coupillaud

Alfred Céléstin Coupillaud (1844-1925) est un général de division français de la IIIe République, un écrivain et journaliste.

Biographie

Alfred Céléstin Coupillaud naît à Metz le [1]. Il prépare l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en et en sort sous-lieutenant en 1865[2] au 99e régiment d’infanterie d’Aix-en-Provence. Lorsque la Guerre franco-prussienne de 1870 éclate, il se bat en Alsace près de Colmar, puis à Strasbourg, où il est fait prisonnier le .

De retour en France en 1871, Coupillaud rejoint le 84e régiment d’infanterie à Montpellier. Le , il opte sans surprise pour la nationalité française. En , il est promu capitaine et détaché dans une école militaire, puis à l’arsenal de Douai. Détaché dans une brigade topographique, Coupillaud part en Algérie en . De retour en , Coupillaud est détaché à l’état-major général, où il réalise différentes études pour l’armée. En 1888, il est affecté au 78e régiment d’infanterie. Nommé lieutenant-colonel en 1892, Coupillaud est alors affecté au 4e régiment d’infanterie. En 1897, il est promu au grade de colonel au 85e régiment d’infanterie.

Promu général de brigade en , Coupillaud prend le commandement de la 44e brigade d’infanterie à Quimper. En 1902, il est nommé gouverneur de Dunkerque. Le , Alfred Coupillaud est promu général de division et reçoit le commandement de la 33e division d’infanterie. Depuis Montauban, il rétablit ensuite l'ordre lors de la crise viticole du Midi. En 1909, Coupillaud fait valoir ses droits à la retraite. Mais en , il est rappelé à l’activité, comme Inspecteur général des services de ravitaillement et des transports de la place de Paris. Âgé de 70 ans, il est enfin relevé de ses fonctions le , après une carrière militaire bien remplie. Le général Coupillaud décédera dix ans plus tard à son domicile du 28 rue Ville-Pépin Saint-Servan, le [1].

Il est l'auteur de plusieurs ouvrages militaires et collaborateur à des journaux, dont Le Temps.

Titres et décorations

  • Chevalier de la Légion d’honneur, le .
  • Officier de la Légion d’honneur, le .
  • Commandeur de la Légion d’honneur, le [1]

Références

  1. Cote LH/608/62, Archives nationales de Paris
  2. Historique de la 48e promotion sur saint-cyr.org

Sources

  • Pierre Brasme, La Moselle et ses soldats, éd. Serpenoise, Metz, 1999 (p. 58).
  • Dossier LH/608/62 sur la Base Leonore

Lien externe

  • Armée et histoire militaire françaises
  • Portail de la Première Guerre mondiale
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